De plus en plus de preuves démontrent que la stimulation de la production d’ovules par le biais de forts médicaments peut provoquer des anomalies dans les embryons et nuire à la santé de la mère, rapporte le Daily Mail.
Par la prise de ces médicaments, la femme court un risque accru de développer un syndrome de l’hyperstimulation ovarienne (SHO), une maladie rare et potentiellement mortelle qui peut aussi causer de l’insuffisance rénale et de graves problèmes respiratoires.
Le SHO est désormais l’une des plus grandes causes de mortalité maternelle en Angleterre et au Pays de Galles. Entre 1991 et 2007, 30 000 cas de cette maladie ont été enregistrés au Royaume-Uni, affirmait Geeta Nargund, professeure et chef du département de procréation médicalement assistée de l’hôpital St George à Londres, lors d’une conférence annuelle à Copenhague.
Selon elle, le Royaume-Uni, comme bien d’autres endroits dans le monde où la technique de fécondation in vitro est « agressive », devrait s’inspirer de pays comme la Hollande, la France et la Belgique qui adoptent une technique plus « douce » consistant à utiliser des médicaments moins forts.
Cette méthode peut réduire légèrement les chances de tomber enceinte, mais elle est moins dangereuse pour la santé et permet de mieux récupérer après les traitements.