Du LSD pour combattre l’alcoolisme?
Voici une bonne nouvelle pour les femmes qui ont des difficultés à procréer. Une nouvelle façon de traiter les embryons pendant la FIV améliore significativement les chances de grossesse.
Selon l’étude, publiée dans le journal en ligne Public Library of Science ONE, les embryons délicats n’ont plus à être retirés de l’incubateur pour vérifier leur progrès. Cette méthode pouvait être nocive.
Au lieu de cela, le système développé par les chercheurs de Newcastle permet aux procédures d’être menées dans un environnement clos et contrôlé.
La recherche, menée sur trois années, a d’ailleurs montré une augmentation de 27 % au minimum dans les taux de grossesse clinique.
Les patientes avaient 45 % de chances de tomber enceinte, comparativement à 35 % pour le taux de réussite dans l’ancien système.
Alison Murdoch, chef de service clinique, a déclaré : « La culture de bons embryons est la clé de succès des FIV, et tout le monde, même ceux qui ont une faible perspective de succès, mérite d’avoir la meilleure chance possible. Plus de 850 bébés sont nés avec cette nouvelle technologie ».
Les spécialistes révèlent que la rareté des enfants touchés par un AVC n’aide pas à identifier totalement les effets négatifs et positifs de la thérapie thrombolytique chez les petits.
Cependant, les résultats d’une étude rétrospective de l’Université de Saint-Louis, partagés lors d’une réunion de l’American Academy of Neurology, tendent à offrir une certaine assurance que cette thérapie est sécuritaire chez les jeunes.
Comme prévu, il a été noté que le taux d’hémorragie intracérébrale était plus élevé chez les patients qui avaient reçu un traitement thrombolytique (4 %) que chez ceux qui n’avaient pas reçu le traitement (0,38 %) à la suite d’un AVC ischémique aigu.
En revanche, le taux d’hémorragie intracérébrale n’était pas plus élevé chez les enfants que chez les adultes ayant eu recours au traitement; ce qui est rassurant pour les chercheurs.
De plus, il semblerait que même si une hémorragie intracérébrale est un facteur prédictif de mortalité hospitalière, l’utilisation du traitement thrombolytique ne cause pas davantage de décès.
Pour en arriver à ces conclusions, 9367 enfants admis pour un AVC ischémique aigu ont été inclus dans la base de données, entre 1998 à 2009.
Maintenant que l’utilisation de ce traitement n’est pas plus dangereuse chez l’enfant que chez l’adulte, d’autres études devront maintenant démontrer que son utilisation chez les jeunes patients améliore également les résultats cliniques.
Le 13 février dernier, les journalistes du quotidien Libération ont réussi à se procurer les données de la HAS (Haute Autorité de Santé) qui devaient être dévoilées au grand public le 6 mars prochain.
Dans ce rapport intitulé Autisme : quelles interventions proposer à l’enfant et l’adolescent?, les journalistes rapportent que les recommandations en matière de traitement de l’autisme désavouent quelque peu les méthodes psychanalytiques.
Même si le rapport semble pointer une défaillance de la psychanalyse pour le traitement de l’autisme, il ne préconise en rien l’arrêt de cette méthode — de prise en charge de la personne à l’hôpital — qui a d’ailleurs été condamnée de « maltraitance à l’homme » par la Cour Européenne, notamment.
Rappelons qu’en janvier dernier, le député du Pas-de-Calais, Daniel Fasquelle, avait déposé une proposition de loi à propos de l’arrêt des traitements psychanalytiques dans la prise en charge des personnes autistes.
Il affirmait : « Les techniques utilisées en ce moment en France sont non seulement inefficaces — aucune étude n’a montré à ce jour que la psychanalyse servait à quelque chose —, mais provoquent un incroyable gâchis humain, que ce soit pour les enfants non traités ou pour leurs proches. Sans compter la perte financière : 60 % des hospitalisations de plus de trente jours dans les hôpitaux psychiatriques concernent des autistes, et on évalue à 200 000 euros par an le coût d’enfermement d’un autiste ».
M. Fasquelle se dit plutôt en faveur du développement et du remboursement des méthodes éducatives : un système où l’on montre à l’enfant comment réagir à des situations, pour entrer en communication avec lui.
En ce moment, pour les spécialistes, la façon de traiter ces nourrissons relève du plus grand mystère. Maintenant que l’incidence et l’évolution clinique sont davantage connues, ils essaient de faire certains essais aléatoires contrôlés pour voir quelle serait la meilleure méthode pour traiter ces enfants, peut-on lire sur le site Reuters Health.
Il semblerait que certains nouveau-nés développent plus tôt et d’autres plus tard une hypertension artérielle pulmonaire qui peut même conduire à la mort pour certains.
Une première étude de l’Université de l’Alabama à Birmingham, publiée en ligne dans Pediatrics, a tenté d’étudier la prévalence de cette complication.
Il semble que l’échocardiographie de dépistage, lorsque les nouveau-nés sont âgés de moins de quatre semaines, a seulement permis d’identifier un tiers des enfants avec cette maladie.
Les bébés de petits poids et prématurés ont souvent besoin d’être incubés et de recevoir plus d’oxygène, alors que leur survie est souvent maintenue par un support de ventilation.
Pour les auteurs de l’étude, ces minuscules bébés courent ainsi plus de risques de développer une hypertension artérielle pulmonaire que les bébés à terme ou encore ceux qui naissent prématurément, mais avec un poids plus normal.
Les chercheurs tentent de déterminer si l’oxyde nitrique inhalé par les petits est un traitement efficace ou nocif pour la maladie.
Les conclusions portent encore à confusion. Plus d’examens seront nécessaires pour arriver à une image claire, car les résultats de cette étude sont variables, mixtes et parfois contre-intuitifs, confient les chercheurs de l’Université Stony Brook dans un rapport publié en ligne dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine.
Les chercheurs de cette étude avancent tout de même, pour le moment, qu’il y aurait quelques associations entre les troubles psychiatriques, le VIH et certains traitements anti-rétroviraux tels que ceux contenant l’inhibiteur de la transcriptase inverse (nNRTI), l’éfavirenz.
Leur conclusion suggère qu’il pourrait y avoir des liens entre les troubles du comportement et le virus lui-même ou des médicaments anti-rétroviraux utilisés pour le traiter.
Ils ont constaté que 106 des 319 participants (33 %) répondaient aux critères d’au moins un trouble psychiatrique. Au moins 25 % d’entre eux étaient atteints de graves symptômes dépressifs.
Les chercheurs tiennent à mentionner que l’éfavirenz est associé à des effets secondaires neurologiques tels que des rêves vifs, mais n’a pas été associé à la sévérité des symptômes psychiatriques dans le cadre de cette étude.
Une étude menée en Ouganda, où la carence en zinc est omniprésente, et publiée en ligne dans le journal BMC Medicine démontre que les suppléments de zinc ont un effet incroyable sur la réduction du taux de mortalité chez les enfants qui ont une carence de ce minéral et qui sont atteints d’une sévère pneumonie ou du sida.
Sur 352 enfants atteints de pneumonie sévère, qui ont été traités avec des antibiotiques, la moitié a reçu un supplément de zinc pendant les traitements.
Parmi cette moitié, seuls 4 % des enfants sont décédés, comparativement à 12 % dans le groupe sans supplément de zinc.
Pour les enfants atteints du VIH, la chute du taux de mortalité était encore plus flagrante. Plus d’un quart des enfants sidatiques ont eu la vie sauve grâce au zinc.
Cependant, pour une raison encore inconnue, les suppléments de zinc n’ont pas amélioré le temps de récupération pour les enfants qui sont gravement malades.
Le zinc se trouve dans les crustacés, les viandes, les jaunes d’œufs et les graines. Il est connu pour stimuler le système immunitaire.
La carence en zinc est omniprésente partout dans le monde, tant dans les pays riches que pauvres. Un traitement par suppléments de zinc pourrait être une solution efficace et peu dispendieuse, selon les spécialistes.