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Allergie au lait : de nouvelles données

L’allergie au lait de vache est un phénomène courant chez les tout-petits. Il s’agit de l’allergie alimentaire la plus courante du continent américain.

Selon un rapport présenté dernièrement à l’Académie américaine des allergies, de l’asthme et de l’immunologie, 36,9 % des enfants ne vivront plus avec leur allergie avant la fin de leur petite enfance.
 
Cette partie des participants n’avait plus de symptômes vers trois ans et demi. En moyenne, dans le cadre de cette étude, l’allergie s’était résolue à un âge moyen de 24 mois.
 
Ce pourcentage a été établi après que l’on ait suivi 244 enfants pendant 30 mois. De plus, comme nous pouvons le lire sur Medpage Today, cette disparition n’aurait rien à voir avec la baisse de l’intensité des symptômes.

On prévoit donc un très grand impact de cette nouvelle découverte quant au traitement des allergies chez les enfants. En effet, il serait facile de déceler très tôt lesquels pourraient faire de l’immunothérapie, alors que d’autres n’en auraient pas besoin.

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Diagnostic de problèmes mentaux : zones grises

Des groupes de recherche américains ont mis en évidence que le diagnostic de problèmes émotionnels ou de troubles de comportement chez un enfant pouvait être subjectivement influencé.

Or, les chercheurs mentionnent que nous devons apprendre à fonctionner avec ces zones grises, comme nous pouvons le lire sur Medical News Today. Malgré tout, selon eux, plusieurs enfants ne reçoivent pas les soins qui leur sont nécessaires, à cause de perceptions.
 
Il semble que les valeurs culturelles, tant de la part du spécialiste que des parents, seraient au cœur de ce problème. Ainsi, l’administration de médicaments ou la thérapie serait préférée d’une situation à l’autre, même dans le cas où elles seraient toutes deux nécessaires.

La ligne est mince entre une perception et une autre. C’est pourquoi les chercheurs rappellent la difficulté de surmonter ces zones grises. Des balises plus claires devraient être établies, d’autant plus que l’environnement des enfants vivant avec des problèmes de comportement devrait leur être mieux adapté.

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Un gène des allergies alimentaires?

Il semble que les gènes seraient à l’origine, du moins en bonne partie, des allergies alimentaires, comme il avait déjà été démontré pour l’asthme et l’eczéma.

En effet, une étude internationale dirigée par des chercheurs de l’Université de Dundee en Écosse a démontré qu’une défectuosité génétique serait à l’origine des allergies alimentaires.

Dans cette recherche, on a pu établir un lien incontestable entre un changement génétique et une allergie aux arachides.

On a pu tirer cette conclusion par l’analyse des défectuosités du gène de la filaggrine, une protéine. Il semble que 10 % de la population vivraient avec cette lacune. Cela expliquerait pourquoi les allergies se retrouvent souvent dans une même famille.

Cette découverte ouvre la voie à de futurs traitements des allergies alimentaires, car nous en connaissons de mieux en mieux les causes.

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Les diamants rendent les médicaments anticancer plus efficaces

Des chercheurs de l’Université Northwestern ont constaté que les diamants pouvaient rendre les traitements contre le cancer plus efficaces et réduire également les effets indésirables.
 
Ils ont attaché des nanodiamants de carbone aux molécules d’un anticancer habituellement utilisé dans les cas de cancer du sein, la doxorubicine.
 
Ces molécules accompagnées de diamants demeuraient dix fois plus longtemps dans le système sanguin des souris, permettant donc à la doxorubicine de rester plus longtemps dans les tumeurs.
 
Pas conséquent, le taux de survie des souris a augmenté et aucun effet secondaire toxique n’a été observé. De plus, cela permettait d’administrer des doses plus fortes de traitement sans que cela soit dangereux.
 
« Nos résultats montrent pour la première fois l’énorme potentiel des nanodiamants pour améliorer de manière importante l’efficacité des traitements des cancers résistants à la chimiothérapie tout en les rendant plus sûrs », mentionne le professeur Dean Ho au magazine Science Translational Medicine.
 
Des tests sur de plus gros animaux devraient être réalisés sous peu.
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Attention au magnésium

Les traitements à base de magnésium sont courants pour le traitement de la constipation chronique. Toutefois, les parents devront être très vigilants s’ils soignent leur enfant de cette façon.

Bien que l’hypermagnésémie soit une maladie rare, elle peut tout de même survenir à la suite d’une surdose de sels de magnésium. Récemment, le gouvernement a même rapporté des cas fatals chez des adultes qui avaient été traités à l’oxyde de magnésium.

Afin de définir les symptômes d’une hypermagnésémie chez l’enfant, une recherche a été menée auprès de 127 patients âgés de 1 an et plus qui souffraient de constipation. Les sujets ont été traités à l’oxyde de magnésium quotidiennement pendant un mois.

À la suite de cette recherche, parue dans le World Journal of Gastroenterology, les chercheurs ont pu conclure que la concentration en magnésium avait augmenté après une administration quotidienne, quoique modestement, chez les sujets.

On a donc conclu que donner de l’oxyde magnésium à un jeune enfant pourrait comporter certains risques.

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Pas d’impact des adoucisseurs d’eau sur l’eczéma

Les symptômes de l’eczéma ne peuvent être diminués chez des enfants grâce à l’échange d’ions des adoucisseurs d’eau, selon PloS Medicine. On peut en effet y lire les résultats d’une récente recherche de l’Université de Nottingham, au Royaume-Uni, ayant porté sur le sujet.

Pour 336 enfants âgés de 6 mois à 16 ans ayant reçu un diagnostic d’eczéma, on a soit installé dans leur maison un adoucisseur d’eau en plus des traitements habituels de cette maladie de peau, soit on leur a administré lesdits traitements seulement, et ce, pour une période de 12 semaines.

On a mesuré la sévérité des symptômes d’eczéma de tous les participants à la 6e, 12e et 16e semaine. Bien que chacun des groupes étudiés ait connu une amélioration de ses symptômes, on n’a pu démontrer aucune différence clinique entre les enfants qui s’étaient retrouvés avec un adoucisseur d’eau à la maison.

De plus, parmi les parents qui avaient eu l’adoucisseur d’eau, seulement la moitié d’entre eux s’en sont procuré un à la suite de la recherche en raison d’une amélioration notable, selon eux, de l’eczéma de leur enfant.

Ainsi, les chercheurs de l’étude ne recommandent pas l’échange d’ions provenant des adoucisseurs d’eau pour traiter l’eczéma.

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La progestérone retarde l’accouchement

On vient d’expliquer en quoi la progestérone peut retarder un accouchement. Des chercheurs de l’École de médecine de l’Université de Tufts viennent de présenter leurs résultats lors d’un colloque annuel, selon EurekAlert!.

Si les traitements actuels à base de progestérone sont efficaces pour prévenir les accouchements prématurés, c’est en grande partie grâce à trois protéines qu’ils contiennent, soit la XIAP, la BID et la Bcl-2.

Ces dernières sont reconnues pour bloquer l’apoptose, c’est-à-dire la mort programmée des cellules présentes dans les membranes fœtales.

Ainsi, si ces membranes sont plus épaisses et plus résistantes, elles auront moins tendance à rompre, ce qui provoquerait un accouchement prématuré.

La recherche en question permet donc de jeter les bases pour mieux comprendre le déclenchement du travail et connaître les aboutissants de la rupture des membranes fœtales ainsi que le rôle de progestérone.

Il y a donc beaucoup d’espoir quant à ce traitement. Rappelons que les naissances prématurées sont un phénomène encore trop fréquent. Aux États-Unis seulement, on en compte un demi-million chaque année. Une naissance avant la 37e semaine entraîne inévitablement des problèmes de santé.

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Une nouvelle façon de traiter l’hypertension

Une étude risque de remettre en question la présente méthode pour traiter l’hypertension.
 
Selon des recherches menées à l’Université de Cambridge, il vaut mieux traiter l’hypertension avec deux médicaments en même temps dès le départ. Cela réduit la pression de 25 % comparativement à la présente méthode qui enchaîne différents médicaments les uns après les autres au fil des mois, rapporte The Lancet.
 
En commençant par deux médicaments au même moment, l’hypertension est maîtrisée plus rapidement et efficacement, en plus des effets secondaires qui sont moindres.
 
Les chercheurs sont parvenus à cette conclusion après avoir étudié le cas de 1 250 personnes souffrant de pression artérielle élevée.
 
Il s’agit d’une importante découverte qui remet en cause la méthode utilisée depuis de nombreuses années. En prenant les médicaments en série, l’organisme arrive à les neutraliser chacun leur tour, affirment les scientifiques. Avec deux en même temps, l’organisme de parvient pas vraiment à le faire.
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Un traitement contre les acouphènes?

L’émission scientifique Découverte a fait part d’une recherche fort prometteuse pour traiter les acouphènes.
 
Des chercheurs de l’Université du Texas ont stimulé un nerf dans le cou de rats, ce qui a permis d’éliminer les acouphènes.
 
On espère pouvoir répéter les mêmes résultats sur les humains afin de produire un traitement permettant d’éliminer les bourdonnements ou sifflements que les patients ont continuellement dans les oreilles.
 
Les scientifiques ont découvert que la stimulation du nerf pneumogastrique des rats permettait de reprogrammer le cerveau et les parties qui traitent les sons retrouvaient alors leur état initial. Ce nerf innerve le pharynx, le voile du palais et le larynx.
 
« Nous pensons que la partie du cerveau qui traite les sons, le cortex auditif, utilise un trop grand nombre de neurones, les cellules nerveuses, pour certaines fréquences et le système commence alors à se dérégler », mentionne le Dr Michael Kilgard.
 
Jusqu’à présent, les seuls moyens de traiter les acouphènes étaient de masquer le son ou d’apprendre à l’ignorer.
 
Les acouphènes se développent généralement avec une perte auditive, après des problèmes auditifs et des maladies ou à la suite d’une exposition à des bruits intenses.
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Otite : des antibiotiques sur-le-champ

On peut lire dans le New England Journal of Medicine que donner rapidement des antibiotiques contre l’otite serait des plus bénéfique pour un enfant.

Selon des données de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses des États-Unis, l’échec du traitement en serait ainsi diminué de 70 à 80 %.

De plus, les symptômes à moyen terme seraient plus faibles.

D’autres études abondent dans le même sens. Ainsi, en Finlande, on avait relevé 62 % moins d’échecs du traitement et 81 % moins de traitements additionnels en administrant tôt des antibiotiques.

Une précédente étude américaine avait aussi fait des observations semblables. Parue dans Pediatrics, on y disait entre autres que les symptômes en étaient diminués de 35 % au jour 2, de 61 % au jour 4 et de 81 % au jour 7.

On peut donc remettre en question les mises en garde connues à la résistance aux médicaments et aux effets secondaires.