Catégories
Uncategorized

Rappel à l’ordre dans un traitement de la sclérose en plaques

En novembre dernier, le Dr Paulo Zamboni affirmait avoir trouvé un moyen de guérir, ou du moins d’améliorer, le sort des personnes qui vivaient avec la sclérose en plaques.
 
Ce médecin italien disait que cette maladie, jusqu’ici considérée comme neurologique et auto-immune, était plutôt due à un rétrécissement de certaines veines du cerveau et que cela pouvait être traité par une simple opération.
 
Devant l’enthousiasme suscité par ses déclarations, le Dr Zamboni a dû rappeler tout le monde à l’ordre devant les membres de l’Académie américaine de neurologie qui étaient en rencontre annuelle à Toronto. Toutes les expériences sur l’insuffisance veineuse céphalorachidienne et le traitement qu’il a créé ont besoin de plus de supervision et rien n’a encore été prouvé pour leur efficacité et leur sécurité. Selon lui, aucune personne ne devrait se soumettre à une telle opération en ce moment.
 
La technique, qui consiste à débloquer les veines du cou comme on le fait avec les artères cardiaques, commençait à être offerte par des cliniques polonaises. Le Dr Zamboni rappelle toutefois que tout cela nécessite plus d’études avant d’être pratiqué en toute sécurité sur les humains.
 
Au Canada, on estime que 1 000 nouveaux cas de sclérose en plaques sont diagnostiqués chaque année.
Catégories
Uncategorized

Nouvel espoir contre la leucémie myéloïde aiguë

Des chercheurs des universités de Montréal et Laval auraient trouvé une voie d’accès afin de permettre aux médicaments de se rendre directement aux cellules cancéreuses dans les cas de leucémie myéloïde aiguë.
 
Les chercheurs Dindial Ramotar, Mustapha Gouida et Richard Poulin viennent de faire une grande percée, selon le Journal of Biological Chemistry.
 
Ils ont trouvé une nouvelle façon de traiter la leucémie myéloïde aiguë. Ce qui pourrait sauver des vies, puisque pour le moment, ce type de cancer est particulièrement difficile à traiter parce que les patients ne répondent pas aux médicaments offerts en ce moment.
 
Les chercheurs se sont rendu compte que l’agent anticancéreux bléomycine donne des résultats encourageants si la voie d’accès est présente dans les cellules du patient. Malheureusement, on ne la retrouve pas dans tous les types de cellules. Dans celles du cancer du sein et du côlon, elle n’est pas active.
 
D’autres travaux seront effectués afin de trouver un moyen de stimuler cette voie d’accès dans un plus grand nombre de cancers. Bientôt, des essais sur des humains seront effectués pour confirmer les résultats.
Catégories
Uncategorized

Un nouveau traitement contre les allergies

Des chercheurs ont découvert qu’une séquence de l’ADN pourrait contribuer à créer un traitement efficace contre certaines maladies allergiques comme l’asthme, sans toutefois modifier le système immunitaire.
 
Des chercheurs européens de l’INSERM ont nommé cette séquence de l’ADN « antisens ». Le tout a été testé sur des souris asthmatiques avec succès et on souhaite maintenant que les humains répondent de la même façon au traitement.
 
Cette séquence peut neutraliser les canaux calciques qui sont responsables de certaines allergies alimentaires, respiratoires et cutanées. Elle aurait le contrôle de la réponse immunitaire.
 
L’antisens a été introduit à des cellules avec canaux calciques et les chercheurs ont constaté que ceux-ci étaient considérablement diminués. Ce nombre étant réduit, les maladies allergiques pourraient donc être mieux maîtrisées, car ce sont ces canaux qui provoquent les réactions du corps face à des allergènes.
 
Cela représente donc un grand espoir pour les personnes étant incommodées par ces problèmes de santé qui peuvent parfois présenter de graves complications et qui sont difficilement gérables encore aujourd’hui.
Catégories
Uncategorized

Vers un traitement définitif du diabète

Des chercheurs montréalais ont découvert qu’un gène joue un rôle important dans l’apparition d’une forme rare de diabète. Cette découverte permettrait éventuellement de traiter définitivement le diabète sous toutes ses formes.
 
Cette recherche montréalaise de l’Université McGill a été confirmée par une étude américaine de l’Université de Californie qui arrive aux mêmes conclusions.
 
Une mutation du gène RFX6 est responsable du syndrome de diabète néonatal, une forme extrêmement rare de la maladie. Elle se définit par l’absence d’îlots de Langerhans. Ces îlots se composent de cellules qui produisent l’insuline, ce qui pose problème chez les personnes diabétiques.
 
Selon la revue Nature, cette découverte sur le gène RFX6 permettrait dans le futur de créer des traitements définitifs pour toutes les formes de diabète. On travaille en ce moment sur l’élaboration d’une thérapie génétique afin de pouvoir créer ces îlots manquant à partir des cellules du pancréas.
 
Rappelons que le diabète est une maladie chronique toujours incurable de nos jours. Les personnes atteintes de diabète juvénile doivent avoir des injections d’insuline toute leur vie, alors que les personnes atteintes du diabète de type 2 ont souvent un suivi médical rigoureux accompagné d’une prise de médicaments.
Catégories
Uncategorized

Un meilleur traitement pour les greffés

Des chercheurs français viennent de faire une nouvelle percée dans le traitement des personnes ayant subi une greffe d’organe.
 
Le Science Translational Medicine mentionne que les docteurs Bernard Vanhove et Gilles Blancho, de l’Institut français de santé et recherche médicale, ont réussi avec succès, sur des singes, les tests d’une substance qui permet de réduire les doses de médicaments antirejet.
 
Si on parvient à fabriquer ce traitement pour les humains, cela pourrait réduire les coûts des médicaments que les greffés doivent prendre durant toute leur vie, ce qui représente une somme importante à long terme.
 
De plus, on mentionne que les effets secondaires indésirables du traitement actuel pourraient être atténués.
 
Ceux ayant reçu une greffe d’organe reçoivent des médicaments immunosuppresseurs pour diminuer le système immunitaire afin que le corps accepte l’organe étranger. C’est donc un traitement puissant qui bloque la réponse immunitaire.
 
L’acceptation du nouvel organe dépend de la réponse des cellules lymphocytes qui sont sous contrôle d’une voie activatrice et d’une voie inhibitrice. Le nouveau traitement découvert parvient à bloquer la voie activatrice, mais conserve la deuxième voie, ce qui permet au système immunitaire d’accepter l’organe et de ne plus le combattre.
Catégories
Uncategorized

Un traitement contre la maladie d’Alzheimer

Le professeur Étienne-Émile Baulieu et son équipe de chercheurs de l’Institut de recherche française INSERM viennent de trouver ce qui pourrait s’avérer être un traitement contre la maladie d’Alzheimer.

Depuis longtemps, on sait que la protéine tau joue un rôle dans l’apparition de certaines démences, dont l’Alzheimer. Une présence anormale de cette protéine détruit les neurones et affecte les connexions nerveuses.

La nouvelle découverte démontre que la protéine FKBP52, déjà présente dans le cerveau, peut détruire la tau et freiner son accumulation dans les cellules nerveuses, empêchant ainsi le développement de la maladie.

Les chercheurs souhaitent trouver un moyen d’accélérer son action afin de contrer la protéine tau. On espère donc trouver LA protéine anti-Alzheimer.

L’Alzheimer touche environ 280 000 Canadiens âgés de plus de 65 ans. Cette nouvelle découverte pourrait mener à des diagnostics beaucoup plus précoces, sans compter que la maladie pourrait enfin être traitée pour de bon.

Les recherches sur la maladie d’Alzheimer sont nombreuses et plusieurs spécialistes souhaitent arriver à diagnostiquer la maladie 15 à 20 ans avant qu’elle ne s’enclenche.

Catégories
Uncategorized

La sclérose en plaques pourrait être traitée?

Après une importante étude clinique, il semble que l’on ait découvert un nouveau traitement réellement efficace contre la sclérose en plaques, selon le New England Journal of Medicine. Il s’agit d’un premier traitement expérimental nommé Cladribine, administré par voie orale.

L’étude a été réalisée sur 1 300 personnes qui ont été suivies pendant deux ans, en plus d’avoir eu un examen par IRM (imagerie par résonnance magnétique).

Le médicament a aussi l’avantage de ne pas provoquer d’effets secondaires. Il doit être pris pendant huit à dix jours par année, ce qui est beaucoup plus simple que les thérapies utilisées jusqu’à ce jour.

Par contre, on ignore s’il y aura des effets secondaires à long terme avec la Cladribine. Elle demeure toutefois un espoir majeur dans le combat contre cette maladie grave qui peut affecter presque toutes les fonctions biologiques, comme la maîtrise des mouvements, la perception sensorielle et la mémoire.

Parmi les participants à l’étude, ceux ayant pris la Cladribine ont vu leur taux de rechute baisser de 55 % et l’aggravation de leur état réduire de 30 %. Par contre, on doit encore évaluer les effets à long terme. La Cladribine neutralise le système immunitaire pour l’empêcher de s’attaquer davantage au système nerveux central.

Pour le moment, les autorités américaines ont refusé de donner leur accord pour la mise en marché du médicament, mais des discussions sont en cours.

On estime qu’une personne sur mille est atteinte de cette maladie qui survient surtout entre 20 et 40 ans.

Catégories
Uncategorized

Un véritable espoir pour le sida

Un traitement personnalisé contre le VIH/sida, développé par une équipe du Centre de recherche du Centre Hospitalier de l’Université de Montréal et du Centre universitaire de la santé McGill, vient de réussir la première phase des essais cliniques. Il s’agit donc d’un véritable espoir pour combattre la maladie.

Les docteurs Jean-Pierre Routy et Rafick-Pierre Sékaly ont créé un vaccin qui se base sur une toute nouvelle thérapie personnalisée à chacun des patients.

Chez les patients, on prélève des cellules dendritiques, les chefs d’orchestre du  système immunitaire. En éprouvette, on les met en contact avec le matériel génétique du virus propre à la personne. C’est ce qui est injecté de nouveau dans le corps humain par la suite.

Après trois injections, la réponse immunitaire augmente assez pour réduire la charge virale à son minimum.

La deuxième phase des essais cliniques, qui porte cette fois sur l’efficacité, est presque terminée.

Même si le vaccin ne sera disponible que dans quelques années, il s’agit d’un véritable espoir, plus efficace que la trithérapie, dans le combat contre cette maladie qui touche 33, 4 millions de personnes dans le monde, dont 2,1 millions ont moins de 15 ans.

Catégories
Uncategorized

Des traitements anticancers mieux adaptés

En Europe, des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont découvert qu’il était préférable de traiter le cancer selon le sexe de la personne et son rythme biologique.

Ce genre de méthode mieux adaptée serait beaucoup plus efficace et permettrait de réduire la toxicité des traitements de chimiothérapie.

L’Inserm et huit équipes européennes ont étudié deux types de molécules, l’irinotecan utilisée contre le cancer colorectal et le seliclib, une molécule anticancéreuse encore en développement.

On a fait les tests sur des souris soumises à un rythme de réveil et de sommeil régulier. Les résultats sont plutôt surprenants et varient de simple à triple selon l’heure où les médicaments sont administrés.

Pour l’étude, les patients ont été divisés en trois groupes selon leur sexe et leur rythme biologique. Les effets indésirables des traitements, comme la diarrhée sévère (présente chez 30 %  des patients), la diminution des globules blancs (présente dans 50 % des cas) et la grande fatigue ressentie, semblaient aussi être diminués.

Cette méthode de traitement selon le sexe et le rythme biologique est déjà utilisée dans une quinzaine d’endroits en Europe.

Catégories
Uncategorized

Vers un nouveau traitement contre l’hépatite C

La South Fondation for Biomedical Research (SFBR) aux États-Unis a fait savoir qu’elle en était arrivée à un traitement contre l’hépatite C qui a donné des résultats forts prometteurs chez des chimpanzés.

Cette percée médicale importante a été développée par la compagnie pharmaceutique Santaris Pharma A/S et la thérapie cible les cellules hépatiques.

Le traitement SPC 3649 a grandement diminué la charge virale dans le sang des primates et ce médicament verrait ses effets se prolonger plusieurs moins après la thérapie.

De premiers essais cliniques se tiennent en ce moment sur quelques volontaires humains.

Le traitement est fait d’un acide bloqué qui capture la molécule nécessaire au développement de l’hépatite C dans le foie.

Cette découverte pourrait éventuellement ouvrir une nouvelle voie pour d’autres maladies si elle s’avère concluante chez les humains. Elle pourrait servir dans les cas d’infections au VIH, dans certains traitements contre le cancer ou encore contre des affections inflammatoires, a laissé savoir la SFBR dans son récent communiqué.