Sous le radar de bien des médias depuis le début du forage de puits d’extraction de gaz de schiste, l’État de la Pennsylvanie voit sa capitale Philadelphie se faire attribuer le titre peu enviable de ville la plus toxique des États-Unis.
C’est en effet Philadelphie qui trône au sommet d’une étude menée par Forbes.com qui a analysé les indices de toxicité de l’eau, de l’air et de sites contaminés dans plus de 80 municipalités du pays.
Morgan Brennan de Forbes précise que « l’air de Philadelphie n’est pas très bon, mais d’autres villes sont pires qu’elle. Philadelphie possède toutefois plus de 50 sites contaminés, de l’eau de très mauvaise qualité et beaucoup d’émissions toxiques. »
Les villes de Bakersfield et Fresno en Californie se classent respectivement 2e et 3e, suivies de New York et Bâton-Rouge qui complètent dans l’ordre le top 5 des villes jugées les plus toxiques aux États-Unis.
Toutefois, Brennan met un bémol quant à cette analyse. « Ce n’est pas parce qu’une ville est jugée toxique que ses habitants sont exposés directement ou courent un risque de cancer relié aux émanations. »