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Le casque réduit les blessures en ski

Il est de plus en plus habituel de porter un casque lorsqu’on fait du ski ou de la planche à neige. Dans l’État de New York seulement, 42 % des enfants en portaient un en 2008.

Il y a eu une forte augmentation, car en 2003, on avait établi à 12,1 % les enfants du Canada et de l’ouest des États-Unis qui en avaient un lorsqu’ils dévalaient les pentes.

Il s’agit là d’une excellente prévention, car les traumatismes crâniens sont la cause la plus fréquente de mort et d’invalidité sévère chez les skieurs et les planchistes. Ce type de blessure représente 15 % des accidents chez les mêmes sportifs.

Afin de documenter les répercussions positives du port du casque en ski chez les enfants quant aux fractures du crâne, des chercheurs américains ont compilé les résultats d’études ayant porté sur le sujet. Leurs conclusions sont parues récemment dans le Journal of Neurosurgery.

On y apprend entre autres que les blessures à la tête sont réduites de 35 % si les enfants portent un casque. Une seconde étude a même situé ce taux entre 15 et 60 %.

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Séquelles permanentes après un traumatisme crânien

Des chercheurs québécois affirment que les conséquences d’un traumatisme crânien sont toujours présentes chez certaines personnes, même après une guérison que l’on croyait complète.

Selon l’étude publiée dans les Archives of Physical Medicine and Rehabilitation, le professeur Bradford McFadyen et ses étudiants ont comparé la mobilité de 11 personnes qui ont eu un traumatisme crânien à sept autres personnes n’ayant aucun problème neurologique.

Pour les situations sans obstacles ni interférences sensorielles, il n’y avait pas de différences entre les deux groupes. Les capacités locomotrices étaient semblables, mais durant des tests avec obstacles ou interférences sensorielles, ceux ayant eux un traumatisme crânien ralentissaient leur vitesse et augmentaient leur temps de réponse. De plus, la distance entre leur pied et l’obstacle à enjamber était moindre que chez les personnes n’ayant aucun problème neurologique.

Cela suggère que même après une guérison dite complète, les victimes de traumatismes garderaient certaines séquelles. Ce fait est important pour les personnes qui travaillent dans des milieux plus complexes comme des usines, des transports en commun ou encore qui pratiquent des activités intenses comme le sport.

Au Québec, plus de 5000 personnes sont victimes d’un traumatisme crânien chaque année et 40 % surviennent lors d’accidents de la route.