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Le traitement de l’épilepsie influencé par le revenu?

Le Centre médical de l’Hôpital pour enfants de Cincinnati a relevé que 58 % des enfants n’ont pas suivi leur traitement contre l’épilepsie durant les 6 premiers mois qui ont suivi le diagnostic. Ces données touchent 124 enfants âgés de 2 à 12 ans.

Il semble que la prise non régulière de leurs médicaments serait due à la situation socio-économique de la famille. Un triste lien a donc été fait entre la pauvreté et le manque d’accès aux médicaments.
 
Ce manque peut compromettre les résultats d’un traitement, en plus d’influencer l’interprétation médicale quant à la réponse aux médicaments, puisqu’ils ne sont pas, dans ce cas, pris sur une base régulière comme il se devrait.

Les résultats complets de cette recherche s’étant étendue sur six mois sont parus dernièrement dans le Journal of the American Medical Association.

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Les anti-inflammatoires réduisent l’efficacité des antidépresseurs

Des chercheurs américains auraient découvert pourquoi certaines personnes qui prennent des antidépresseurs répondent moins bien au traitement.
 
Selon les docteurs Paul Greengard et Jennifer Warner-Schmidt de l’Université Rockfeller, les anti-inflammatoires comme les aspirines ou Advil réduisent considérablement l’efficacité des antidépresseurs communs tels que le Prozac.
 
Selon l’étude parue dans Proceedings of the National Academy of Science, de premiers résultats avaient été constatés chez des souris et ont ensuite pu être confirmés sur l’humain. Les chercheurs ignorent toutefois ce qui provoque le phénomène.
 
Par contre, on remarque une différence importante. Les personnes qui prennent des antidépresseurs sans anti-inflammatoires répondent bien au traitement dans 54 % des cas, mais avec des anti-inflammatoires, ce résultat chute à 40 %.
 
D’autres études seront donc effectuées pour trouver le mécanisme qui provoque une telle chute de l’efficacité du traitement.
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La médication pour les problèmes cardiaques, un traitement pour la prééclampsie chez la femme enceinte

La prééclampsie consiste en une hypertension et un taux élevé de protéines dans les urines. Ses conséquences, tant sur la femme enceinte que sur le bébé à naître, engendrent des problèmes de reins et de foie, ce qui peut mener au décès. 

Une étude récente affirme que le traitement par médication pour les problèmes cardiaques pourrait s’avérer efficace pour réduire la sévérité des symptômes chez la femme enceinte.

Le professeur Asif Ahmed, de l’Université d’Édimbourg, dirige les recherches. « Si nous obtenons le succès escompté, et je suis très optimiste, le traitement transformera complètement la prise en charge des femmes atteintes de prééclampsie ».

Il s’agira du premier test clinique du genre à être déployé mondialement. Dans l’éventualité d’une réussite, c’est 70 000 femmes enceintes affectées annuellement en Angleterre qui profiteraient de ce traitement préventif. Chaque année, 10 femmes et plus de 1000 fœtus meurent des causes de prééclampsie dans ce pays.

Selon les prévisions des scientifiques, ce type de médication pourrait être prescrit d’ici 5 à 7 ans. Une percée dans le giron médical qui sauverait de nombreuses femmes enceintes ainsi qu’un nombre incalculable de bébés à naître, et ce, mondialement.

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Un traitement qui pourrait être prometteur pour les enfants atteints d’autisme

Bien que les recherches se poursuivent à l’Agence de recherche des soins de santé et de qualité aux États-Unis, il semblerait qu’un traitement médical soit prometteur pour les enfants atteints d’autisme.

La mise à jour de la recherche a été publiée dans le journal Pediatrics, apprend-on sur Health News. L’étude porte principalement sur les effets de deux médicaments, la rispéridone et l’aripiprazole, communément utilisés pour traiter le trouble du spectre autistique (TSA).
 
Les résultats sont concluants quant à la diminution de certains comportements, dont la détresse émotionnelle, l’agression, l’hyperactivité et l’automutilation. Néanmoins, les effets secondaires sont importants, consistant en une prise de poids rapide et de la somnolence. D’autre part, aucun des médicaments utilisés n’agit à la fois sur le comportement général et les aptitudes sociales, ce qui pose problème.
 
L’opinion des scientifiques est mitigée, puisque la recherche comporte trop de limitations. Chaque cas de TSA étant différent, il est impossible d’obtenir des résultats probants sur une base régulière ou d’affirmer que l’un des traitements est plus efficace qu’un autre. 

Ainsi, l’efficacité dépend du degré de gravité d’autisme, de la phase à laquelle l’enfant est pris en charge et de la combinaison du traitement médical au traitement comportemental.

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La mer au secours des petits bébés

Une étude parue dans Developmental Biology suggère qu’un vertébré marin, le tunicier, pourrait cacher en lui un possible traitement des défectuosités cardiaques.

Bien que près de 40 000 enfants naissent avec ce problème, aux États-Unis seulement, les raisons en sont encore peu connues.
 
Le résultat des traitements inadaptés et des diagnostics encore hésitants fait en sorte que plusieurs bébés décèdent bien souvent avant leur 1er anniversaire.
 
Si certaines défectuosités ont pu être reliées aux gènes, l’explication de ce mal demeure encore incomplète. Il faudrait que les traitements soient mieux adaptés à chaque enfant.
 
Quant au tunicier, cet animal vivant accroché aux coraux, sa façon de se développer pourrait fournir de nouvelles réponses.

Passant de l’état larvaire à celui de vertébré, le tunicier vit la métamorphose la plus impressionnante de toute la vie océanique. Une étude de la formation de son cœur pourrait donc apporter des solutions inespérées.

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Mieux comprendre l’autisme

Selon Postmedia News, une recherche menée par l’Université de Montréal et l’Hôpital général du Massachusetts a démontré que le cerveau des autistes ne se comporte pas de la même manière que celui des autres personnes.

Encore une fois, on soutient qu’il faut éviter de trouver un quelconque traitement à l’autisme. Les gens qui en sont atteints sont simplement différents. De plus, cela explique pourquoi il est si douloureux pour un enfant autiste de se retrouver dans une classe normale.
 
Afin d’en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont analysé les résultats d’une vingtaine d’études ayant été faites entre 1995 et 2009. Selon les analyses d’un test de stimuli visuel auquel plus de 700 sujets ont participé, il semble qu’il y ait plus d’activité cérébrale chez les autistes dans les régions temporale et occipitale et moins dans le cortex frontal.
 
Les régions temporale et occipitale sont reliées à la perception et à la reconnaissance, alors que le cortex frontal est associé à la prise de décisions et à la planification.

Ces observations expliquent pourquoi les enfants autistes sont souvent capables d’apprendre à lire à un âge très précoce, mais qu’ils ont de la difficulté ou sont incapables de s’intégrer socialement.

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L’anorexie frappe très jeune

Des chercheurs de l’Institut de santé des enfants du Collège universitaire de Londres ont relevé, sur une période de 14 mois, 208 cas de troubles alimentaires chez des enfants de moins de 13 ans.

Les filles sont beaucoup plus souvent touchées : 82 % des cas les concernaient. Les enfants étaient admis à l’hôpital parce qu’ils se purgeaient, refusaient de manger ou ingéraient des laxatifs.
 
Il semble que la mode des mannequins rachitiques touche bien plus que les adolescentes, malheureusement.
 
Selon le British Journal of Psychiatry, au Royaume-Uni seulement, 100 000 jeunes de moins de 13 ans souffrent de troubles alimentaires.
 
Si les cas d’enfants de 6 à 8 ans sont plus rares, ils demeurent présents et le nombre de cas augmente avec l’âge.

Il semble toutefois que les traitements aient leur effet. On évalue à 73 % ceux qui voient une amélioration de leur état en 1 an.

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Nouvel espoir contre l’hépatite C

Des chercheurs américains auraient découvert une thérapie beaucoup plus efficace que celles utilisées en ce moment contre l’hépatite C.
 
Selon le New England Journal of Medicine, ce nouveau traitement prometteur serait constitué d’un cocktail de trois médicaments, incluant le nouveau bocéprévir. Ce dernier neutralise la protéase, l’enzyme qui permet au virus de se multiplier.
 
Selon le Dr Stuart Gordon de l’hôpital Henry Ford à Détroit, les résultats obtenus jusqu’à présent sur les 1 000 patients canadiens et américains sont très encourageants. « Cette étude représente une percée remarquable. Elle pourrait aboutir à une guérison des personnes souffrant d’hépatite C et ne répondant pas aux thérapies existantes », dit-il.
 
Des études plus approfondies seront donc effectuées.
 
Au Canada, on estime qu’il y aurait de 3 200 à 5 000 nouveaux cas d’hépatite C diagnostiqués chaque année.
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Les jouets pour prévenir le traitement de l’autisme

Un rapport paru dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry concernant un traitement de l’autisme chez les enfants de moins de deux ans, le Hanen’s More Than Words, implique un fait assez surprenant.

Il semble qu’un tout-petit qui se consacre à un nombre limité de jouets a plus d’amélioration quant à ses aptitudes en communication en suivant ce traitement.
 
Lorsque les enfants sont ainsi diagnostiqués à un très jeune âge, il semble que le bon traitement peut diminuer les symptômes de l’autisme de façon importante.
 
Les chercheurs mentionnent toutefois que la clé est de cibler le bon traitement pour chaque enfant. Ils affirment aussi qu’il faut agir dès les premiers symptômes.
 
L’utilisation des jouets dans ce traitement est très efficace, car le temps pour le jeu est tout à fait adéquat pour le développement du langage. Il permet aussi à l’enfant et à son intervenant de se concentrer sur la même chose.
 
En moyenne, les parents d’un enfant autiste détectent des symptômes vers l’âge de 17 ou 18 mois. On estime que 1 enfant sur 110 souffre d’autisme, sous toute forme que ce soit. Les garçons sont plus souvent atteints, soit 1 sur 70.
 
Ce nouveau traitement apporte donc beaucoup d’espoir, étant basé sur le développement de la parole.
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Les filles moins soignées pour une petite stature

On apprend dans Pediatrics qu’une récente étude a porté sur le diagnostic et le traitement des maladies reliées à une petite stature chez les filles et les garçons.

Il en est ressorti que les filles sont désavantagées. En effet, les médecins auraient moins tendance à faire passer des tests aux petites filles qu’aux petits garçons. Les conséquences en sont que les filles sont moins diagnostiquées et reçoivent ainsi moins de traitements.
 
Elles sont donc deux fois moins diagnostiquées pour un retard de croissance, le plus souvent pour un problème d’hormone.
 
Dans le cadre de cette recherche, une faiblesse de croissance était définie comme une taille 5 % plus petite que la normale, par âge et par sexe. On a suivi 33 476 enfants âgés de 6 mois à 20 ans.
 
Parmi eux, 3 007 ont été reconnus comme ayant un retard de croissance. Dans ce groupe, les garçons représentaient 53 %, donc environ la moitié.

Chez les filles qui accusaient un retard, seulement 1 % ont passé des tests chromosomiques.