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La transplantation d’utérus donne des résultats

Comme nous pouvons le lire sur Daily Mail, il semble que la transplantation de l’utérus pourrait devenir possible chez l’humain.

Pour l’instant, ce type d’intervention a été réalisé sur des animaux et les résultats sont jusqu’ici probants. Des expérimentations ont été faites sur des rats, des chèvres et des truies, entre autres.
 
Dès l’an prochain, cette transplantation pourrait être pratiquée chez l’humain. De plus, elle pourrait être réalisée dans 1 hôpital sur 10 dans le monde éventuellement.
 
En 2000, un premier essai avait été fait sur une femme, mais un rejet était survenu après 4 mois. Le problème majeur réside dans la compatibilité avec le sang.
 
Cela représente beaucoup d’espoir pour les femmes encore en âge d’avoir des enfants qui ont dû se faire retirer leur utérus pour des raisons de santé.

Après une ou deux grossesses, la femme pourrait ensuite se faire enlever l’utérus transplanté.

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Avancée dans les cellules souches

Des recherches scientifiques de l’Université de la Californie à San Francisco (UCSF) qui se déroulent depuis une dizaine d’années pourraient mener à une grande découverte.

On peut lire dans le Journal of Clinical Investigation qu’à ce point, les chercheurs ont fait une percée quant aux cellules souches.

Jusqu’ici, leur transplantation était impossible pour le fœtus, car le système immunitaire de la mère en empêchait la réussite.

Or, il semble que la transplantation de cellules souches provenant de la mère elle-même serait la solution.

C’est la conclusion présente des chercheurs après de nombreuses expérimentations sur des souris.

Le procédé en tant que tel consiste en la prise de cellules en santé dans les os d’un donneur et leur transplantation dans le fœtus par injection guidée par ultra-sons.

Cette nouvelle avancée permettrait donc le diagnostic et le traitement de nombreuses maladies génétiques dès le stade fœtal.

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Une première dans le domaine de la fertilité

Pour la toute première fois dans le monde, une femme a donné naissance à son deuxième enfant après avoir eu une transplantation de tissu ovarien décongelé.
 
La revue de la Société européenne de reproduction, Human Reproduction, rapporte qu’en 2004, Stinne Holm Bergholdt a dû recevoir des traitements de chimiothérapie pour une tumeur osseuse, un sarcome d’Ewing. Quelques années auparavant, son ovaire gauche lui avait été retiré en raison d’une tumeur bénigne.
 
Avant de commencer ses traitements, on a donc enlevé le tiers de son ovaire restant et le tout a été congelé. La chimiothérapie a bien fonctionné, mais elle a provoqué une ménopause.
 
En 2005 toutefois, le tissu ovarien congelé a été transplanté et son ovaire s’est remis à fonctionner. Deux ans plus tard, en février 2007, après des traitements de fertilité, elle donnait naissance à un premier enfant.
 
Puis, en septembre 2008 naissait un deuxième enfant, celui-ci conçu naturellement. Une première pour une femme ayant eu ce type d’intervention.
 
On rapporte qu’au total, neuf enfants sont nés après que les femmes aient reçu une transplantation de tissu ovarien congelé.
 
Cette nouvelle est donc encourageante pour la technique de congélation des tissus ovariens des jeunes femmes avant qu’elles ne subissent des traitements qui peuvent détruire leurs ovaires, comme la chimiothérapie.
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Des cellules foetales remises en question

Une recherche menée par la Dre Francesca Cicchetti, professeure à la Faculté de médecine de l’Université Laval et chercheuse au Centre de recherche du CHUQ, a remis en question l’efficacité de transplanter des cellules foetales dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie de Huntington.

Selon la chercheuse, cette chirurgie ne permet pas, à long terme, de régénérer les neurones endommagés par la maladie neurodégénérative qui cause des mouvements involontaires ainsi que des troubles cognitifs et psychiatriques.

Si la qualité de vie des patients qui ont subi cette transplantation s’est améliorée sous certains aspects deux après l’opération, leur état a décliné par la suite. À la suite d’une autopsie pratiquée sur trois de ses patients, la Dre Cicchetti a découvert une dégénérescence des cellules greffées provoquée par une inflammation due aux microglies, les cellules de défense du cerveau.

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Lueur d’espoir concernant la sclérose en plaques

Une expérimentation menée sur 21 personnes souffrant de la sclérose en plaques a suscité l’espoir alors qu’une transplantation de cellules souches semble avoir ralenti, voire réparer, les dommages neurologiques créés par cette maladie du système nerveux central où le système immunitaire attaque la myéline, une substance qui forme une gaine entourant certaines fibres nerveuses.

Le Dr Richard K. Burt, de l’école de médecine de l’Université de Chicago, a développé une technique de greffe de cellules souches chez des patients atteints de sclérose en plaques précoce afin que ces cellules fabriquent de nouvelles cellules sanguines.

Trois ans après l’intervention, tous les sujets ont avoué que l’état de la maladie neurodégénératrice n’avait pas progressé et qu’ils ressentaient très peu d’effets secondaires.

Tous les détails se retrouvent dans la version en ligne de The Lancet Neurology.

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Un pas de plus vers la greffe totale du visage

La Dre Maria Siemionow, bien entourée de son équipe, a réussi l’exploit de greffer 80 % d’un nouveau visage à une patiente.

La chirurgie, qui exclut la greffe des paupières, du front, de la lèvre supérieure et du menton, a eu lieu quelques semaines auparavant dans une clinique de Cleveland, en Ohio.

Il s’agit de la quatrième intervention du genre à l’échelle mondiale. La première a eu lieu en 2005 en France.

La patiente, dont on ignore l’identité, se porte bien selon la Dre Siemionow. Elle n’a pas démontré jusqu’ici de signes de rejet ou de dégénérescence des tissus implantés, symptômes qui peuvent être observés avec une telle intervention chirurgicale.

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Hausse des transplantations pulmonaires au pays

Un rapport, publié par l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), nous apprend que le nombre de transplantations pulmonaires au Canada n’a cessé de croître depuis les 25 dernières années, comparativement aux autres transplantations d’organes.

 

En 1997, 93 patients ont subi ce genre d’intervention chirurgicale et ce nombre est passé à 171 en 2006. Un total de 1 222 transplantations pulmonaires ont été pratiquées pendant cette période.

Cette hausse est attribuée au plus grand nombre de donneurs.

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La greffe cardiaque fête ses 40 ans

Le 30 mai 1968, l’équipe du Dr Pierre Grondin de l’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM) réussissait un exploit médical, soit la première greffe cardiaque au Canada. Toutefois, en raison du taux élevé de rejets des transplantés, cette pratique médicale avait été abandonnée partout dans le monde dès l’année suivante.

Ce n’est que quelques années après, avec l’arrivée de la cyclosporine, un médicament immunosuppresseur qui permet d’éviter le rejet du nouvel organe, que les cardiologues ont repris les greffes à l’échelle mondiale. Grâce à la cyclosporine, le taux de survie est de 90 % après la première année suivant cette opération.

Le 24 avril 1983, l’équipe du Dr Grondin effectuait une greffe cardiaque sur Diane Larose, alors âgée de 21 ans. Ce fut la première greffe réussie de cette deuxième phase au pays.

Depuis, l’ICM réalise entre 12 à 15 chirurgies du genre annuellement. Cette faible statistique s’explique, entre autres, par le nombre peu élevé de dons d’organes.

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Des cellules de l’oeil pour diminuer le Parkinson

Le nouveau traitement, appelé Spheramine, qui consiste à transplanter des cellules de l’oeil humain dans le cerveau des personnes aux prises avec la maladie dégénérative, semble très prometteur. Il pourrait réduire de 44 % les symptômes associés au Parkinson.

La qualité de vie s’améliorerait aussi de 23 % selon une étude, dont les résultats ont été présentés au colloque annuel de l’Association des neurologues qui se tient à Chicago.

« C’est une étude très prometteuse sur ce traitement qui ne ressemble en rien à ce qui a été étudié jusqu’ici », a précisé le Dr Roy Bakay, l’auteur principal de cette recherche menée en collaboration avec l’Université Rush de Chicago.

Aucun traitement efficace pour vaincre la maladie de Parkinson n’existe pour le moment.