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L’Inde envisage d’alléger ses procédures de visa pour encourager son tourisme

Un consensus s’est dégagé lundi soir (7 octobre) lors d’une réunion interministérielle avec les services de renseignements en faveur d’un allégement de ces procédures.

« Il y a eu un consensus sur la décision de lancer le processus pour rendre l’Inde plus accessible aux touristes et étendre à 40 nouveaux pays environ l’octroi d’un visa à l’arrivée », a dit le ministre du plan, Rajeev Shukla, à l’agence Press Trust of India.

Les États-Unis et la Grande-Bretagne, soit un quart des touristes ayant visité l’Inde l’an dernier, ainsi que la plupart des pays d’Europe de l’Ouest, dont la France et l’Allemagne, pourraient profiter de cette possibilité, qui doit cependant encore recevoir un feu vert officiel du gouvernement.

Les résidents d’une dizaine de pays ont déjà cette possibilité, les autres devant obtenir leur visa avant leur départ quelques fois plusieurs semaines à l’avance.

L’Inde a accueilli 6,58 millions de touristes en 2012, un chiffre relativement faible au regard de son potentiel et comparé à d’autres pays comme la Thaïlande ou la Malaisie, qui accueillent quatre fois plus de touristes.

En 2009, l’Inde avait durci ses conditions d’accueil de touristes. Le pays avait découvert qu’un homme soupçonné d’avoir aidé à la préparation des attentats de Bombay, David Headley, dont les parents étaient américain et pakistanais, avait résidé à plusieurs reprises avec un visa de tourisme en Inde.

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Les livres de voyage de la rentrée

Où et quand partir? de Jean-Noël Darde (Hachette)
Cet album illustré de superbes photos donne une foule d’informations pour trouver sa destination idéale selon ses envies, que l’on soit à la recherche de soleil, de musées ou de grands espaces. Une centaine de pays sont recensés avec des indications précises sur leur climat, permettant au lecteur de trouver la meilleure période pour partir. En librairie à partir du 20 novembre.

Japan book, voyage nippon, de Jean-Luc Toula-Breysse et Véronique Durruty (éditions de La Martinière)
C’est un voyage immobile au pays du soleil levant qui est proposé ici. La photographe Véronique Durruty a rapporté photos, notes et croquis du Japon, complétés par les textes de Jean-Luc Toula-Breysse, des éclairages sur la culture nippone, de son histoire aux arts culinaires en passant par la mode. Livre déjà disponible en librairie.

Plongées autour du monde, de Jean-Bernard Carillet (Lonely Planet)
L’auteur est un plongeur confirmé, qui travaille pour Lonely Planet depuis de nombreuses années. Le lecteur trouvera des conseils pratiques pour préparer son voyage dans 40 destinations à travers le monde. Ce guide complet s’adresse aux plongeurs initiés, mais aussi aux débutants avec des indications sur les techniques, le matériel, les meilleurs endroits pour débuter, etc. Disponible le 3 octobre.

Hôtels insolites du monde, de Steve Dobson (éditions Jonglez)
Ces 120 hôtels sélectionnés pour leur environnement unique ont été testés. Les exemples parlent d’eux-mêmes : un hébergement dans une capsule de survie sur une plateforme pétrolière, un hôtel sous-marin, une chambre dans un radar désaffecté de l’US Air Force en forêt équatoriale ou encore dans un arbre, un igloo ou une prison, ces établissements promettent des séjours hors du commun. En librairie dès le mois d’octobre.

Rendez-vous en terre inconnue, tome 2, de Frédéric Lopez et Jean-Michel Turpin (éditions de La Martinière)
L’émission de France 2 publie le deuxième tome de ses aventures à la rencontre des peuples du monde. Les photos nous mènent au bout du monde et les textes de Frédéric Lopez reviennent sur les expériences vécues avec les invités des sept dernières émissions (Gérard Jugnot, Sylvie Testud, Zabou Breitman, Frédéric Michalak, Virginie Efira ou François-Xavier Demaison). Sortie le 24 octobre.

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La Turquie décidée à poursuivre son ascension touristique

Malgré un été difficile, les efforts du ministère du Tourisme et de la Culture turc doivent permettre l’accueil de près de 50 millions de visiteurs d’ici 2018.

Même si les experts s’accordent pour dire que la Turquie est la grande perdante de l’été 2013 en raison des manifestations qui ont secoué le pays en juin, elle n’en reste pas moins une destination d’avenir, et non des moindres. Celle qui se classe à la 17e position des puissances mondiales envisage de rejoindre le top 10 d’ici 2023, à l’occasion du 100e anniversaire de sa république. Pour y parvenir, tous les secteurs de l’économie sont mis à contribution, dont celui du tourisme.

L’activité a rapporté 23,4 milliards de dollars américains en 2012, et l’objectif est d’atteindre 45 milliards de dollars à l’horizon de 2018, d’après un communiqué du ministère de l’Investissement et de la Coopération internationale. Quant au premier semestre de 2013, il est resté plus qu’encourageant : le tourisme a enregistré 6,9 millions de dollars de recettes, soit une augmentation de 28,4 % par rapport à l’an passé pour la même période.

Le développement des infrastructures

Pour se positionner parmi les leaders, la Turquie poursuit son développement sur un pas cadencé. Si en 1970, elle comptait à peine plus de 28 000 lits pour 292 établissements homologués par le ministère du Tourisme et de la Culture, en 2012, 2 870 hébergements regroupaient 706 019 lits. À cela s’ajoutent les licences pour l’investissement délivrées à 960 établissements, rien qu’en 2012.

Les grands groupes hôteliers ne s’y sont pas trompés et améliorent leur implantation dans le pays, à l’instar du Carlson Rezidor, qui a annoncé au début d’août l’ouverture d’un quatrième hôtel à Istanbul sous l’étiquette Radisson Blu. Cent trente chambres supplémentaires voient donc le jour dans le quartier de Pera (Beyoglu) Taksim, réputé pour ses boutiques, ses restaurants et sa vie nocturne. Désormais, le groupe dispose de 7 hôtels et de 1 500 chambres sur l’ensemble du territoire.

Le pays met toutes les chances de son côté pour prendre du galon : construction de la plus grande mosquée du monde à Istanbul, lancement d’un troisième aéroport, où seront attendus 150 millions de passagers par an, chantier d’un canal reliant la mer Noire à celle de Marmara, etc.

Ces projets ont comme vocation d’attirer de nouveaux visiteurs (la Turquie se met en tête d’accueillir 48,5 millions de touristes en 2018, contre 31,8 millions en 2012), mais aussi à montrer que le pays est le candidat idéal pour les Jeux olympiques de 2020 face à Madrid et Tokyo.

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Breaking Bad favorise le tourisme d’Albuquerque

La série américaine Breaking Bad, qui raconte le destin d’un professeur de chimie devenu dealer, a fait de son décor la ville d’Albuquerque, au Nouveau-Mexique, une destination touristique pour les fans de ce rendez-vous télévisuel qui touche bientôt à sa fin.

L’office du tourisme de la ville a décidé de profiter de la popularité de la série diffusée sur AMC aux États-Unis (OCS Max et Arte en France) ces dernières années pour attirer les touristes sur les lieux de tournage.

La série gagne de plus en plus en popularité à l’approche de son dénouement prévu en septembre. La deuxième partie de sa cinquième et dernière saison a démarré en trombe le week-end dernier, devant 5,9 millions de téléspectateurs américains. Du jamais vu pour la série, qui double son audience par rapport à l’été dernier.

Et plus la série passionne, plus Albuquerque attire les touristes qui veulent connaître la ville de Walter White. Rappelons que l’antihéros de la série, atteint d’un cancer incurable, décide de se mettre à la production de méthamphétamine pour subvenir aux besoins de sa famille et de laisser sa carrière de prof de chimie derrière lui. 

La plus grande ville du Nouveau-Mexique est un véritable catalyseur dans la série, son aride désert servant de toile de fond inhospitalière qui rappelle le destin sombre de ses personnages.

Des entreprises locales, comme ABQ Trolley Co. par exemple, ont compris les enjeux touristiques que recèlent la série en proposant une visite guidée d’une heure de 13 lieux de tournages de Breaking Bad, notamment la maison de Walter White ou Los Pollos Hermanos, un restaurant-minute mexicain servant de couverture à la production de crystal meth.

Et pour les sportifs, d’autres entreprises proposent des vélos en location, des itinéraires et des visites guidées à deux roues.

Il y a aussi tous les produits dérivés et les souvenirs estampillés Breaking Bad. La brasserie Marble Brewery a par exemple créé deux nouvelles bières inspirées de la « double » personnalité du héros (père de famille et dealer) pour coïncider avec le dénouement de la série.

Le magasin Rebel Donuts a créé des Blue Sky Donuts en référence à la drogue de la série. Le marchand The Candy Lady vend des bonbons appelés « blue ice » (un des noms de la méthamphétamine), et Great Face & Body sells propose des sels de bain Bathing Bad.

Plus obtenir de plus amples renseignements à ce sujet auprès de l’office du tourisme d’Albuquerque (en anglais), cliquez ici : bit.ly/OjX4Yv.

 

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Le tourisme à vélo gagne du terrain

Les adeptes de cyclotourisme sont unanimes : ils ne cherchent absolument pas la performance sportive. L’idée reste de découvrir une région ou un pays à son rythme, en toute convivialité. Une manière de voyager qui pourrait convaincre le marché français, qui compte déjà 22 millions de pratiquants de vélo. De quoi placer cette activité au deuxième rang des activités physiques préférées de nos compatriotes, juste derrière la marche.

Les randonnées à vélo ont la cote. La Fédération française de cyclotourisme (FFCT) a vu le nombre de ses licenciés augmenter de 9 % en dix ans. La progression est certes lente, mais constante. Début 2013, l’organisme recensait 124 275 membres contre environ 123 000 un an plus tôt.

Pour satisfaire cette communauté raffolant des balades à vélo, la fédération organise chaque année plus de 4000 randonnées. Jusqu’au 11 août par exemple, 10 % des membres de la FFCT prennent part à la 75e édition de la Semaine internationale du cyclotourisme qui met à l’honneur cette année la Loire-Atlantique. L’an prochain, c’est à Saint-Pourçain-sur-Sioule dans l’Allier que ces aficionados se retrouveront à nouveau.

En attendant, les prochains rendez-vous auront lieu du 10 au 16 août à Aubusson d’Auvergne pour la Maxi Verte en Livradois-Forez et à Huelgoat les 14 et 15 septembre pour les Roch’s des monts d’Arrée.

La fédération a également lancé en 2010 le site www.veloenfrance.fr, pour mettre à la disposition du grand public 100 000 kilomètres de circuits.

La SNCF a pris conscience de l’avenir du vélo tourisme depuis plusieurs années déjà et tend à multiplier les expériences en la matière. Notamment avec les régions Centre et Pays de la Loire où le service Train Vélo est actif jusqu’au 15 septembre. Des voitures aménagées sur les trains Interloire (Orléans-LeCroisic) permettent aux voyageurs d’embarquer leurs bicyclettes gratuitement et sans réservation.

La compagnie des chemins de fer s’est également associée à la région Lorraine. Elle propose au public des Bike Tickets pour parcourir les Voies Vertes. Le prix de 19 euros inclut la location du vélo, l’aller-retour jusqu’à Remiremont au départ de toutes les gares de Lorraine ainsi que des réductions sur des sites touristiques.

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Miami : la destination tendance du moment

Avec son climat tropical et ses 24 degrés au minimum en été, Miami a des arguments de poids pour attirer des touristes toujours plus nombreux. Mais cela n’est pas son seul atout. En effet, patrie du golf, la cité de Floride séduit des voyageurs du monde entier avec ses musées, ses bars et ses restaurants ainsi que son importante offre de spas.

Sur le site Homelidays, spécialisé dans la location de vacances entre particuliers sur internet, la ville de Miami, en Floride, a enregistré la plus forte hausse des demandes de réservation de mars à juin 2013 : +18 % par rapport à l’année dernière sur la même période.

De 2010 à 2012, le Greater Miami Convention & Visitors Bureau a constaté une augmentation régulière du nombre de visiteurs. Alors que la cité accueille en moyenne 12 millions de touristes par an, Miami en a reçu 13,9 millions en 2012, soit une augmentation de 3,5 %. La part des voyageurs internationaux a été estimée à 6,8 millions de personnes (+5,2 %), quand celle des locaux s’élève à 7,1 millions (+1,8 %).

Pourquoi Miami est-elle si attractive? Si ses plages de sable fin et son climat se révèlent de beaux atouts, la cité propose aussi de multiples activités qui ravissent aussi bien les familles que les couples, les sportifs, les fans de musées ou les gastronomes.

Le mois du spa
Jusqu’au 31 août, c’est le mois du spa à Miami. Une trentaine d’établissements, dont le Ritz-Carlton South Beach Spa, le Emena Spa à Mainland ou encore l’Aquana Spa du côté de Northen Beaches, participent à cette opération qui permet au public de bénéficier de soins à partir de 99 dollars. Neuf hôtels s’associent également à l’événement et proposent des formules pour des week-ends détente. Site : www.miamispamonth.com.

Rendez-vous culinaires
Avec Miami Spices, la ville américaine donne rendez-vous aux gastronomes désireux de découvrir les spécialités culinaires de la région durant les mois d’août et septembre. Un site internet a été lancé pour permettre de référencer les événements et les bons plans à ne pas manquer. Les fans de food trucks ont donc rendez-vous les mercredis 28 août et 25 septembre à North Beach Bandshell pour déguster burgers et plats ethniques tout en écoutant de la musique. Site : ilovemiamispice.com/.

Son zoo
Avec ses 2000 animaux, parmi lesquels koalas, flamants roses ou encore éléphants et perroquets, le Miami Zoo fait partie des dix meilleurs parcs du genre des États-Unis d’après un classement réalisé par TripAdvisor en 2008. Le site, qui accueille en moyenne 810 000 visiteurs par an, présentera une nouvelle exposition au public en 2014 : Mission Everglades, dédiée aux écosystèmes. À noter que le 16 août, le parc invite également les spectateurs à participer à une nuit festive en faveur de la protection des rhinocéros dans un club de quilles de Miami. 35 dollars par personne (renseignements : sfaazk@gmail.com). Site : www.miamimetrozoo.com/.

Une destination gay friendly
Miami s’avère être un site reconnu pour la communauté gaie. La ville a développé le label Pink Flamingo (flamand rose) qui permet depuis 2008 aux établissements qui en font la demande de s’afficher clairement gay friendly. Les hôtels labellisés sont d’ailleurs référencés sur le site www.gogaymiami.com. Ce dernier liste aussi les événements à ne pas manquer, comme l’expo Art United qui présente le travail des artistes Henning Haupt et Joseph Padial au LGBT Visitor Center de South Beach, et ce, tout le mois d’août.

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Agritourisme : quand les agriculteurs partagent leur univers avec le grand public

3 % des agriculteurs s’adonneraient à l’agrotourisme (chiffre de 2010 du ministère de l’Agriculture), c’est-à-dire qu’ils mèneraient une activité touristique complémentaire. Ces formules permettent souvent aux voyageurs de prendre part aux tâches quotidiennes de la ferme. Au menu : traite des vaches, conduite des troupeaux, labours ou même moisson.

En mode ferme bio
La ferme bio de Salins-les-Bains, à 650 mètres d’altitude, ouvre ses portes au public pour des séjours découvertes. Les visiteurs sont conviés par les propriétaires à mettre la main à la patte. Les novices participent à nourrir et soigner les animaux, assistent à la traite des vaches ou aident à donner la tétée des petits veaux. L’hébergement a lieu dans une bâtisse respectueuse de l’environnement : l’eau chaude sanitaire est produite à partir de panneaux solaires quand des panneaux photovoltaïques en toiture fabriquent de l’électricité. Site : www.jura-tourisme.com

À la découverte des escargots
C’est en Haute-Normandie que Sandrine Thierry convie le public à découvrir l’élevage des gastéropodes dans sa ferme aux escargots. La visite d’une heure (4 euros par adulte et 2 euros pour les 4-14 ans) comprend un passage à l’atelier de reproduction, à l’écloserie à la pouponnière et au parc de croissance. L’hébergement s’effectue chez l’agricultrice qui dispose de deux chambres certifiées trois épis aux Gîtes de France. Site : www.fermeauxescargots.com

Sur les traces des alpagistes
Alpage en fête aura lieu le 7 août au lac de l’Arpettaz, dans la vallée d’Aigueblanche, en Savoie. Pour cette nouvelle édition, le public est invité à rencontrer les éleveurs de la région et à découvrir leurs spécialités autour d’animations. Un maître fromager partagera les secrets de fabrication du Beaufort quand les visiteurs pourront également s’initier à la traite des vaches avec les alpagistes, le tout en musique puisqu’un duo d’accordéonistes sera aussi de la partie.
Site : www.valmorel.com

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Échange 3 pièces parisien contre maison en Californie : le troc pour les vacances a la cote

Troquer sa maison normande contre une villa californienne, c’est possible. L’échange d’appartements et de maisons, le temps des vacances, est même une formule en plein essor, sous l’effet de la crise et du développement d’internet. Plus de 150 000 trocs de maisons et appartements sont attendus dans le monde en 2013.

La pratique est née dans les années 50, dans les milieux universitaires aux États-Unis. « Pas étonnant : les Américains sont très mobiles et ont peu de lien affectif avec leur logement », relève Josette Sicsic, spécialiste des comportements touristiques.

Le phénomène a ensuite gagné l’Europe. « Il a été fortement dynamisé avec l’arrivée d’internet à la fin des années 90, qui a permis de diffuser en ligne les annonces. Et ces dernières années, la crise a joué comme accélérateur », note Mme Sicsic.

Le numéro un mondial HomeExchange, né en 1992, revendique 75 000 échanges en 2012 et en prévoit jusqu’à 90 000 en 2013 entre ses 47 000 membres, via une quinzaine de sites dont TrocMaison. HomeLink, né en 1953, a enregistré 35 000 échanges l’an dernier.

Certains sites sont spécialisés, comme LoveHomeSwap, qui donne dans les maisons de prestige. Tous se rémunèrent grâce aux frais d’adhésion. Pas de commissions prélevées sur les trocs puisque ceux-ci sont gratuits.

« Les locataires peuvent aussi échanger. Ce n’est pas une sous-location », précise Alexandra Origet du Cluzeau, directrice de la communication de HomeExchange.

Les champions de cette pratique sont les Américains. Suivent dans l’ordre les Français, les Espagnols, les Canadiens et les Italiens, selon une étude récente de l’Université de Bergame (Italie).

La motivation première est d’éviter une dépense, mais il y en a d’autres, comme la recherche d’une expérience culturelle authentique et conviviale.

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Le tourisme catastrophe : 5 endroits incontournables

La Nouvelle-Orléans, ravagée par l’ouragan Katrina, le Rwanda, meurtri par un génocide, ou encore le Japon, touché par la violence d’un tsunami, demeurent des destinations touristiques en vogue. L’histoire des catastrophes qu’elles ont essuyées attire de nouveaux voyageurs.

La Nouvelle-Orléans
1464 morts. 80 % de la ville inondée. Des milliards de dollars de dégâts. Voici le triste bilan enregistré par La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, après le passage de l’ouragan Katrina, en août 2005. Cette destination, connue pour son jazz, son Gumbo (plat traditionnel composé de riz, fruits de mer, épices, légumes baignant dans une sauce) et son fleuve Mississippi, a de nouveau croisé des voyageurs rapidement après la catastrophe. En 2007, 70 % des touristes étaient de retour. Désormais, entre les visites du quartier français, le musée vaudou et le musée dédié à la Seconde Guerre mondiale se sont glissés des Katrina Tour à bord de bus. Les passagers découvrent notamment les quartiers fortement touchés par la catastrophe.

L’est du Japon
Le 11 mars 2011, la ville portuaire de Rikuzentaka, au nord-est du Japon, a été ravagée par un tsunami, né au large de l’océan Pacifique à la suite d’un séisme. Les eaux se sont engouffrées dans la cité, faisant plus de 300 victimes et laissant derrière elles le chaos. Au milieu de cette scène apocalyptique, un seul pin de 27 mètres de haut est resté debout, parmi une forêt initialement composée de 70 000 arbres. Mais ce miraculé n’a finalement pas résisté. Il a cependant été reconstitué grâce à un budget de 2 millions de dollars. Ce symbole de la ville déplace désormais les touristes.

Le Rwanda
Si le Rwanda se révèle une destination du tourisme d’aventure avec ses randonnées, ses safaris ou encore ses parcs nationaux, le pays fait également partie des destinations de référence du tourisme catastrophe en raison du génocide qui a causé la mort de 800 000 personnes en 1994. Plusieurs sites commémoratifs, à l’instar du Jardin mémorial du génocide de Gisozi à Kigali, ont intégré les parcours touristiques organisés par les voyagistes.

Tchernobyl
La zone interdite de Pripiat, située à quelques kilomètres de la centrale nucléaire de Tchernobyl, fait figure de site touristique. Le voyage d’une journée dans le périmètre de sécurité — les lieux décontaminés — permet d’approcher le fameux réacteur 4 qui est entré en fusion le 26 avril 1986. Ici, il est interdit de s’éloigner du guide et de ramasser ou de toucher quoi que ce soit.

L’île du Giglio
Le 13 janvier 2012, le paquebot Costa Concordia s’est abîmé sur l’île du Giglio, située dans l’archipel toscan. 32 personnes ont trouvé la mort dans le naufrage de ce bateau de 114 500 tonnes. Pourtant, en juillet 2012, 80 000 personnes se sont rendues sur l’île pour voir l’épave de 290 mètres de long. Cette année-là, la commune a enregistré une augmentation de 30 % de sa fréquentation. Le site attirera-t-il toujours les touristes lorsque l’épave aura été remorquée? Événement prévu pour septembre prochain.

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Tourisme créatif : une tendance qui a la cote

Depuis 2010, la ville de Paris envisage de se positionner parmi les chefs de file du tourisme créatif. Avec Rome et Barcelone, elle est même à l’origine d’un réseau international baptisé Creative Tourism Network.

En décembre 2012, la capitale française a tenu un colloque sur la question en présence de spécialistes comme Greg Richards, professeur d’étude du loisir à l’Université de Tilburg, aux Pays-Bas. Celui-ci a constaté que le tourisme culturel représentait jusqu’à 40 % des voyages touristiques internationaux. Pourtant, il a souligné que les touristes ont également « besoin de ressentir une expérience, c’est-à-dire de sentir, goûter et toucher la culture ». Afin d’orienter ce nouveau public, plusieurs initiatives ont vu le jour, dont la création de points info sur le web.

À Paris
Afin de promouvoir l’offre artistique à Paris et sa région, le site www.creativeparis.info a été lancé dès février 2012. Il recense les stages et ateliers en gastronomie, mode, danse, chant ou même art du jardinage pour découvrir la capitale de manière différente. Jusqu’en octobre 2013, il est par exemple envisageable de s’inscrire à des cours de cuisine gratuits donnés sur les marchés de Paris. En septembre, ces derniers auront lieu notamment sur le marché Saint-Honoré, dans le premier arrondissement. Une inscription préalable est nécessaire sur ffcuisineamateur.org.

À Biot
Située entre Cannes et Nice, la ville de Biot se targue d’être, après Paris, la deuxième destination creative friendly française. Avec sa vingtaine de créateurs qui ouvrent volontiers leurs portes au public, la cité veut miser sur un tourisme participatif. Reconnue pour son savoir-faire dans le domaine du verre, Biot compte plusieurs maîtres-verriers désireux de partager avec les visiteurs cette tradition. Les ateliers d’art de Didier Saba, Antoine et Pierre Pierini ou encore de la verrerie de Biot restent accessibles aux touristes. Site : www.biot-tourisme.com.

À Barcelone
C’est à Barcelone qu’a eu lieu la conférence inaugurale du Creative Tourism Network, en décembre 2010. À l’instar de Paris, la ville a également lancé depuis le site www.barcelonacreativa.info pour orienter les touristes en quête de nouvelles expériences. Si ces derniers peuvent suivre des cours de danse et de mosaïque grâce aux divers ateliers référencés, ils sont également invités à la méditation, au yoga, à la sculpture ou encore à la peinture à l’atelier L’Estudi d’Arts, un centre de formation et de création artistique ouvert au public. Des stages au milieu des bois, dans la région de Girone, sont également proposés aux plus intéressés.