Ce sont des chercheurs de l’Université d’Alabama à Birmingham qui sont arrivés à cette conclusion.
« La délinquance et l’agressivité placent les adolescents dans des situations négatives pour leur futur, incluant un faible niveau d’éducation, la consommation de drogue et d’alcool, la dépression et des problèmes relationnels », explique Sylvie Mrug, responsable de la recherche.
La puberté précoce chez les jeunes filles a déjà été reliée à différentes problématiques lors de précédentes recherches. Notamment, l’obésité, une plus petite stature, une vie sexuelle active précoce, un niveau de stress plus élevé, des troubles comportementaux et un risque un peu plus élevé de cancer du sein plus tard.
Les chercheurs ont découvert que bien que le niveau d’agressivité physique diminue au-delà de 16 ans, le comportement délinquant, lui, persiste.
Pour l’étude, les spécialistes ont interrogé 2600 adolescentes et leurs parents à 3 différentes périodes entre 11 et 16 ans. Il était également question d’influence de la part des meilleures amies, si celles-ci avaient des comportements défiant l’autorité, le respect et à tendance agressive.
Le détail de la recherche a été publié dans la revue Pediatrics.