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On peut lire dans Archives of Disease in Childhood que les traitements homéopathiques comportent des dangers pour les enfants. Ils pourraient même entraîner la mort dans certains cas.
En général, les parents ne pensent pas aux effets secondaires possibles des traitements de la médecine alternative, ceux-ci étant de source naturelle.
Selon les données de la Surveillance infantile australienne, de 2001 à 2003, 46 incidents impliquant des traitements homéopathiques et des enfants ont été répertoriés. Parmi ceux-ci, on compte quatre morts.
Certains facteurs pouvant avoir de graves répercussions en administrant ces médicaments ont été relevés en étudiant les cas cités.
D’abord, lorsque des médicaments conventionnels ont été substitués à un traitement homéopathique. Deuxièmement, si la compagnie produisant le médicament naturel en a changé la teneur des constituants. Et en dernier lieu, quand des restrictions alimentaires ont été imposées en pensant à de possibles effets secondaires.
On a finalement noté que les parents tendent à vouloir soigner de multiples maux avec l’homéopathie, que ce soit la constipation, le diabète, voire la paralysie cérébrale.
Un nouveau médicament, la buprénorphine, permettrait aux bébés nés de mères toxicomanes de rester moins longtemps à l’hôpital et de vivre un sevrage plus supportable, et ce, à un moindre coût.
Les résultats d’une étude publiée dans le New England Journal of Medicine indiquent en effet que ce médicament est tout aussi efficace chez la mère et chez son bébé que la méthadone.
Dans le cadre de cette étude, les bébés qui ont reçu de la buprénorphine ont eu besoin de moins de morphine que ceux soignés avec la méthadone pour traiter leur syndrome d’abstinence néonatale.
De plus, moins de jours ont été nécessaires au traitement de ce syndrome (4,1 au lieu de 9,9). Les poupons ont donc été hospitalisés moins longtemps, soit 10 jours au lieu de 17,5.
Beaucoup d’espoir réside donc en ce médicament qui pourrait réduire en plus les coûts liés au sevrage de la mère et de l’enfant. Finalement, les bébés en cause connaîtraient un soulagement plus rapide de leurs souffrances.
Une nouvelle percée vient d’être faite en ce qui a trait au cancer du poumon, nous apprend Radio-Canada.
Une équipe de chercheurs du Centre de recherche sur le cancer de la Colombie-Britannique a présenté cette semaine ses résultats à une conférence sur le sujet à Philadelphie.
Après avoir étudié l’ADN de tumeurs cancéreuses provenant de patients fumeurs et non-fumeurs, ils ont pu statuer qu’il y avait une différence nette dans l’évolution de celles-ci.
Les malades devraient donc, en poussant plus loin ces observations, recevoir un traitement différent selon qu’ils fument ou qu’ils n’aient jamais fumé.
Pour arriver à ces résultats, les tumeurs de 83 patients ont dû être analysées. Sur ce nombre, 53 étaient d’anciens fumeurs ou fumaient toujours, tandis que 30 d’entre eux n’avaient jamais touché à la cigarette.