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Leucémie : pourquoi certains enfants développent-ils des troubles cardiaques après leur traitement?

Est-ce qu’un médicament utilisé pour traiter la leucémie infantile aiguë lymphoblastique et d’autres cancers pédiatriques peut causer des problèmes cardiaques tard dans la vie? Le professeur Javier G. Blanco et ses collègues de l’Association des sciences pharmaceutiques de l’Université de Buffalo se sont penchés sur la question.

L’étude, qui est récemment parue dans le Journal of Clinical Oncology, tente de démystifier pourquoi certains survivants du cancer infantile ont développé des troubles cardiaques à la suite de la prise de médicaments comme des anthracyclines (antibiotiques puissants comme l’adriamycine et la daunomycine).

Le professeur Blanco explique que la ligne est très mince entre l’efficacité de ces médicaments et leur toxicité. Le dosage doit être précis pour obtenir un effet thérapeutique sans toxicité.

Les anthracyclines sont des médicaments efficaces pour traiter une variété de cancers pédiatriques. Ils sont également utilisés pour traiter le cancer du sein et d’autres tumeurs malignes chez les adultes.

Après le cancer, les survivants peuvent développer un problème cardiaque jusqu’à 15 ans après le traitement de chimiothérapie.

Les chercheurs ont voulu savoir comment le médicament était décomposé par les enzymes codés par des gènes spécifiques. Ils ont comparé l’ADN de 170 survivants du cancer infantile qui étaient atteints de cardiomyopathie et de 317 survivants qui n’avaient aucune maladie cardiaque.

C’est donc la différence génétique, ou polymorphisme, qui permet à une enzyme de travailler plus vite ou plus lentement chez les patients.

Les enzymes décomposent les anthracyclines en métabolites d’alcool cardiotoxiques. Un enzyme qui travaille plus lentement serait donc mieux pour la santé, selon les chercheurs.

Malgré ces résultats, les spécialistes conseillent grandement aux parents qui ont des enfants qui sont touchés par la leucémie de poursuivre le traitement, car dans 90 % des cas, sans médicaments, l’enfant meurt.

Un suivi pour détecter les problèmes cardiaques en vieillissant est par contre fortement recommandé.

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Asthme et grossesse : le traitement par glucocorticoïdes représente-t-il un danger?

Selon une nouvelle étude publiée dans l’American Thoracic Society’s American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, les glucocorticoïdes absorbés pour le traitement de l’asthme durant la grossesse ne sont pas associés à un risque accru de la plupart des maladies chez la progéniture, mais peut être un facteur de risque de troubles endocriniens et métaboliques.

Plus de 65 000 mères et enfants ont été suivis lors de cette étude. Pour la première fois, les effets potentiels de l’inhalation de ce médicament durant la grossesse sur la santé de la progéniture ont été réellement analysés. Un large spectre de maladies pédiatriques a été pris en considération avec cette étude, et les glucocorticoïdes n’auraient pas de lien direct avec le développement de celles-ci.

Selon les médecins, bien que les résultats appuient l’utilisation de ces traitements de l’asthme largement utilisés pendant la grossesse, leur effet sur les troubles endocriniens et métaboliques au cours de l’enfance mérite tout de même une étude plus approfondie.

L‘asthme étant fréquent chez les femmes enceintes et les glucocorticoïdes inhalés étant le traitement recommandé, des études plus poussées devront analyser notamment les doses d’inhalation quotidiennes, l’utilisation de l’auto-évaluation de l’asthme maternel, et centrer l’étude sur l’inhalation de glucocorticoïdes, plutôt que d’autres ingrédients actifs ou les glucocorticoïdes administrés par d’autres voies.

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Traiter les tumeurs cancéreuses de l’intérieur

Des chercheurs israéliens de l’Université de Tel-Aviv ont mis au point un nouveau traitement pour combattre les tumeurs cancéreuses.
 
Un implant radioactif, aussi fin qu’une aiguille, émet des rayons alpha de courte portée à l’intérieur de la tumeur, la faisant « exploser ».
 
Cet implant est installé avec une aiguille hypodermique qui se désintègre sans causer d’effets secondaires.
 
« C’est comme une bombe à fragmentation. Au lieu d’exploser à un point, les atomes se dispersent continuellement et émettent des particules alpha à des distances plus grandes. Non seulement la destruction des cellules cancéreuses est plus certaine, mais dans la majorité des cas, le corps développe une immunité contre le retour de la tumeur », expliquent les auteurs.
 
On espère procéder à des essais cliniques sous peu, puisque les premiers tests sur des souris ont donné des résultats prometteurs sur divers cancers, dont ceux du poumon, du pancréas, du côlon, du sein et du cerveau.
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Nouveau traitement pour les cas d’asthme graves

Depuis cinq ans maintenant, on teste un traitement d’origine américaine à l’Institut universitaire de cardiologie et pneumologie de Québec pour traiter des cas d’asthme sévères.
 
Approuvé par Santé Canada en 2010, le traitement semble fort prometteur pour améliorer l’état des personnes qui souffrent d’asthme sévère.
 
L’asthme est causé par la présence importante de tissus musculaires dans les bronches, ce qui finit par empêcher l’air de circuler.
 
Ce nouveau traitement, démontré aux médias, a pour but d’enrayer 60 % de ces tissus pour freiner la constriction des voies respiratoires.
 
Par les voies naturelles, les médecins introduisent un cathéter glissé dans un bronchoscope flexible jusqu’aux broches du patient. À l’extrémité, on y déploie des électrodes qui entrent en contact avec les muscles des parois des bronches. Les électrodes chauffent quelques secondes pour éliminer une partie des tissus. Ensuite, on déplace le tout pour recommencer l’opération sur une autre zone.
 
Les patients doivent subir trois séances par intervalles de trois semaines afin de couvrir les lobes des deux poumons.
 
Le traitement est couvert par l’assurance maladie. Jusqu’à présent, on note de bonnes améliorations des conditions des patients asthmatiques.
 
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Une nouvelle perspective de traitement du cancer du sein

Habituellement, pour traiter le cancer du sein le plus fréquent, celui à récepteurs d’œstrogène positifs, on utilise l’anastrozole ou le fulvestrant.
 
Une nouvelle étude présentée lors d’un colloque de spécialistes du cancer du sein démontre toutefois que la combinaison de ces deux médicaments prolonge la vie des patientes.
 
Durant les essais, les chercheurs ont réussi à prolonger de six mois la vie des femmes ménopausées atteintes de ce type de cancer du sein en les traitant avec les deux molécules, comparativement à celles ayant reçu seulement l’anastrozole.
 
Il s’agit de la première avancée significative dans le domaine depuis une dizaine d’années.
 
Cette découverte ouvre la voie à une nouvelle approche dans les traitements du cancer du sein pour des milliers de femmes.
 
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L’acuponcture, une aide précieuse dans la lutte contre le cancer

Une petite étude préliminaire dévoile des résultats encourageants concernant le recours à l’acuponcture pour soulager les douleurs nerveuses sévères chez les personnes soumises à des traitements contre le cancer.
 
Souvent, les médicaments puissants, comme ceux de la chimiothérapie, endommagent les nerfs périphériques, surtout dans les mollets et les pieds. Cela cause des douleurs nerveuses et provoque une difficulté à marcher. Malheureusement, il n’existait aucun soulagement efficace jusqu’ici.
 
11 personnes ayant développé des symptômes de ces problèmes ont été suivies. Six ont reçu des traitements d’acuponcture à raison de 10 séances de 20 minutes avec 20 aiguilles placées à des points précis.
 
Sur cinq des six personnes, on a noté une amélioration de la vitesse et de l’intensité de la signalisation nerveuse, et leur état s’était amélioré.
 
On croit que l’acuponcture stimule la circulation sanguine, aidant ainsi à réparer les lésions.
 
Ces premiers résultats sont encourageants, mais de plus vastes études sont maintenant nécessaires, rapporte l’Acupuncture in Medicine.
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Traitement possible du TDAH

Des chercheurs de l’Hospital of Philadelphia auraient ciblé un traitement possible contre le trouble du déficit de l’Attention avec hyperactivité (TDAH).

Comme on nous l’explique dans Nature Genetics, on a remarqué des influences génétiques quant au TDAH. Des altérations à certains gènes qui jouent un rôle dans des voies du cerveau en feraient partie.

Les gènes qui entrent ici en jeu atteignent les neurotransmetteurs du cerveau qui sont en lien avec le trouble de l’inattention.

Selon les chercheurs américains, il serait donc possible que des médicaments ayant une influence sur cesdites voies cérébrales puissent représenter un nouveau traitement pour les enfants atteints d’un TDAH.

Dans la cohorte de leur recherche, au moins 10 % des enfants atteints présentaient les variations génétiques mentionnées. On détient donc une explication génétique, et ce lien s’applique déjà à un sous-ensemble de tous les enfants atteints d’un TDAH.

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Sida : peu d’enfants traités

À la suite de la Journée mondiale du sida, l’Organisation mondiale de la santé a présenté les plus récentes données sur les enfants atteints. On apprend sur DNDi que si de plus en plus d’adultes atteints (environ la moitié) ont accès aux traitements offerts contre le virus, la situation est très différente chez les plus jeunes.

Il semble en effet que moins du quart des enfants séropositifs ou atteints du sida bénéficient de ces traitements; seulement 23 % y ont accès.

En 2010, 250 000 enfants sont décédés des suites du VIH. Cela revient à près de 700 enfants par jour.
 
Les raisons de cette triste situation sont nombreuses. Notamment, on révèle que peu de femmes enceintes ont accès à des soins prénataux et que beaucoup de travail reste à faire quant au dépistage du VIH pour empêcher la transmission de la mère à l’enfant.
 
De plus, il s’avère difficile de détecter le VIH chez les poupons. Mais le grand problème demeure le manque criant de traitements appropriés pour les enfants atteints du sida ou du VIH. Cela comprend tous les enfants, mais particulièrement les tout-petits et les bébés.
 
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Bientôt un traitement pour l’eczéma

Des scientifiques ont découvert qu’une souche de levure de la peau impliquée dans les affections cutanées comme l’eczéma pouvait être éradiquée par des peptides.
 
Selon le Letters in Applied Microbiology, un des facteurs qui causent l’eczéma est la levure Malassezia, une levure commune de la peau. Seulement, chez les personnes qui souffrent d’eczéma, la barrière protectrice de la peau est brisée, ce qui permet à la levure de causer des infections.
 
Après avoir testé 21 peptides différents, on constate que six sont en mesure de tuer les cellules de la levure.
 
Maintenant, les chercheurs doivent trouver comment cela se produit afin de pouvoir développer un traitement.
 
L’eczéma atopique se caractérise par une sécheresse de la peau, des démangeaisons et des desquamations. La cause exacte de cette affection cutanée demeure encore inconnue à ce jour.
 
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Plus de gens avec le VIH/sida, mais moins de décès

Bien qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour enrayer le VIH/sida, le dernier rapport de l’ONUSIDA est plutôt encourageant.
 
On constate qu’il y a un nombre record de 34 millions de personnes dans le monde qui sont atteintes par le VIH/sida pour l’année 2010, mais le nombre de décès liés à la maladie a reculé de 21 %. Il est à son plus bas niveau depuis qu’il avait atteint un sommet en 2005.
 
Le nombre de nouvelles infections est également à son plus bas niveau depuis 2007, avec 2,7 millions de personnes, dont 390 000 enfants.
 
Le continent africain demeure le plus touché avec 68 % des cas de personnes atteintes qui y résident.
 
Le meilleur accès aux traitements a réduit considérablement le nombre de victimes de la maladie, et le fait de traiter les personnes plus tôt réduit les risques de nouvelles infections.
 
Même si ce rapport est encourageant, il y a encore beaucoup de travail à faire dans le domaine, non seulement pour la recherche dans les traitements, mais aussi parce que seuls 50 % des malades ont accès à des soins dans le monde.