La thérapie hormonale intermittente s’avèrerait peu efficace chez les patients en stade avancé de cancer de la prostate, rapporte The National Library of Medicine.
Le traitement, qui vise à faire baisser les taux de testostérone et ainsi ralentir la progression des tumeurs, ne semble pas obtenir les résultats escomptés lorsqu’il est administré de façon intermittente, selon une vaste étude.
Pire encore, selon plusieurs chercheurs, dont l’auteure principale de l’étude, Maha Hussain, ce genre de traitement peut même nuire au patient et à ses chances de rémission.
« Les bienfaits de la thérapie hormonale intermittente ne sont pas clairs. En termes de taux de survie, ce n’est pas meilleur », déclare Dre Hussain.
De plus, ce genre de traitement est très difficile à supporter et entraîne de nombreux effets secondaires graves chez les patients.
« Les patients ressentent des symptômes troublants comme des bouffées de chaleur, un gain de poids, une masse musculaire amoindrie et une perte de libido », explique en conclusion Maha Hussain.
Il y a cependant de l’espoir, car d’autres observateurs et chercheurs croient que les spécialistes sont sur le point de rendre le cancer de la prostate aussi traitable que la haute pression ou le diabète.