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Lancement d’une plate-forme de réservation touristique spécialisée pour les handicapés

Lorsqu’on est handicapé, planifier des vacances adaptées est souvent une gageure. Handibooking.com ambitionne de changer la donne. Toute nouvelle, cette plate-forme de réservation et d’information propose des offres labellisées adaptées aux personnes en situation de handicap moteur, visuel, auditif ou mental.

« Nous avons mis en ligne Handibooking.com il y a un peu plus d’un mois, et le retour est fabuleux. Une telle plate-forme de réservation pour les handicapés n’existait nulle part dans le monde », a déclaré son fondateur Christian Gatta.

Handibooking.com a fait ses premiers pas fin avril avec la mise en ligne d’un annuaire référençant des lieux touristiques labellisés (restaurants, sports, visites…). L’internaute peut effectuer sa recherche par type de structure (hôtels, camping…), par activité (lieu de visite, sports, restauration…) et par région.

Mais le grand saut commercial a lieu le 12 juin avec la mise en ligne de 2300 offres d’hébergements adaptés (hôtels, campings, chambres d’hôte…) en France et 180 offres en Belgique, bénéficiant tous du label français ou du label belge et pouvant être réservés par le biais de la plate-forme.

« C’est notre force : tous les sites présentés sur Handibooking.com sont labellisés », souligne M. Gatta.

Handibooking.com se rémunère en prélevant une commission de 10 % en cas de réservation via le site, mais 3 % seront reversés à des associations dans une optique « sociale et solidaire », explique M. Gatta.

« Nous commençons par intégrer des hébergeurs, mais l’idée à terme est de pouvoir tout réserver de A à Z sur Handibooking : la place d’avion ou de train adaptée, le taxi à l’arrivée, l’hébergement, une infirmière pour des soins… », explique le fondateur du site. « On est en train de négocier cela ».

La plate-forme se veut aussi un site d’information sur les handicaps. Lancée en français, elle devrait être déclinée cet été en anglais puis en espagnol.

« Nos ambitions vont au-delà de la France, elles sont européennes, et même mondiales à terme. Nous appelons les associations dans tous les pays à se tourner vers nous » pour référencer sur Handibooking.com des sites labellisés, lance-t-il.

Environ 90 millions de personnes seraient en situation de handicap en Europe et 650 millions dans le monde.

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Circuit touristique dans la mémoire anticoloniale de Dar es Salaam

Mejah Mbuya est l’un des fondateurs d’Africa Roots, une agence de voyages qui, outre les traditionnels safaris et randonnées, propose un circuit, à pied ou à bicyclette, à la découverte de l’histoire de la ville et notamment des traces de ce passé.

C’est à Dar es Salaam, alors capitale du jeune Tanganyika tout juste indépendant, qu’a été fondé en 1962, le Front de libération du Mozambique (Frelimo). La guérilla indépendantiste mozambicaine y conservera son siège jusqu’à l’indépendance en 1975 du Mozambique, dont il restera le parti unique jusqu’en 1990.

La Tanzanie célèbre cette année le cinquantième anniversaire de sa création, en 1964, née de l’union du Tanganyika et de Zanzibar, peu de temps après leurs indépendances respectives.

De l’autre côté de la rue, l’ANC (Congrès national africain) de Nelson Mandela eut également des bureaux.

En janvier 1962, quelques mois avant d’être emprisonné en Afrique du Sud durant 28 ans, Mandela lui-même s’est rendu à Dar es Salaam pour rencontrer Oliver Tambo, chef de l’ANC en exil, et discuter de la récente création de l’Umkhonto we Sizwe, la branche armée du mouvement antiapartheid.

Il y a rencontré également Julius Nyerere, alors premier ministre du Tanganyika et futur président de Tanzanie. Son idéal panafricain attirera dans son pays nombre de membres des mouvements indépendantistes du continent ou des défenseurs des droits des Noirs américains.

« Je veux que les Tanzaniens connaissent leur histoire. C’est quelque chose qu’ils devraient connaître et dont ils devraient être fiers » , explique Mejah Mbuya.

« Mais je veux aussi partager cette histoire avec le reste du monde, notamment les Sud-Africains. Il y a actuellement beaucoup de xénophobie (anti-africaine) en Afrique du Sud. Les Sud-Africains s’inquiètent que des gens du reste de l’Afrique viennent prendre leurs emplois. Je veux qu’ils se souviennent qu’ils ont une importante dette envers la Tanzanie et d’autres pays africains », dit-il.

Le circuit d’Afri Roots commence dans les effluves et la moiteur du marché aux poissons. Il continue au New Africa Hotel, lieu de rencontre prisé au début des années 1960 par les membres de l’ANC ou d’autres mouvements de libération.

L’étape suivante conduit à l’hôtel où Malcom X, militant des droits des Noirs américains, séjourna en 1964. Il est désormais transformé en immeuble de bureaux, très demandés dans la capitale économique.

Plus loin, au restaurant New Zahir, toujours animé à l’heure du déjeuner, le révolutionnaire cubain Che Guevara rencontrait en 1965 les rebelles congolais anti-Mobutu de Laurent-Désiré Kabila, pour préparer une campagne au Congo qui tournera court. Le « Che » repassera à Dar es Salaam quelque mois plus tard, après l’échec de son aventure congolaise.

A la fin de la visite, devant un verre de vesou, Mejah Mbuya regrette que son pays reste peu développé après avoir tant donné aux grandes luttes anticoloniales du XXe siècle. « La Tanzanie était comme une bougie. Elle a fourni de la lumière à d’autres qui avaient besoin d’espoir, mais s’est consumée ».

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Paris, toujours première destination touristique mondiale en 2013

Paris est restée la première destination touristique mondiale en 2013 avec 32,3 millions d’arrivées de touristes dans les hôtels de la capitale, a indiqué le Comité régional du tourisme Paris Île-de-France.

Malgré le contexte économique difficile, « 2013 constitue ainsi l’une des années de référence en termes d’arrivées touristiques », estime le comité dans un communiqué.

Près de 15,5 millions de visiteurs sont venus de l’étranger, une hausse de 8,2 % par rapport à 2012, « un chiffre exceptionnel, puisque le plus élevé depuis 10 ans », souligne le communiqué.

Dans le détail, ce sont les Britanniques qui ont été les plus nombreux, avec plus de 2,1 millions d’arrivées hôtelières dans la capitale l’an dernier.

La clientèle chinoise est devenue pour la première fois la clientèle asiatique la plus présente, avec 881 000 arrivées hôtelières (+52,6 %), devant les Japonais.

Par nationalité, dans le top 5 des visiteurs de Paris/Île-de-France en 2013 se retrouvent dans l’ordre : les Britanniques, les Américains, les Allemands, les Italiens et les Chinois.

Le comité note également une forte progression des arrivées hôtelières de touristes en provenance du Proche et du Moyen-Orient (+20,7 %).

En revanche, la baisse des arrivées de la clientèle française, amorcée en 2012, s’est fait « fortement ressentir » (-7,5 %).

Interrogés les 3 et 4 mars derniers, les professionnels du tourisme francilien sont 69 % à prévoir une amélioration de leur activité à moyen terme en 2014, précise par ailleurs le Comité régional du tourisme.

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Nigéria : future destination touristique tendance de l’Afrique

Initialement prévue en 2014, l’ouverture de l’hôtel Marriott sur la péninsule Victoria Island à Lagos, au Nigéria, devrait finalement avoir lieu en 2016. L’établissement, dont le chantier a été confié au cabinet Blue Water Development, devrait comprendre 315 chambres et 75 appartements aussi luxueux les uns que les autres. Le complexe, composé de deux tours de vingt étages, offrira à ses futurs clients un restaurant à son sommet un spa, une salle de gym ou encore un accès direct à la mer.

Si l’hôtelier américain a jeté son dévolu sur le Nigéria, il n’est pas le seul à croire dans le potentiel de cette destination africaine. D’après une étude réalisée par W Hospitality Group, d’autres enseignes ayant pignon sur rue investissent dans le pays. Mais c’est une bonne partie du continent qui suscite de l’intérêt. D’ici 2017, 320 000 emplois pourraient être créés en Afrique grâce à l’activité hôtelière.

Si, en Afrique du Nord, cinq nations sont concernées par le boom des constructions, en Afrique Subsaharienne, ils sont pas moins de 23 pays. Ces derniers devront se partager les 165 000 postes à venir. Le Nigéria arrive en tête avec 53 000 emplois, suivi par le Ghana (11 000).

Le pays a un potentiel touristique indéniable avec ses plages, la forêt sacrée d’Oshun ou encore le plateau de Jos.

La forêt sacrée d’Oshun
Au sud du Nigéria se trouve la forêt sacrée d’Oshun, censée être la dernière demeure de la divinité Oshun. Avec ses sculptures et autres sanctuaires, l’endroit est considéré comme un haut lieu de la culture du peuple yoruba.

Le plateau de Jos
Au centre du pays, le rendez-vous est pris sur le plateau de Jos (7000 km2), la seule région au climat tempéré du Nigéria. Au début du 20e siècle, la ville attirait à elle les expatriés en quête d’un lieu de villégiature. Ici, on apprécie les randonnées entre forêt et savane.

Le plateau Mambila
Le peuple Mambila vit dans la région des hautes terres de l’État de Taraba, plus précisément sur la montagne Chappal Waddi, considérée comme le point le plus élevé du Nigéria voire d’Afrique de l’Ouest. Cette communauté, qui a longtemps été isolée, vit en moyenne à 700 mètres d’altitude dans des espaces écologiquement préservés.

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Nouvelle attraction touristique inusitée en Chine

Une nouvelle attraction touristique pour le moins inusitée verra le jour en Chine, rapporte cnngo.com.

Il appert que le gouvernement chinois a décidé de revamper d’anciennes installations nucléaires afin d’en faire une attraction pour les touristes de passage, mais aussi pour favoriser le tourisme local.

Les autorités chinoises affirment vouloir dépenser un million de dollars pour la réfection des lieux, prétextant qu’il s’agira d’un grand succès touristique.

Et c’est possible, si l’on prend en considération que ces lieux sont chargés d’histoire et jusqu’à présent inaccessibles au grand public. Plusieurs touristes risquent donc d’être tentés de visiter une véritable « usine » nucléaire et de découvrir le processus de production des armes les plus destructrices connues de l’homme.

Rappelons que la Chine fait partie des pays qui ont signé le traité international de non-prolifération des armes nucléaires, en 1996, rendant plusieurs installations et usines de production d’armes obsolètes.

Le site du nom de Malan, de plus de 100 000 kilomètres carrés, se situe à un peu de moins de 400 kilomètres au sud-ouest d’Urumqui, une capitale provinciale.

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Le site olympique de Londres est désormais un attrait touristique

En effet, les guides touristiques de Londres ont décidé d’offrir un tour guidé du site du Parc olympique des Jeux 2012. La visite parle notamment des changements apportés à l’endroit, qui était auparavant un site industriel.

Proposée tous les jours de 11 h à 14 h, votre balade comprendra entre autres l’explication du choix de cette région, puis ce qu’il adviendra du Parc olympique éventuellement.

Vous amorcerez votre visite à la station de métro Bow, à Bromley. La durée totale est de 90 minutes, pour la modique somme de 6,5 euros par enfant et 12 euros par adulte.

Attention, il ne s’agit pas d’un musée à l’intérieur duquel vous pouvez circuler en talons hauts et complets chics. La tenue décontractée est de rigueur, vous parcourrez tout de même 2 km.

Le guide sera sans doute en mesure de vous raconter de nombreuses anecdotes dont vous n’aurez pas eu vent à la télévision.

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Un nouveau bateau touristique pour les Jeux de Londres en 2012

Londres avance dans ses préparatifs en vue des Jeux olympiques d’été 2012 dont elle sera l’hôte. Parmi les améliorations prévues au niveau des moyens de transport, elle pourra compter sur un nouveau bateau qui transportera jusqu’à 600 personnes à la fois.

Plusieurs des sites de compétitions seront situés à l’est de la capitale londonienne. Les organisateurs craignent donc que le réseau routier ne suffise parfois pas à transporter tous les spectateurs dans des délais raisonnables. L’utilisation de la Tamise est ainsi mise à contribution.

La nouvelle embarcation, qui est déjà en construction, coûtera 4 millions £. Elle comprendra un espace couvert climatisé avec vue panoramique à 360 degrés, deux bars et le pont supérieur sera à ciel ouvert.

Les organisateurs des Jeux olympiques pensent qu’à peu près 8 % des spectateurs, soit environ 150 000 personnes, arriveront aux différents événements en empruntant la Tamise.

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Un centre culturel et touristique audacieux mettra Bordeaux en valeur

Le projet d’envergure de la ville de Bordeaux ne laisse personne indifférent. Qualifié de toutes parts comme étant très audacieux, le futur Centre culturel et touristique du vin (CCTV) revêtira une forme architecturale qui rappelle curieusement le stade olympique de Montréal.

Cependant, comme l’explique Sudouest.fr, le design, signé par l’agence X-TU et les scénographes londoniens Casson Mann, promet innovation et originalité. Le CCTV, structure imposante de 10 000 mètres carrés, sera situé aux Bassins à flots, au bord de la Garonne, et comportera une vigie érigée à 45 mètres de hauteur. 
 
L’enveloppe du Centre culturel, composée de verre et de capteurs solaires colorés du champagne au rouge, ainsi que ses formes toutes en rondeurs, détone du style XVIIIe siècle de Bordeaux.
 
X-TU a déjà le musée de la préhistoire en Corée du Sud à son actif et travaille au projet du musée des civilisations à La Réunion. Quant aux scénographes, ils n’en sont pas non plus à leur premier centre culturel.

Le CCTV souhaite faire voyager ses invités au cœur de l’histoire du vin à travers les différentes civilisations, tout en exploitant leurs 5 sens. En plus de renouveler son contenu pour faire revenir les précédents visiteurs, le Centre culturel comprendra des salles de dégustation, un restaurant panoramique et une régie pour l’achat de vin.

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Les ATR inquiètes

Préoccupées par la crise économique, les Associations touristiques régionales (ATR) suggèrent au gouvernement Charest d’investir 25 millions de dollars dans une campagne de promotion visant à vanter les charmes de la Belle Province pendant deux ans.

« On doit agir immédiatement. Dans son prochain budget, le gouvernement du Québec doit considérer nos demandes. On parle de 300 000 emplois au Québec », a indiqué à La Presse le directeur général des ATR associées du Québec, M. Louis Rome.

En plus de cette promotion, les ATR associées recommandent que 5 millions supplémentaires soient versés par le gouvernement provincial afin d’améliorer les infrastructures et les produits touristiques québécois.

« On sait que le ministère du Tourisme s’implique déjà, mais ce qu’on leur dit, c’est que nous faisons face à un contexte extraordinaire qui commande des actions extraordinaires. On ne restera pas là les bras croisés, on veut agir », a conclu M. Rome.

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Ralentissement pour la location des résidences touristiques

Un sondage éclair, mené par La Presse, démontre que plusieurs Québécois remettent en question la location d’un chalet pour le temps des Fêtes.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce ralentissement de location touristique, dont la multiplication des chalets au cours des dernières années, la crise financière et la météo pas toujours clémente.

De tous ceux qui ont été sondés par le quotidien, aucun n’affichait complet pour les vacances de Noël. « Nous avons plus de chalets à louer pour Noël cette année que pour les années antérieures. Cependant, la saison s’annonce tout de même satisfaisante. Ce n’est pas catastrophique », a confié Nancy Hotte, copropriétaire des Chalets du lac Grenier.

Pour Nancy Demers, directrice générale des Chalets d’Émélie, la prolifération des chalets à louer peut expliquer ce ralentissement, citant en exemple la hausse de 32 % des demandes d’attestations de résidences de tourisme dans Lanaudière auprès de la Corporation de l’industrie touristique du Québec.