Il s’agit d’une méthode peu orthodoxe, mais les scientifiques ont réalisé qu’en combinant la toxine de la tarentule et un composé fluorescent, ils ont pu observer l’interaction entre les cellules chez l’humain.
Jon Sack a expliqué le fonctionnement de ce qu’il appelle sa sonde cellulaire. « Les canaux ioniques sont appelés les transistors de la vie parce qu’ils agissent comme des interrupteurs, générant une rétroaction électrique. Pour comprendre comment le système nerveux ou le cœur fonctionnent, nous devons savoir quels interrupteurs sont activés. »
Avec cette nouvelle méthode, les spécialistes en apprennent plus que jamais sur les interactions électriques et ont bon espoir d’appliquer celle-ci pour créer un dessin cartésien des connectivités cérébrales élémentaires.
Comme l’indique Bruce Cohen, un autre des chercheurs, « comprendre les mécanismes moléculaires du signal électrique des neurones est l’un des problèmes fondamentaux dans le décryptage des fonctions cérébrales ».
Selon Sack, c’est le potentiel de cette étude qui est merveilleux, puisqu’il trace la voie pour de nombreuses recherches. Il existe une grosse famille de toxines d’araignées qui s’attaquent à différents canaux ioniques, ce qui est prometteur.
La recherche a été publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.