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Des cellules du cerveau humain utilisées pour rendre des souris plus intelligentes

Le lien entre la souris et l’homme n’est plus à faire, comme les chercheurs du monde entier l’ont depuis longtemps compris.

Il existe tant de parallèles entre le rongeur et l’humain que presque tous les tests et essais cliniques se font maintenant sur des souris. Cependant, rien ne nous préparait à cette nouvelle révélation, publiée dans le cadre d’une étude que rapporte The National Library of Medicine.

Selon des chercheurs en neurologie de l’Université South Florida à Tampa, une expérience concluante aurait permis de transplanter des cellules cérébrales humaines sur des souris, les rendant ainsi plus intelligentes!

« C’est excitant. Les cellules étaient encore fonctionnelles et agissaient comme sur les humains, et ont même amélioré certaines capacités d’apprentissages », déclare avec enthousiasme le Dr Steven Goldman de l’Université de Rochester.

Les conclusions de cette recherche inédite, publiée dans l’édition du 7 mars du journal Cell Stem Cell, tendent à démontrer que de nouvelles techniques similaires pourraient être envisagées comme traitement de certaines maladies dégénératives ou cérébrales, comme le Parkinson ou l’Alzheimer.

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Les neurones survivraient à leur propriétaire

C’est une découverte aussi intéressante que troublante que rapporte Top Santé, alors que des chercheurs ont établi que les neurones du cerveau peuvent vivre, et survivre, souvent bien plus longtemps que l’humain lui-même.

Après avoir tenté diverses expériences sur des rats, les scientifiques de l’Université de Pavie, en Italie, ont découvert que non seulement les neurones ont une capacité de survie après la mort de l’hôte, mais qu’ils pouvaient aussi être « transférés » dans un autre cerveau!

En effet, il appert que ce qu’il serait convenu d’appeler une transplantation neuronale ne relève pas de la fiction, mais qu’il s’agit d’un concept tout à fait réalisable.

« Vous pouvez étendre la durée de vie maximum d’un animal sans vous inquiéter que ses neurones meurent avant la mort de l’animal… (si vous viviez très vieux), vous ne perdriez pas vos neurones, parce que vos neurones n’ont pas une durée de vie limitée », lance le neurochirurgien Lorenzo Magrassi, co-auteur de l’étude en question.

Les applications possibles de ce processus sont pour ainsi dire infinies. Reste à savoir si ces découvertes s’appliquent chez l’Homme, ce que croient les spécialistes.

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Des poumons de fumeurs approuvés pour transplantation

Une étude incroyable affirme que certains fumeurs chroniques seraient tout de même éligibles comme donneurs, rapporte The National Library of Medicine.

On parle bien sûr ici des poumons, des organes que l’on aurait cru impossible de prélever sur des donneurs fumeurs. Encore moins sur des fumeurs chroniques depuis 20 ans (un paquet par jour), mais il semble que la réalité soit toute autre.

En fait, selon les chercheurs américains en tête de l’étude, plusieurs personnes en attente de greffe pulmonaire pourraient bénéficier de poumons de fumeurs, puisque ceux-ci ne seraient pas toujours nécessairement très endommagés, apprend-on.

Un fumeur peut très bien présenter des activités pulmonaires et respiratoires tout à fait normales, croit le Dr Sharven Taghavi, de l’hôpital universitaire Temple de Philadelphie.

Il explique : « Nos découvertes démontrent que les critères actuels concernant les transplantations pulmonaires pourraient être revus afin d’inclure les gens avec un passé de fumeur. Cela pourrait faire baisser les listes d’attente, ainsi que les taux de mortalité ».

« Par exemple, un chirurgien pourrait décider d’accepter des poumons sains d’un fumeur en bonne santé. D’autres poumons moins “bons” pourraient aussi permettre de sauver la vie de personnes en seuil critique, près de la mort. »

Voilà qui a de quoi surprendre, mais qui s’avère une excellente nouvelle.

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La greffe de tissu ovarien pour une maternité retardée

La greffe du tissu ovarien permettrait de retarder la ménopause pour donner la chance aux femmes plus âgées de tomber enceintes et traiter les difficultés à concevoir, ont découvert des chercheurs américains.

Cette transplantation pourrait même éliminer l’existence de la ménopause, car en libérant des ovules, les ovaires produisent l’oestrogène et la progestérone qui régissent le cycle menstruel de la femme, explique Sherman Silber du Centre d’infertilité de Saint-Louis dans le Missouri.

C’est en observant le cas de trois femmes qui ont eu cette greffe que les chercheurs ont pu démontrer qu’elles avaient toutes pu avoir un ou plusieurs bébés à la suite de l’intervention, et selon leurs diverses situations.

Il y aurait même une femme dans l’étude qui aurait été déclarée stérile, à la suite d’un combat contre le cancer et des traitements de chimiothérapie. Toutefois, la transplantation d’un ovaire prélevé avant le début du traitement lui a permis de donner naissance à trois enfants depuis.

Grâce à la congélation d’une partie de leurs ovaires, les femmes ont pu concevoir naturellement, jusqu’à sept ans après la transplantation du tissu congelé. Pour les experts, il s’agit là d’une découverte pour un contrôle bénéfique de la maternité.

Les résultats des observations seront publiés sous peu sur le site d’information professionnelle Reproductive Biomedicine Online.

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Le don d’organes en croissance, mais pas encore assez

Transplant Québec a dévoilé un nouveau rapport mentionnant que le don d’organes avait connu une augmentation au Québec dans la dernière année. Toutefois, il reste encore du chemin à faire pour mieux répondre aux besoins.
 
Le nombre de personnes transplantées est passé de 371 à 396 entre 2010 et 2011, mais en date du 31 décembre 201,1 il y avait encore 1264 personnes en attente d’une transplantation, soit 23 de plus que l’année précédente.
 
Il y a également eu plus de personnes qui sont décédées durant une attente de greffe, soit 59 comparativement à 46 en 2010.
 
Au Québec, on souhaite dépasser les 20 donneurs décédés par millions d’habitants, comme c’est le cas aux États-Unis, en France et en Espagne.
 
Il reste donc beaucoup de chemin à faire pour améliorer la situation. On incite encore une fois les gens à signer leur carte de don d’organes et faire part de leur intention à leurs proches.
 
De plus, on réclame une meilleure identification des donneurs potentiels dans les établissements de santé et une meilleure formation des professionnels de la santé en ce qui concerne les dons d’organes.
 
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Les transfusions sanguines n’aident pas tous les enfants malades

Il semble qu’il y a beaucoup de réactions immunologiques qui se produisent chez les jeunes transplantés cardiaques, selon une étude observationnelle qui exigera davantage de tests.

Une rétrospective a été effectuée auprès de 94 patients pédiatriques qui ont subi une transplantation cardiaque dans le centre universitaire de Los Angeles entre 2004 et 2010. Parmi eux, 88 % ont reçu une transfusion sanguine.

Après avoir pris en considération les 12 facteurs préopératoires associés à de moins bons résultats chez les receveurs de transplantation cardiaque, l’augmentation de la quantité de sang transfusé en salle d’opération a engendré, dans 40 % des cas, de plus longs séjours aux soins intensifs, une hausse des jours d’intubation (de 115 %) et une augmentation de score d’inotropisme dans les 24 premières heures après l’opération (de 26 %).

Il est à noter que les patients qui ont connu une ou plusieurs de ces conséquences et qui devaient recevoir une plus grande quantité de sang étaient atteints de problèmes majeurs tels que septicémie postopératoire, dialyse, échec de la greffe, etc.

Les chercheurs ont également découvert qu’il y a un seuil pour la quantité de sang transfusé au-dessus duquel les résultats empirent. Ils ont constaté que des transfusions de plus de 60 cc/kg prédisent des résultats plus graves avec une précision de 76 %.

Des études antérieures ont également prouvé que l’âge du sang transfusé pouvait donner de moins bons résultats.

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Adieu immunosuppresseur?

Une étude préliminaire de l’Université de San Fransico en Californie a prouvé que parmi 20 enfants ayant besoin d’une transplantation, 12 d’entre eux ont réussi à conserver la fonction du greffon normale sans la prise de médicaments immunosuppresseurs, et ce, pendant au moins un an.

Les sept patients qui ont développé un rejet du greffon aigu ou limite ont complètement récupéré en recommençant la prise de médicaments, mais la dose a pu être rapidement diminuée, voire éliminée, peu de temps après la réaction.

Les chercheurs écrivent : « Bien que l’arrêt du traitement immunosuppresseur chez les receveurs d’allogreffe de foie peut précipiter le rejet, la plupart des épisodes sont réversibles, sans conséquence à long terme. On peut ainsi minimiser la dose qui peut rendre les enfants à risque de dysfonction rénale, infections opportunistes, cancer et autres problèmes ».

Alors que des études antérieures laissaient croire que seuls 20 % des enfants greffés réagiraient bien sans immunosuppresseurs, 60 % comme taux de réussite a agréablement surpris les scientifiques.

L’élimination des immunosuppresseurs n’a octroyé aucune infection, décès ou perte du greffon, ce qui suggère que le retrait du médicament est possible pour tous les enfants.

L’étude se poursuit afin de savoir combien de temps les enfants peuvent tenir le coup sans immunosuppresseurs ou autres médicaments.

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Les transplantations favorisent le cancer

Le Journal of the American Medical Association publie une étude dévoilant que les personnes qui subissent une transplantation d’organe voient doubler leur risque de développer un cancer.
 
Les chercheurs ont analysé 175 000 transplantations qui ont été pratiquées aux États-Unis entre 1987 à 2008.
 
10 656 diagnostics de tumeurs malignes ont été dénombrés, et 32 cas découlent des transplantations.
 
« Ce risque élevé de cancer devrait nous inciter à multiplier les recherches en ce sens, et à mettre en place un système de dépistage précoce pour cette population spécifique », disent les chercheurs.
 
La majorité du temps, on retrouve surtout des lymphomes non hodgkiniens, des cancers du poumon, du foie et du rein chez ceux qui ont subi une transplantation d’organe.
 
Le cancer du rein est surtout fréquent, naturellement, chez ceux ayant eu une greffe de rein, mais aussi chez ceux qui ont reçu un nouveau foie ou un nouveau cœur.
 
Pour le moment, on ignore les mécanismes qui font en sorte que le cancer se déclenche après une transplantation.
 

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Risques pour les bébés malades du coeur

Selon Circulation, on pourra mieux cibler quels sont les enfants atteints de cardiomyopathie pouvant accéder à la transplantation. Mentionnons au passage, en résumé, que ce type de maladie altère le fonctionnement du muscle cardiaque.

Les principaux problèmes de santé encourus par la cardiomyopathie sont les troubles du rythme cardiaque, l’insuffisance cardiaque ainsi que la mort subite du nourrisson.

En ayant établi les principaux risques dont nous parlons ici, on sera mieux équipé pour décider quels sont les enfants pouvant bénéficier d’une transplantation. En ce moment, les critères utilisés font en sorte que plusieurs pourraient bénéficier d’une greffe, mais n’y accèdent pas.

Parmi ces risques, on note l’insuffisance cardiaque, une maladie plus grave (laquelle est prouvée par échographie) ainsi que la dilation et la hauteur du ventricule gauche. Finalement, les chercheurs soutiennent que le diagnostic hâtif de la cause de la maladie est très important.

À l’heure actuelle toutefois, la cause de la cardiomyopathie demeure inconnue chez 57 % des enfants atteints.

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Première transplantation d’une trachée créée en laboratoire

Des médecins suédois viennent d’accomplir une première mondiale en transplantant une trachée entièrement développée en laboratoire à partir des cellules souches du patient.
 
L’homme de 36 ans souffrait d’un cancer de la trachée. À partir de ses propres cellules souches, on a créé une nouvelle trachée qui lui a été transplantée le 9 juin dernier.
 
Le patient devait recevoir son congé de l’hôpital aujourd’hui (8 juillet).
 
Selon le communiqué émis par l’Hôpital de l’Université de Karolinska à Stockholm, l’opération a été un succès. On ne note aucun rejet et le patient n’a pas besoin de médicaments antirejet puisque la nouvelle trachée est composée de ses propres cellules.

C’est la première fois que ce type d’opération est effectuée. Auparavant, les trachées transplantées étaient composées de la trachée d’un donneur et de cellules souches du receveur. Celle-ci est entièrement faite à partir des cellules souches du patient.