Lors de la Conférence internationale de l’Association France Alzheimer, deux études américaines ont été présentées et en arrivent à la même conclusion : les lésions cérébrales traumatiques augmentent le risque de troubles cognitifs et de démence.
Le lien demeure encore très controversé, car certaines études établissent un lien entre les traumatismes crâniens et la démence, et d’autres non.
Une première équipe de l’Université de la Californie à San Francisco a analysé les dossiers médicaux de 281 540 vétérans de plus de 55 ans qui n’avaient aucun diagnostic de démence au début de l’étude, qui a duré sept ans.
À la fin des travaux, on a constaté que les risques de souffrir de démence étaient deux fois plus grands chez ceux qui avaient des lésions cérébrales.
« Les données laissent à penser que le traumatisme cranio-encéphalique (TCE) chez les vétérans âgés pourrait les prédisposer au développement d’une démence symptomatique. Elles suscitent des inquiétudes quant aux possibles conséquences sur le long terme des TCE chez les vétérans plus jeunes », explique le professeur Yaffe dans un communiqué de l’AAIC.
Une autre équipe du Centre médical de l’Université Loyola à Chicago a réalisé une étude sur d’anciens joueurs de football et est arrivée aux mêmes conclusions.