Selon l’Académie américaine de psychiatrie infantile et des adolescents, un enfant sur 200 souffre d’un trouble obsessionnel compulsif.
Une nouvelle étude de la Case Western Reserve University, parue dans la revue Child Psychiatry & Human Development, vient de révéler que les mères des enfants atteints d’un TOC seraient beaucoup plus exigeantes et critiques envers leur enfant qu’elles le sont pour un autre jeune dans la famille.
Selon les chercheurs, cette critique parentale serait également liée à de moins bons résultats et une moins bonne collaboration de l’enfant, après le diagnostic et pendant le traitement.
Les risques de rechute seraient d’ailleurs plus élevés pour les enfants dont la mère persiste à vouloir leur faire perdre leurs pensées répétitives qui mènent à l’anxiété et qui les poussent à avoir des routines exigeantes ou des comportements qui peuvent sembler étranges.
Selon les chercheurs, « la critique des parents peut être une réaction à l’anxiété de l’enfant. Cette recherche ne tente pas de rendre le parent responsable du TOC de l’enfant. Toutefois, la relation entre les parents et les enfants souffrant de TOC est importante et devrait être une priorité pour favoriser le traitement. Les parents peuvent aider les enfants souffrant de TOC à aller mieux ».
Les parents devraient donc essayer de reconnaître les symptômes, cesser de voir les routines extrêmes de l’enfant comme « une phase » ou un entêtement et avouer qu’il y a un problème.
Pour arriver à leurs conclusions, les chercheurs ont filmé des entretiens et posé des questions à 62 couples mère-enfant, juste avant le début du traitement pour un TOC.
Les enfants atteints de TOC ont clairement affirmé avoir l’impression de recevoir moins de gestes d’affection de la part de leurs parents que leurs frères et sœurs.