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L’apnée du sommeil et ses conséquences sur les enfants

L’ablation des végétations et des amygdales, suivie d’un traitement par pulvérisation nasale, a permis d’améliorer la qualité de vie de jeunes souffrant du syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS).

L’efficacité de ce genre de traitement a été démontrée en comparant des résultats par IRM à des tests neuropsychologiques qu’ont effectués des petits souffrant du SAOS, avant et six mois après le traitement.

« Lorsque le SAOS est pris en charge de manière précoce, cela peut inverser les lésions cérébrales aux neurones et apporter une amélioration plus rapide dans l’hippocampe, la station de relais pour les fonctions exécutives, l’apprentissage et la mémoire », a déclaré le Dr Halbower, auteur de l’étude et professeur agréé au Centre du sommeil des enfants de l’Hôpital du Colorado, qui avance que son étude est la première à faire un tel constat.

Le spécialiste mentionne l’importance de diagnostiquer et de traiter tôt un problème d’apnée du sommeil chez l’enfant pour éviter que les fonctions d’exécution et les capacités cognitives du cerveau des petits soient touchées.

Les conclusions du Dr Halbower ont été présentées lors de la Conférence internationale de l’American Thoracic Society à San Francisco, rapporte SantéLog.

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Un vaporisateur nasal à base d’ocytocine pour traiter l’autisme?

Dans les années 90, des recherches ont révélé que les personnes autistes ont tendance à avoir des taux d’ocytocine plus bas dans leur sang.

Une étude à petite échelle, sur sept enfants autistes, effectuée par des chercheurs de l’Université Yale a démontré que les régions du cerveau connues pour être impliquées dans le bon fonctionnement avec le monde social ont été plus actives chez des enfants autistes qui ont utilisé un vaporisateur nasal contenant de l’ocytocine une seule fois que ceux qui ont reçu le placebo.

Pour arriver à ces conclusions, l’activité du cerveau d’enfants autistes a été observée par IRM, et les petits ont répondu à des tests qui concernaient la sociabilité.

Bien que considérablement intéressants, ces résultats ne sont pas suffisants pour justifier l’utilisation de l’ocytocine dans la pratique clinique de l’autisme aujourd’hui.

Les chercheurs mettent en garde que l’ocytocine ne pourrait pas devenir une solution miracle et faire disparaître la maladie.

Toutefois, prouvée comme efficace pour le bon développement des relations interpersonnelles chez l’humain, l’ocytocine pourrait être combinée à des thérapies comportementales avec des spécialistes pour faire en sorte que l’enfant autiste communique mieux et développe ses capacités en lecture.

Les études vont se poursuivre à plus grande échelle avant d’être publiées dans une revue médicale.

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Autisme : les parents font-ils confiance aux pédiatres?

C’est ce qu’ont avoué les pédiatres et parents ayant un enfant autiste interrogés dans le cadre de l’étude menée par la Dre Susan Levy, qui dirige le Centre régional de recherche sur l’autisme à l’Hôpital pour enfants de Philadelphie.

En matière de traitements, les parents seraient davantage portés à se fier à eux-mêmes et à se renseigner dans leur entourage pour trouver des spécialistes et des ressources communautaires, au lieu d’aller rencontrer un pédiatre. Un cheminement indépendant qui peut s’avérer stressant, complexe et déroutant, affirment les spécialistes en autisme.

Les parents ajoutent qu’il arrive fréquemment qu’ils se tournent vers un traitement alternatif pour aider leur jeune, mais qu’il est difficile de parler de ce choix avec les médecins. Ces derniers semblent souvent fermés à la médecine douce ou complémentaire.

Lors d’une récente réunion médicale à Toronto, des experts en autisme ont proposé qu’une formation spéciale soit offerte aux pédiatres pour qu’ils soient au moins aptes à diriger les petits patients aux bons endroits et aux bonnes ressources.

Les cliniques pédiatriques pourraient ainsi servir de « pôle central » où le pédiatre ferait la gestion de tous les aspects des soins de l’enfant, la réception des rapports, des consultations avec des spécialistes, et aiderait les parents à intégrer les traitements spécifiques selon le développement global de l’enfant.

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Une prise de sang pour dépister la dépression post-partum?

Environ une femme sur sept développe des symptômes de dépression deux semaines après l’accouchement, déclare le professeur en médecine moléculaire Dimitris Grammatopoulos de l’Université de Warwick, qui a présenté sa recherche au Congrès international d’endocrinologie cette semaine.

La dépression postpartum étant beaucoup plus grave que le « baby blues » — qui est de plus courte durée et moins intense —, elle peut provoquer des problèmes, tant chez les parents que les enfants.
 
C’est en observant des variantes génétiques spécifiques (BCL1 et rs242939), qui contrôlent l’activité de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien libérant un certain nombre d’hormones dans le sang pour gérer les fonctions vitales du corps, que les chercheurs se sont aperçus que tout comme la dépression, la dépression postnatale était associée à un bouleversement hormonal.
 
En effet, parmi les 200 participantes enceintes qui ont fait le test de l’Edinburgh Postnatal Depression Scale (EPDS), lors de leur premier rendez-vous prénatal et de nouveau deux à huit semaines après avoir donné naissance, celles qui avaient le plus de risques de développer la dépression post-partum étaient génétiquement plus sensibles aux facteurs environnementaux qui déclenchent la dépression.
 
Grâce à ce constat, les chercheurs croient dorénavant être sur la bonne voie pour développer un test sanguin qui permettra de détecter précocement la maladie et concevoir un traitement médical approprié aux femmes concernées.
 
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Les chevaux à la rescousse de l’autisme?

L’équithérapie, voilà le nom que porte l’initiative développée par l’Américain Rupert Isaacson, un père dont le fils a été diagnostiqué autiste en 2004, à l’âge de deux ans.

Cette méthode repose sur l’effet efficace et apaisant de la balance, une fois assis sur le cheval, qui permet notamment de produire des ocytocines, décrit Isaacson au journal Le Figaro.

Il ajoute que les chevaux ne sont peut-être pas la solution pour tous les enfants autistes, mais que chacun doit trouver l’élément, la passion ou la méthode qui favorisera le bien-être du jeune. « Si l’enfant aime grimper, il faut lui faire la leçon en haut d’un arbre. S’il aime l’eau, il peut apprendre l’arithmétique dans une piscine », suggère-t-il.

Il y a quelques années, ce père a été grandement épaté de voir à quel point son fils, en compagnie de la jument Betsy, se sentait plus en confiance et s’ouvrait tranquillement, mais sûrement à la bête.

En plus de donner des conférences et des entrevues dans divers pays, Rupert Isaacson a sa propre fondation qui propose des stages équestres aux personnes autistes. Il a aussi écrit le livre intitulé L’Enfant cheval, qui a été le sujet du documentaire The Horse Boy paru aux États-Unis.

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Le traitement de l’hépatite c augmente les risques de dépression

Déjà avant d’entamer un traitement contre l’hépatite C, certains patients sont déprimés, mais l’International Journal of Interferon, Cytokine and Mediator Research rapporte que les risques de dépression chez les patients sont accrus de 10 à 40 % avec le traitement par interféron.
 
Les interférons pégylés combinés avec les antiviraux donnent un taux de guérison durable et aident à soulager les douleurs musculaires et articulaires, en plus de réduire aussi la fatigue. Seulement, les risques de dépression et de pensées suicidaires sont accrus.
 
Le problème est que les antidépresseurs ne fonctionnent pas toujours pour aider les patients.
 
Il est donc important d’avoir un suivi médical adéquat afin de maximiser les chances de guérison et permettre aux patients de bien vivre sans être déprimés.
 
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Un nouveau traitement moins douloureux contre le cancer de la thyroïde

L’étude, publiée dans l’édition du 3 mai du New England Journal of Medecine, a été faite avec quatre stratégies par l’iode 131 après une chirurgie complète de la thyroïde pour tous les patients atteints de la maladie à faible risque.

À l’issue de cette recherche, les experts ont trouvé que l’une de ces stratégies est mieux tolérée et a une dose moins grande d’irritation pour l’organisme.

Le traitement habituel après une chirurgie complète était un sevrage prolongé en hormone thyroïdienne qui induisait une hypothyroïdie avec des effets secondaires désagréables et incommodants.

Le nouveau traitement consiste plutôt à administrer la thyroxine, l’hormone thyroïdienne, pour compenser l’absence de la glande elle-même, retirée durant la chirurgie. On procède donc à une injection intramusculaire de TSH humaine recombinante durant 2 jours. À la suite de ces injections, on administre 30 millicuries d’iode 131.

Rappelons que les rayons X dentaires augmentent les risques de développer un cancer de la thyroïde. Les chercheurs affirment que les personnes exposées à ce type de radiographies sont dix fois plus à risques que les personnes n’ayant jamais eu ce type d’examen.

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Mauvais comportement infantile : faut-il blâmer le parent?

« Il est important de comprendre que même si elles peuvent ressembler à des problèmes de comportement, les maladies mentales sont un trouble du développement du cerveau », explique le Dr Thomas Insel, directeur de l’Institut national de la santé mentale (NIMH) et conférencier à l’American Academy of Pediatrics’ Presidential Plenary qui a eu lieu à Boston.

Mentionnons que les maladies mentales infantiles sont le problème et la lacune numéro un aux États-Unis et au Canada, selon l’Organisation mondiale de la santé.

Selon le Dr Insel, l’une des raisons qui font en sorte qu’il est difficile d’aider les enfants devenus adolescents et adultes à guérir d’une maladie mentale, c’est que le diagnostic a été posé trop tard.

Selon lui, les pédiatres devraient être plus documentés et prêts à détecter les troubles mentaux précocement afin de s’assurer que les enfants se fassent soigner le plus tôt possible. « Il s’agirait là de la première ligne de défense », dit-il.

Bien que les questionnaires auprès de patients soient encore la méthode la plus utilisée et la meilleure pour détecter un problème psychologique et psychique, de plus en plus de tests cognitifs et génétiques pourront être effectués au cours des prochaines années.

« L’avenir de la maladie mentale doit être défini, car autrement, nous ne serons jamais en mesure de traiter les comportements séparément de la personne », affirme le Dr Insel.

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Potins

La première sortie de Demi Moore après son traitement

La fête était donnée et organisée par la directrice de la rédaction du magazine InStyle, Ariel Foxman, pour soutenir l’animatrice britannique Amanda De Cadenet, une amie de Moore.

Le but de la soirée était de célébrer le lancement de l’émission d’entrevues The Conversation le 26 avril prochain. D’ailleurs, Moore est la productrice exécutive ainsi que l’inspiration de l’émission de De Cadenet.

« Les conversations que Demi et moi avons eues quotidiennement reflètent réellement les questions que je poserai sur le plateau. […] L’esprit de l’émission concerne les femmes qui se soutiennent entre elles, donc [travailler avec Demi] était génial », a dit De Cadenet à People.

Rappelons qu’avant cette sortie, Demi Moore était restée loin des médias. Depuis son retour de vacances avec des amis en mars, elle se serait concentrée sur sa carrière et aurait tenté d’aller de l’avant dans sa vie.

L’actrice de 49 ans a même écrit sur Twitter qu’il serait temps pour elle de changer son nom de page, qui est toujours @mrskutcher, et a demandé des suggestions à ceux qui la suivent.

Rappelons qu’à la suite de sa séparation de l’acteur Ashton Kutcher, Demi Moore aurait eu des problèmes de santé. Elle a fait des convulsions et été hospitalisée après avoir consommé une substance non identifiée.

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Les ultrasons pour traiter le cancer de la prostate

Les chercheurs anglais ont utilisé depuis quelques années cette technologie afin de détruire localement par la chaleur des types de cancers moins agressifs et peu répandus dans le corps.

Cette étude, réalisée sur 41 hommes atteints par le cancer de la prostate, a eu des résultats très concluants. En fait, après le traitement d’un an, 39 d’entre eux ne montraient plus de signes de la maladie.

De plus, ce type de traitement n’aurait pas d’impact sur la vie sexuelle des patients, qui est affectée par les autres traitements comme la chimiothérapie et la radiothérapie. Également, le traitement par ultrasons ne causerait pas d’incontinence urinaire.

« Nous pensons que les hommes avec un cancer de la prostate pourront bénéficier de ce traitement […] qui entraîne très peu d’effets secondaires, ce qui signifie une amélioration notable pour leur qualité de vie », dit le docteur de l’University College London, Hashim Ahmed.

Rappelons que le cancer de la prostate serait le plus répandu au Canada avec 610 cas pour 100 000 personnes. Aussi, les chercheurs ont constaté que les hommes qui avaient eu une circoncision avant leur première relation sexuelle avaient 15 % moins de chances de contracter un cancer de la prostate.