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Trouble obsessionnel compulsif : les mères critiquent leurs enfants

Selon l’Académie américaine de psychiatrie infantile et des adolescents, un enfant sur 200 souffre d’un trouble obsessionnel compulsif.

Une nouvelle étude de la Case Western Reserve University, parue dans la revue Child Psychiatry & Human Development, vient de révéler que les mères des enfants atteints d’un TOC seraient beaucoup plus exigeantes et critiques envers leur enfant qu’elles le sont pour un autre jeune dans la famille.

Selon les chercheurs, cette critique parentale serait également liée à de moins bons résultats et une moins bonne collaboration de l’enfant, après le diagnostic et pendant le traitement.

Les risques de rechute seraient d’ailleurs plus élevés pour les enfants dont la mère persiste à vouloir leur faire perdre leurs pensées répétitives qui mènent à l’anxiété et qui les poussent à avoir des routines exigeantes ou des comportements qui peuvent sembler étranges.

Selon les chercheurs, « la critique des parents peut être une réaction à l’anxiété de l’enfant. Cette recherche ne tente pas de rendre le parent responsable du TOC de l’enfant. Toutefois, la relation entre les parents et les enfants souffrant de TOC est importante et devrait être une priorité pour favoriser le traitement. Les parents peuvent aider les enfants souffrant de TOC à aller mieux ».

Les parents devraient donc essayer de reconnaître les symptômes, cesser de voir les routines extrêmes de l’enfant comme « une phase » ou un entêtement et avouer qu’il y a un problème.

Pour arriver à leurs conclusions, les chercheurs ont filmé des entretiens et posé des questions à 62 couples mère-enfant, juste avant le début du traitement pour un TOC.

Les enfants atteints de TOC ont clairement affirmé avoir l’impression de recevoir moins de gestes d’affection de la part de leurs parents que leurs frères et sœurs.

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Un traitement à base d’herbes causerait le cancer

Les Actes de l’Académie des sciences américaines rapportent qu’un ingrédient toxique de certains traitements à base de plantes pourrait être à l’origine de la moitié des cas de cancers du système urinaire à Taïwan.
 
Cet ingrédient est l’acide aristolochique, que l’on retrouve naturellement dans les plantes de la famille des aristoloches. On utilise beaucoup cet acide en Asie dans des traitements de perte de poids, ou encore pour soulager les douleurs articulaires et les maux d’estomac.
 
Bien que les vertus de cet acide soient louangées depuis des millénaires, nous savons maintenant qu’il peut entraîner le cancer du système urinaire ou du rein.
 
À Taïwan, où le tiers de la population utilise des médicaments contenant de l’acide aristolochique, la prévalence du cancer du système urinaire et du rein est quatre fois plus élevée.
 
Plusieurs pays ont interdit l’utilisation de cet ingrédient, mais comme les produits sont largement distribués par Internet, les gens continuent d’en ingérer beaucoup.
 
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Un bus pour se remettre des lendemains de veille à Las Vegas

Dès le 14 avril, Las Vegas accueillera le prototype du Hangover Heaven, une idée révolutionnaire de l’anesthésiste Jason Burke, rapporte le DailyMail.

Le concept consiste à administrer une bonne dose de vitamines, médicaments et acides aminés aux victimes de leurs excès, le tout en roulant à travers les quartiers les plus fréquentés de Vegas.

Ce traitement hors du commun, selon Burke, peut amenuiser de 90 % les symptômes de la gueule de bois en 45 minutes.

« Une fois dans le bus, notre physicien demandera un résumé de votre historique médical et évaluera la sévérité de vos symptômes », explique Burke.

Deux types de traitements seront offerts. Le premier, Redemption, consiste en une réhydratation par intraveineuse au coût de 130 $, tandis que Salvation viendra en prime avec des médicaments antinauséeux et anti-inflammatoires, pour 200 $.

Hangover Heaven compte aussi offrir les traitements à domicile, moyennant un coût de 400 $.

Le bus comporte deux grandes sections ainsi que six couchettes. Il est possible pour les passagers d’appeler le chauffeur du bus et de lui demander de passer les prendre à des endroits précis ou encore de le localiser sur son site internet.

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Un vaccin contre l’asthme?

En ce moment, il n’existe aucun traitement pour guérir l’asthme, mais on peut en traiter les symptômes.
 
Cependant, les chercheurs de l’Inserm et du CNRS seraient sur le point de faire une grande avancée dans le domaine, avec un vaccin.
 
Leur vaccin expérimental, injecté de façon intramusculaire, a démontré son efficacité sur des souris.
 
Ce vaccin consiste en un nanovecteur, une sorte de « taxi moléculaire » qui transporte une séquence d’ADN de l’allergène le plus courant, le Derf1, véhiculé par les acariens.
 
Ainsi, il est possible d’apporter le traitement directement dans les cellules musculaires, réduisant donc l’hypersensibilité et l’inflammation.
 
Soulignons que l’asthme allergique touche 300 millions de personnes dans le monde et fait 250 000 victimes annuellement.

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Dix indices pour détecter l’autisme chez un bébé

« Les parents sont l’élément clé. Ils doivent être sensibles aux signes et être de bons observateurs, car même si un diagnostic de TSA (troubles du spectre autistique) se fait habituellement vers l’âge de trois ans, certains enfants commencent à montrer des signes de retard du développement avant l’âge d’un an », explique la Dre Rebecca Landa, directrice du Centre d’autisme et troubles connexes au Kennedy Krieger Institute de Baltimore.

Elle encourage les parents à jouer et être en contact énormément avec leurs enfants entre 6 et 12 mois.

Ses recherches, au cours des 10 dernières années, ont établi que les signes suivants ont été liés à un diagnostic de TSA ou autres troubles de la communication ou motricité qui pouvaient être confirmés dès l’âge de 14 mois. Dre Landa rappelle aux parents de ne pas hésiter à faire appel à leur médecin ou pédiatre aussitôt qu’ils ont un soupçon.

1. L’enfant sourit rarement lorsque des personnes l’approchent.

2. L’enfant essaie rarement d’imiter des sons et des mouvements, comme sourire et rire lors de simples échanges sociaux.

3. Le babillage est retardé ou peu fréquent.

4. L’enfant ne répond pas à son nom et aucune amélioration ne se fait entre 6 et 12 mois.

5. L’enfant ne fait aucun geste pour communiquer à l’âge de 10 mois.

6. L’enfant n’établit pas vraiment de contacts avec les yeux.

7. L’enfant recherche rarement votre attention.

8. L’enfant raidit à plusieurs reprises les bras, les mains et les jambes, fait des mouvements du corps inhabituels, tels que la rotation des mains, adopte des postures inhabituelles ou des comportements répétitifs.

9. L’enfant ne va pas vers vous aisément quand vous lui ouvrez les bras.

10. Le retard dans le développement moteur, incluant pour se retourner, pour se soulever et pour ramper.

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Cancer : trop peu de femmes préservent leur fertilité

Une nouvelle étude de l’Université de Californie à San Francisco suggère que les femmes qui sont en âge de procréer et qui ont un cancer ne reçoivent pas assez de renseignements sur les différentes méthodes de préservation de la fertilité pendant le traitement d’un cancer.

C’est en interrogeant 1041 femmes âgées de 18 à 40 ans, qui ont reçu un diagnostic de cancer entre 1993 et 2007, que les chercheurs ont découvert que seulement 4 % des femmes avaient pris des mesures pour préserver leur fertilité.

Parmi le groupe, 918 ont reçu des thérapies contre le cancer (chimiothérapie, radiothérapie pelvienne, chirurgie pelvienne ou greffe de moelle osseuse) qui pouvaient nuire à leur fertilité.

Il a été indiqué que 61 % d’entre elles ont reçu des conseils de leur médecin ou d’autres spécialistes sur les risques que pouvait engendrer le traitement du cancer sur leur fertilité.

La bonne nouvelle, c’est que la proportion de patientes qui a pris des mesures pour préserver la fertilité est passée de 1 % en 1993 à 6 à 10 % en 2005-2007, selon l’étude publiée dans la revue Cancer.

Toutefois, il semblerait que les femmes de race blanche, hétérosexuelles et avec un niveau d’éducation collégial ont été plus concernées que les autres par les options de préservation.

Ces chiffres trop bas sont le reflet d’une situation anormale pour les chercheurs, qui concluent que la congélation d’embryons ou d’une portion du tissu ovarien ou encore la présentation d’autres stratégies pour épargner les ovaires durant le cancer devraient être suggérées à toutes les femmes, qui doivent souvent prendre des décisions trop rapidement avant le début ou pendant un traitement.

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Les antihypertenseurs aident peu les enfants dialysés

« Un enfant de moins de 12 ans sous dialyse a environ les mêmes problèmes cardiovasculaires qu’une personne de 80 ans en phase terminale qui n’est pas atteinte d’insuffisance rénale », explique Sriram S. Narsipur de l’Université d’État de Syracuse.

Six mois après le début de la dialyse, 67,9 % des patients pédiatriques atteints d’insuffisance rénale terminale (IRT) souffraient d’hypertension qui était soit non contrôlée ou non traitée, selon Susan M. Halbach et ses collègues du Centre hospitalier pour enfants de Seattle.

Par la suite, parmi ces petits patients, 57,8 % ont reçu des antihypertenseurs, rapporte le numéro d’avril de Pediatrics. Malgré cette prise de médicament régulateur, les chercheurs ont constaté que l’hypertension demeure un problème pour les enfants traités par hémodialyse.

Même si la prescription d’antihypertenseurs semble plus ou moins avoir d’effets sur la santé, entre 1992 et 2008, l’utilisation de médicaments antihypertenseurs chez les enfants en dialyse a augmenté de 52 à 67 %.

Des analyses et des recherches supplémentaires devront être réalisées, car cette dernière étude fait remarquer que les conséquences cliniques de l’hypertension chez les enfants qui sont sur dialyse ne sont pas encore claires.

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Bébés prématurés : insuline et glycémie font-elles bon ménage?

Jane M. Alsweiler de l’Université d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, et ses collègues ont découvert qu’un contrôle glycémique strict ne permet pas de réduire significativement l’hyperglycémie chez les prématurés et ainsi de sauver des vies. Ils vont jusqu’à dire que cela peut même nuire à certains aspects de la croissance.

Comparativement à d’autres bébés nés avant terme qui n’ont pas été traités avec l’insuline, ceux ayant reçu l’hormone ont eu un gain de poids supplémentaire et une plus grande circonférence de tête.

Cela peut être préoccupant en ce qui concerne des troubles neurologiques et une augmentation de la masse grasse plutôt que de la masse maigre. Une croissance plus lente et moins linéaire a également été remarquée par les chercheurs, qui dévoilent leurs résultats dans le numéro d’avril de Pediatrics.

« L’insuline ne peut pas être un traitement sûr et efficace pour les nouveau-nés prématurés hyperglycémiques », croient les spécialistes, qui ajoutent que cela peut accroitre leur risque de maladies cardiovasculaires à long terme.

Plus de la moitié des enfants nés pesant moins de 1500 g développent une hyperglycémie, qui est associée aux taux de survie les plus bas et à des risques tels que la rétinopathie du prématuré.

Cette étude a observé 88 bébés nés avant 30 semaines de gestation ou pesant moins de 1500 g et ayant développé une hyperglycémie.

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Le déficit de l’attention avec hyperactivité est en croissance

En Amérique, au cours des 10 dernières années, le diagnostic révélant un trouble de l’attention avec hyperactivité (TDAH) chez l’enfant a augmenté de 66 %.

Au lieu que la balle soit lancée dans le camp des médecins généralistes, les spécialistes se font de plus en plus nombreux à traiter les enfants atteints d’un TDAH. Le problème que risque de rencontrer un enfant sous peu est toutefois le manque de suivi personnalisé, car il y a pénurie de psychiatres pédiatriques.

« Le TDAH est maintenant un diagnostic commun chez les enfants et les adolescents », a déclaré le Dr Craig Garfield, premier auteur de l’étude américaine qui paraîtra dans le prochain numéro de Pediatrics. « L’ampleur et la rapidité de ce changement dans une décennie sont probablement dues à une prise de conscience accrue du TDAH par les médecins aptes à reconnaître plus facilement les symptômes et diagnostiquer le trouble. »

Dans la dernière décennie, plusieurs importants changements réglementaires et cliniques concernant le TDAH et les médicaments utilisés pour le traiter se sont produits.

Même si la gestion du TDAH par ces éléments demeure toujours inconnue des spécialistes, il n’en reste pas moins que les psychostimulants représentent toujours le médicament le plus commun prescrit aux enfants atteints du TDAH.

Les derniers chiffres révèlent que les psychostimulants ont été utilisés dans 96 % des cas de traitement en 2000, et dans 87 % en 2010.

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Autisme : adieu à la psychanalyse

L’approche comportementale dans la prise en charge de l’enfant autiste est une meilleure alternative dorénavant préconisée par les autorités.

« L’absence de données sur leur efficacité et la divergence des avis exprimés ne permettent pas de conclure à la pertinence des interventions fondées sur les approches psychanalytiques et la psychothérapie institutionnelle », peut-on lire dans le rapport de 50 pages témoignant de l’opposition à cette forme de traitement.
 
La psychanalyse et ses diverses méthodes — comme celle du packing qui consiste à envelopper un enfant autiste dans un linge humide, puis dans un drap sec et dans deux couvertures chaudes, dans le but de lui procurer une sensation de bien-être — ont été chaudement catégorisées d’interventions globales « non consensuelles » par les dirigeants.
 
Le rapport indique qu’une approche éducative et un suivi du développement du comportement précoce devraient être sans plus tarder l’unique manière de « traiter » l’autisme. Cela devrait également se faire avant le quatrième anniversaire de l’enfant pour lui assurer la meilleure qualité de vie possible et lui venir en aide.
 
En France, ce rapport enlève un poids sur les épaules des parents d’enfants autistes et d’associations qui militaient depuis de nombreuses années contre les méthodes peu orthodoxes et vieux jeu de la psychanalyse.