Medicalnewstoday.com rapporte les résultats d’une récente expérience des physiciens et du personnel du Moffitt Cancer Center. Ceux-ci ont à cœur le traitement du cancer de la peau chez les jeunes. Ils mettent en lumière une nouvelle évidence : le cancer se présente différemment chez l’enfant, et de même, il répond différemment aux traitements.
Par exemple, au même stade du cancer, les métastases au niveau des ganglions lymphatiques sont beaucoup plus présentes chez l’enfant, alors qu’elles sont difficilement détectables chez l’adulte.
En outre, selon le principal auteur de la recherche, le Dr Vernon K. Sondak, avec un traitement médical agressif, et même lors d’une chirurgie, l’enfant au même stade de la maladie que l’adulte répond beaucoup mieux.
Sondak s’inquiète quant à l’augmentation du nombre de mélanomes chez les jeunes enfants. Il donne l’alerte aux chercheurs et médecins traitants. « Nous sommes d’avis que la plupart des patients en pédiatrie chez qui on détecte des mélanomes devraient se voir offrir une biopsie des ganglions lymphatiques sentinelles ».
« Mais plus encore, il est essentiel de sensibiliser les parents à la protection solaire de leur enfant, et ce, dès la naissance », insiste le Dr Vernon K. Sondak.
La recherche est publiée dans l’édition du mois d’août des Annals of Surgical Oncology.
(PARIS-AFP) – Un traitement contre une forme rare de mucoviscidose, le Kalydeco, est disponible en France, grâce à une procédure d’autorisation temporaire accordée par l’agence du médicament (Ansm).
Ce traitement de la société Vertex avait reçu en mai un avis favorable du Comité d’évaluation des médicaments à usage humain (CHMP) de l’agence européenne du médicament (EMA) et a reçu depuis le feu vert de Bruxelles pour sa commercialisation.
Le Kalydeco (ivacaftor), bénéficiant du statut de « médicament orphelin », car s’adressant à une maladie rare, concerne les patients âgés de six ans et plus, atteints de mucoviscidose et porteurs d’une mutation génétique spécifique dans le gène CFTR, dite G551D.
La mucoviscidose est une maladie génétique, affectant les poumons et d’autres organes, responsable d’une mortalité précoce.
Sur les quelque 60 000 personnes touchées par la mucoviscidose en Europe, Vertex estime à 1 100 le nombre de patients victimes de cette forme de la maladie qui pourraient bénéficier de ce traitement.
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(AFP) – Devant la multiplication inquiétante des cas de tuberculose résistante aux traitements, un cocktail inédit d’antibiotiques s’est montré prometteur en essai et d’un coût très réduit, élément important pour cette maladie affectant surtout les pays pauvres.
« Cette nouvelle combinaison de médicaments tue plus de 99 % des bactéries de tuberculose dans les expectorations des patients dans les deux semaines suivant le début du traitement », a expliqué Mel Spigelman, président de l’organisation TB Alliance, à l’occasion de la publication d’un article sur ce nouveau cocktail.
Les résultats d’un essai « en phase II » pour la nouvelle combinaison « suggère » que les traitements pourraient être réduits à « 4 mois et peut-être un peu moins », contre de six à trente mois pour les traitements actuels, selon le responsable de TB Alliance, organisation à but non lucratif qui a pour objectif de trouver des médicaments plus efficaces contre la tuberculose.
Ces résultats sont encourageants devant une maladie en forte recrudescence dans les pays pauvres, d’autant que le nouveau traitement potentiel aurait un coût bien inférieur « de l’ordre de 90 % » aux traitements existants, selon M. Spigelman.
Avec 9 millions de nouveaux cas chaque année et 1,4 million de morts par an, la tuberculose est la deuxième cause de mortalité par maladie infectieuse derrière le sida. Ces deux maladies sont d’ailleurs souvent associées.
La nouvelle combinaison, baptisée PaMZ, consiste en l’association d’un « candidat médicament » pour le traitement de la tuberculose dont le nom de code est PA-824 avec la moxifloxacin, un antibiotique déjà existant et approuvé pour d’autres maladies infectieuses que la tuberculose, et la pyrazinamide, un antibiotique déjà utilisé contre la maladie.
Le fait de traiter avec une seule combinaison des formes conventionnelles et des formes résistantes permettrait en outre de simplifier les traitements anti-tuberculose à l’échelle mondiale, selon ce pneumologue qui signe un article sur l’essai dans la revue médicale The Lancet.
(Relaxnews) – Le Comité des médicaments à usage humain (CMUH) de l’Agence européenne du médicament (EMA) recommande de limiter la durée des traitements à base de calcitonine.
Cette requête intervient à la suite de la réalisation d’essais cliniques, montrant un risque accru de cancer lors de l’usage de ces médicaments à long terme. Le CMUH a soumis cette réclamation à la Commission européenne, qui décidera d’adopter ou non cette restriction d’indication.
De nombreux essais cliniques font état d’un risque de survenue de cancer multiplié par 0,7 à 2,4 % chez les patients traités par des médicaments à base de calcitonine à long terme, par rapport à ceux traités par placebo.
Devant ce constat, l’Agence européenne du médicament demande de limiter la durée des traitements à base de cette spécialité. « Un traitement par calcitonine devra désormais être limité à la durée la plus courte possible, avec la dose efficace la plus faible possible », indique l’autorité sanitaire.
Le CMUH recommande également de restreindre l’usage de calcitonine au traitement de seconde intention chez les patients atteints de la maladie de Paget. Si la Commission européenne adopte cette proposition, seuls les patients ne répondant pas aux autres traitements pourront bénéficier d’une prise en charge par calcitonine.
(Relaxnews) – À l’occasion de la XIXe Conférence internationale sur le sida, qui se déroule à Washington jusqu’au 27 juillet prochain, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) encourage la prophylaxie, un traitement antirétroviral par voie orale, pour les personnes VIH-négatives exposées à un risque élevé d’infection.
Reposant sur les résultats d’essais cliniques, cette proposition tient compte du fait que ce traitement est sans risque pour les usagers et efficace contre le VIH.
D’après l’OMS, le traitement antirétroviral par voie orale appelé prophylaxie permet de lutter efficacement contre le VIH chez les personnes n’étant pas infectées par la maladie, mais étant exposées à un risque élevé d’infection.
Une étude sur la prophylaxie avant exposition conduite au Kenya et en Ouganda a montré que ce traitement permettait de réduire les infections à VIH d’environ 40 % chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes, et jusqu’à 73 % chez les personnes prenant régulièrement le traitement.
« Les différents résultats obtenus dans ces études mettent en évidence les bienfaits potentiels de la prophylaxie avant exposition, mais soulignent également la nécessité de l’associer à l’usage régulier du préservatif. Ils montrent également l’importance du dépistage fréquent du VIH, des conseils et du traitement des infections transmissibles sexuellement », explique l’OMS en marge de la XIXe Conférence sur le sida.