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Traitement de fertilité : les embryons congelés plus efficaces

Les embryons congelés par les futures mamans sont conservés pour un usage ultérieur, au cas où le premier traitement ne fonctionne pas ou tout simplement pour agrandir la famille un peu plus tard.

Or, bien que la médecine hésitait en premier lieu à congeler des tissus aussi délicats que ceux d’un embryon, aujourd’hui, ceux-ci semblent les plus prometteurs pour le futur.

Les résultats de la recherche ont été dévoilés hier (3 septembre) lors du British Science Festival à Aberdeen. C’est le Dr Abha Maheshwari, responsable de la recherche, qui en a expliqué les grandes lignes. « Nous avons découvert que les grossesses menées à terme à partir d’embryons congelés étaient moins à risque, tant pour la mère que pour l’enfant. »

Cette recherche s’est étalée sur une grande période, rassemblant les constats de 11 études provenant du monde entier, impliquant plus de 37 000 grossesses dans le cadre de traitements de fertilité.

Notamment, les résultats indiquent que les nourrissons provenant d’embryons congelés étaient moins à risque de 30 % de naître petits ou prématurément, et les risques de décès dans les premiers jours chutaient de 20 %.

Quant aux femmes qui avaient été inséminées d’embryons congelés, une diminution du tiers des risques de complications pendant la grossesse, comme les saignements anormaux, a été clairement établie.

Le Dr Maheshwari affirme que cette découverte aidera grandement les couples à se sentir plus à l’aise avec la congélation dans le processus de fertilité.

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Vaste étude sur la FIV

La fécondation in vitro comporterait certains risques pour la santé de la femme. On lit donc sur Medscape les résultats d’une vaste étude, OMEGA, qui a évalué les risques encourus par le médicament utilisé lors d’une FIV.

C’est que l’emploi de ce médicament propre aux traitements de fertilité pourrait augmenter les risques de cancer des ovaires chez la femme. On a donc suivi près de 20 000 femmes qui avaient subi au moins 1 cycle de fécondation in vitro de 1983 à 1985.
 
D’autre part, un groupe de contrôle a aussi été suivi; il était formé de 6000 femmes qui n’avaient pas reçu ce type de traitement de fertilité.
 
Par rapport aux taux observés dans la population en général, les femmes qui avaient reçu au moins une fois un traitement de FIV étaient exposées à de plus forts risques de cancer des ovaires. Une telle augmentation n’a pas pu être relevée au sein du groupe de contrôle.
 
Les chercheurs de cette étude concluent donc que les traitements de stimulation de la fertilité pourraient augmenter les risques de tumeurs (malignes) des ovaires. Une hausse a particulièrement été présente au cours de l’année qui suivait la FIV.
 
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Un traitement de fertilité diminue-t-il la cognition?

Les résultats d’une recherche sur les conditions de la grossesse et la cognition chez l’enfant sont parus dernièrement dans BMJ. Incluant un peu plus de 18 000 enfants, elle a mis en relation la planification de grossesse, les traitements de fertilité et la cognition.

Les enfants qui ont participé à cette étude ont été suivis dès l’âge de neuf mois, puis à trois et cinq ans. Ils étaient évalués sur leurs aptitudes verbales, dont le vocabulaire, à trois ans, puis le même test était repris à cinq ans, avec plus de complexité. Leurs habiletés spatiales et non verbales étaient aussi évaluées à cette étape.

À la première lecture des résultats, une différence a été remarquée entre les enfants. Par exemple, ceux qui étaient nés d’une grossesse non planifiée accusaient des scores plus faibles à trois ans, soit équivalant à un retard de langage de quatre mois par rapport aux autres. Quant aux enfants nés à la suite d’un traitement de fertilité, ils ont eu des résultats plus bas dans les tests non verbaux.

Pourtant, il est ressorti de cette recherche que ni la planification de grossesse ni les traitements de fertilité n’ont d’influence sur la cognition. Toutes les différences observées ont été presque entièrement expliquées par des inégalités liées au statut socioéconomique.

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Une fausse couche influence les autres grossesses

Une récente étude parue dans l’American Journal of Obstetrics and Gynecology va à contre-courant de ce que l’on avait annoncé sur les fausses couches depuis quelques mois.

Si l’on considérait encore qu’une femme ayant vécu un avortement spontané n’était pas plus à risque que les autres quant à une nouvelle grossesse, cette nouvelle recherche donne une toute nouvelle perspective sur le sujet.

Ainsi, en regard des nouveaux résultats, une femme ayant fait une fausse couche courrait plus de risques, durant sa grossesse suivante, de souffrir de prééclampsie, de diabète ou d’hypertension.

De plus, pour tomber enceinte à nouveau, elle aurait plus souvent recours à un traitement de fertilité que les autres. Par la suite, son accouchement serait plus fréquemment prématuré, et la mortalité prénatale serait une plus grande réalité chez les femmes ayant vécu une fausse couche.

On soutient donc que les femmes qui subissent un avortement spontané devraient par la suite être suivies de près, afin que leur nouvelle grossesse se déroule bien.

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Grossesse imprévue et vocabulaire

Une étude parue dans BMJ fait le constat étonnant qu’une grossesse non prévue peut avoir certains effets négatifs sur le développement des aptitudes de l’enfant. La même recherche a aussi analysé certaines habiletés chez ceux nés d’un traitement de fertilité.

Il semble tout d’abord qu’un bébé né de façon imprévue tendrait à avoir un vocabulaire plus pauvre et de plus faibles aptitudes spatiales et non verbales que les autres.

Remarquons toutefois que dans la majorité de ces cas, ces retards et faiblesses sont dus aux circonstances désavantageuses de la naissance.

Quant aux bébés nés d’un traitement de fertilité, aucun de ces effets n’a été remarqué. Toutefois, il semble que plus longtemps une femme aura tenté de tomber enceinte (ou dans le cadre d’une procréation assistée), plus un bébé sera enclin à vivre des problèmes de santé.

Parmi ceux-ci, nous connaissons la naissance prématurée, le faible poids de naissance et les anomalies cognitives. Les aptitudes cognitives peuvent aussi être atteintes, mais dans un très faible nombre des cas.

L’échantillon de départ comprenait 12 000 enfants anglais nés entre 2000 et 2002. Mentionnons finalement qu’au Royaume-Uni, on estime à 30 ou 40 % le nombre de grossesses non planifiées.

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L’âge joue un rôle dans les traitements de fertilité

Si elle suit un traitement de fertilité avant ses 38 ans, une femme aurait plus de chances de mener sa grossesse à terme.

En fait, en passant d’avant 37 ans à entre 38 et 40 ans, les taux d’avortement spontané, de fausse couche et de perte du fœtus durant le 1er trimestre basculent abruptement. Ils passent respectivement de 8,5 %, 6,8 % et 16,9 % à 13,8 %, 16,6 % et 33,8 %.

Mentionnons que ces chiffres correspondent à un traitement de fertilité particulier, celui-ci consistant en l’extraction d’au moins 11 ovules des ovaires des femmes lors d’une stimulation de cycle ovarien.

Basés sur des données recueillies de 1992 à 2009, ces résultats obtenus par le Centre de médecine reproductive UZ Bruxelles proviennent de 23 354 cycles de stimulation.

Les chercheurs ont présenté leurs découvertes dernièrement lors du congrès annuel de l’European Society of Human Reproduction and Embyology, rapporte Medical News Today.

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Plus de garçons avec les traitements de fertilité?

Selon une recherche parue dans la publication BJOG, An International Journal of Obstetrics and Gynaecology, les femmes désirant être mères qui suivent des traitements de fertilité sont plus sujettes de donner naissance à un garçon plutôt qu’à une fille.

Une de ces méthodes communément utilisées fait que les chances d’accoucher d’un garçon seraient d’environ 5 % plus élevées, d’après une étude australienne ayant étudié les cas de plus 13 000 bébés éprouvettes.

Les mères en devenir qui se sont soumises à la fécondation in vitro, où l’embryon est implanté dans l’utérus de cinq à six jours après la fécondation, ont eu un petit garçon dans 56,1 % des cas. En comparaison, le nombre moyen de garçons pour 100 naissances en Australie représente 51,5 %.

Les chercheurs ne savent pas si les traitements de fertilité ont une influence active sur le sexe ou si ces résultats découlent de causes naturelles.

Toutefois, au jour 5 ou 6 après la fécondation, les embryons mâles ont tendance à avoir connu une croissance plus rapide que les embryons femelles. Les scientifiques croient que cela pourrait signifier que les embryons mâles à ce stade sont plus susceptibles d’être sélectionnés pour l’implantation.