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Les impacts d’un désastre comme Sandy sur la santé mentale

Les dégâts causés par une tempête de la magnitude de celle que l’on a connue cette semaine, Sandy, ne se limitent pas qu’au matériel.

Bien sûr, il est facile de penser à cet aspect en premier lieu, avec les images en continu de dévastation et de destruction que nous proposent les chaînes de nouvelles. Cependant, il y a également la santé mentale qui peut en prendre un coup, selon www.nlm.nih.gov.

D’abord, il y a la famille et les proches des disparus qui doivent subir un choc émotionnel incomparable et commencer un deuil qui semble impossible.

De plus, toute la population en général, témoin de ces désastres, peut aussi subir les contrecoups de ces tragédies et voir leur santé mentale être affectée. C’est justement ces images en continu que la télévision nous renvoie qui en seraient la première cause.

Les spécialistes, dont des psychologues, affirment que les effets psychologiques de ces images vont assurément rendre plusieurs personnes apeurées et instables émotionnellement.

Des symptômes de « désordre de stress accru » (acute stress disorder) sont vérifiables un peu partout en Amérique à la suite du passage de l’ouragan Sandy.

On suggère aux gens sensibles à ces images et phénomènes de limiter le visionnement des chaînes de nouvelles en continu. La même règle s’applique autant, et même davantage, aux jeunes enfants.

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Les traumatismes de l’enfance modifient à jamais le cerveau

Une toute nouvelle étude dévoile que les sévices, physiques ou psychologiques, pendant l’enfance, ainsi que la pauvreté ou le manque d’éducation des parents sont tous des facteurs qui modèlent le cerveau de l’enfant. Ils touchent les circuits nerveux et donnent lieu à des désordres émotifs et psychologiques.

Cette découverte a été présentée lors du Neuroscience 2012, la rencontre annuelle mondiale la plus élaborée quant à la science et la santé du cerveau.

Les conséquences, donc, vont des maladies mentales aux troubles cardiaques, en passant par la mémoire et les fonctions cognitives associées au stress.

Lors d’une conférence de presse, le Dr Bruce McEwen, spécialiste du stress et de ses effets sur le cerveau à la Rockefeller University, a déclaré : « […] cette étude révèle les régions spécifiques affectées par les traumatismes vécus durant l’enfance. »

Le Dr McEwen affirme ainsi que de nouveaux traitements, mieux adaptés, pourront être développés pour les gens atteints de ces maladies mentales, à la suite de cette découverte.

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Accoucher serait un traumatisme pour la mère

En fait, plus d’une femme sur trois aurait si peur de l’accouchement que cette expérience se révèlerait être un traumatisme aussi intense que celui vécu par les victimes d’attaques terroristes.

La douleur de l’accouchement serait l’un des facteurs de ces symptômes de stress post-traumatique expérimentés par plus de 26 % des femmes ayant pris part à la recherche. D’autres résultats de l’étude mentionnent qu’uniquement 3,4 % des répondantes souffraient de réel stress post-traumatique.

Les symptômes d’un tel choc consistent en des difficultés à parler de l’accouchement, des flashbacks du travail et la peur d’avoir un autre enfant.

De plus, selon les chercheurs, plus la douleur était vive durant l’accouchement, plus le risque de stress post-partum est élevé.

Toutefois, 80 % des femmes ayant subi ce stress important avaient choisi un accouchement sans antidouleur, par voie naturelle. Les experts suggèrent donc de confier vos craintes à votre médecin afin qu’il puisse mieux vous conseiller.

Rappelons que 10 % des femmes françaises sombrent dans une dépression post-partum, et plusieurs d’entre elles ne seront jamais décelées.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

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La vie d’un enfant négligé peut s’améliorer

Une étude menée par le Centre hospitalier pour enfants de Boston et son département de neurosciences suggère que le volume de substance grise et blanche dans le cerveau diffère d’un enfant à l’autre selon son vécu.

La bonne nouvelle de cette étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences est que le volume de matière grise et blanche peut connaître un rétablissement, tout comme une augmentation, si l’enfant se trouve en confiance et en sécurité dans un environnement sain pour lui.

Ainsi, un enfant institutionnalisé peut être atteint d’une déficience cognitive, mais montrer des améliorations lorsqu’il est placé dans un bon foyer d’accueil. « L’exposition à l’adversité durant l’enfance a un effet négatif sur le développement du cerveau », expliquent les chercheurs. « Il n’y a pas que les enfants placés en institution qui sont concernés, mais aussi les enfants exposés à la violence, l’abandon, la guerre, la pauvreté extrême, etc. »

Pour arriver à ces conclusions, l’IRM de trois groupes d’enfants âgés de 8 à 11 ans, dont deux groupes ayant vécu des traumatismes et un autre ayant eu un développement normal, a été observée.

« Nos études cognitives suggèrent qu’il peut y avoir une période sensible couvrant les deux premières années de la vie dans lequel l’apparition de la famille d’accueil exerce un effet maximal sur le développement cognitif », ajoutent les experts, mentionnant que le plus tôt un enfant est placé dans un environnement sain, meilleurs sont les résultats.

Au moins 8 millions d’enfants dans le monde vivent dans des milieux institutionnels, selon l’UNICEF, pour des cas de négligence physique et psychologique grave.

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Quand problème d’argent rime avec maltraitance d’enfants

Comparativement aux années 90, entre 2000 et 2009, le taux de maltraitance des enfants nécessitant une admission à l’hôpital a augmenté de 3 % par an.

Le taux de blessures traumatiques au cerveau soupçonnées d’être causées par des sévices a augmenté de 5 % par an pour chaque augmentation de 1 % du taux hypothécaire, rapporte une étude de la Dre Joanne Wood, professeure adjointe en pédiatrie au Centre hospitalier pour enfants de Philadelphie.

Des études antérieures ont également démontré que le taux de traumatisme crânien abusif chez les enfants était passé de neuf pour 100 000 enfants à 15 par 100 000 enfants entre 2004 et 2009, et que le taux de traumatisme crânien abusif durant la récession avait doublé chez les enfants de 2 ans et moins.

Le rapport, qui sera publié en détail en août dans le numéro de Pediatrics, révèle que dans les familles en situation précaire, la maltraitance des enfants est beaucoup plus probable. Mme Wood explique : « Le stress est souvent un facteur qui contribue aux sévices, mais souvent, ce n’est pas seulement un facteur en particulier, mais une accumulation de facteurs qui conduisent à cette violence ».

Pour remédier à cette situation, la spécialiste suggère qu’il y ait davantage d’aide gratuite fournie dans les communautés, que les parents s’éloignent et prennent une bonne respiration pendant 10 secondes avant de commettre un geste grave, et que l’entourage ne craigne pas d’intervenir ou de déclarer une scène abusive aux autorités.

Pour en arriver à leurs conclusions, les chercheurs ont recueilli les données de 38 hôpitaux à travers les États-Unis, incluant la base de données du système d’information hospitalier pédiatrique, qui ont été combinées à des données sur les saisies hypothécaires, le chômage et les retards de paiements hypothécaires dans la zone géographique de chaque hôpital.

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Certaines anxiétés demeurent gravées à jamais

Une équipe de l’Université de Bonn, en Allemagne, a réussi à décoder le mécanisme moléculaire des traumatismes qui se gravent pour toujours dans le cerveau.
 
En fait, c’est un groupe de protéines, les dynorphines, qui jouerait un rôle clé dans cette empreinte.
 
Des souris auxquelles on avait désactivé le gène qui produit les dynorphines sont demeurées anxieuses très longtemps après un traumatisme, comparativement aux rongeurs à qui l’on n’avait pas désactivé le gène.
 
On a aussi tenté l’expérience avec des humains. Non pas qu’on ait désactivé le gène, mais chez l’humain, les niveaux de dynorphines varient.
 
Chez ceux qui n’en ont pas vraiment, on constate que les traumatismes demeurent gravés, comparativement à ceux qui ont un taux normal de ce groupe de protéines.
 
Habituellement, grâce aux dynorphines, on apprend graduellement, avec le temps, à ne plus avoir peur du danger passé, mais chez certaines personnes, ces traumatismes s’inscrivent pour toujours dans le cerveau, ne leur permettant pas de se détendre et d’apaiser leurs émotions, comme le font les dynorphines généralement.
 
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Les effets de la metformine sur le cerveau se confirment

Chez certains diabétiques, on avait remarqué un ralentissement du déclin cognitif, et les experts croyaient que c’était à cause du meilleur contrôle du taux de sucre dans le sang, mais à la lumière de nouveaux résultats, les recherches vont se poursuivre.
 
En effet, le Cell Stem Cell rapporte que le médicament metformine, couramment utilisé pour lutter contre le diabète, ouvre la voie à de nouvelles thérapies contre le déclin cognitif, voire pour réparer certaines lésions cérébrales après un traumatisme.
 
Les chercheurs ont mis en évidence la voie PKC-CBP, qui informe les cellules souches neurales sur l’endroit et le moment où se différencier en neurones matures.
 
Cette même voie a des effets métaboliques sur la metformine dans les cellules hépatiques.
 
« En mettant les deux ensemble, la metformine activant la voie CBP dans le foie, nous avons pensé qu’elle pourrait aussi activer les cellules souches neurales pour favoriser la réparation du cerveau », explique le Dr Freda Miller.
 
Les preuves ont été obtenues sur des souris et des lignées cellulaires humaines qui marquent une augmentation du développement de nouveaux neurones.
 
D’autres études sont donc en cours.

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Un médicament contre le diabète pourrait réduire les lésions cérébrales traumatiques

Une équipe de l’Université de Tel-Aviv vient de faire une découverte importante avec l’exendine-4, un médicament antidiabétique déjà approuvé.
 
Administré peu de temps après un traumatisme, ce médicament aurait la faculté de prévenir les lésions cérébrales au cerveau.
 
Ces dommages ont de lourdes conséquences habituellement. Bien que le taux de décès ne soit pas élevé, cela peut altérer les capacités mentales, le comportement ou encore conduire à un changement radical de personnalité.
 
Des tests effectués sur des animaux avec l’exendine-4 semblent fort prometteurs et réduisent considérablement l’étendue des dommages, rapporte l’Experimental Neurology.
 
Bien entendu, des études plus approfondies sont nécessaires afin de confirmer les résultats, mais également pour trouver la formule idéale qui permettra de réduire les dommages cérébraux à long terme sur les victimes de traumatismes.
 
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Les traumatismes à l’enfance sont-ils à l’origine de la maladie mentale?

La schizophrénie, le trouble bipolaire et la dépression psychotique pourraient être provoqués par l’expérience et les divers traumatismes que les jeunes ont vécus avant l’âge de 16 ans.

Une recherche de l’Université de Maastricht aux Pays-Bas et de l’Université de Liverpool suggère qu’il y a une forte corrélation entre l’environnement et le passé de la personne et le développement d’une psychose.

En effet, cette nouvelle étude, qui couvre plus de 30 ans de données, ne fait plus nécessairement référence uniquement aux facteurs biologiques et génétiques à l’origine de la maladie mentale, mais fournit aussi des indices sur les mécanismes pouvant conduire à une maladie mentale grave.

Grâce aux données médicales de plus de 27 000 personnes, les chercheurs ont même découvert que ceux qui avaient un passé très lourd étaient 50 fois plus à risque de souffrir d’une maladie mentale que ceux qui avaient vécu un traumatisme plus léger ou une enfance « normale ».

Les chercheurs ont même été en mesure d’associer des symptômes psychotiques spécifiques d’un type de traumatisme subi dans l’enfance. Par exemple, ils ont constaté que ceux ayant subi des sévices sexuels souffraient davantage d’hallucinations plus tard, tandis que les enfants en centres ou familles d’accueil étaient plus paranoïaques.

Encore aujourd’hui, malgré plusieurs expériences et études, les spécialistes de la santé n’arrivent toujours pas à bien cerner et définir comme il se doit les problèmes mentaux.

Les chercheurs de cette étude croient qu’il serait important de poursuivre les recherches afin de savoir comment les traumatismes de l’enfance affectent le développement du cerveau et découvrir pourquoi les symptômes de la psychose apparaissent plusieurs années après que le traumatisme ait été vécu.

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Mère dépressive, jeune dépressif?

Il ne s’agit pas là d’une question héréditaire ou biologique, mais plutôt de traumatismes.

L’équipe du Pr Ian Colman de l’Université d’Ottawa a démontré, par le biais d’une étude longitudinale publiée dans la revue PLoS, qui s’est étendue de la naissance à l’adolescence pour 937 enfants canadiens, que la dépression chez la mère pouvait provoquer divers traumatismes chez ses enfants.

En effet, la dépression, qui touche environ une femme sur 8, peut conduire un enfant de 2 à 5 ans à ressentir un sentiment de perte lorsque sa mère, principale fournisseuse de soins, devient dépressive, mentionne Radio-Canada.

Déjà très tôt, le développement cognitif et social du jeune peut gravement écoper de la dépression maternelle et des périodes d’absence de la mère. Cela peut avoir des effets troublants, quelques années plus tard, sur la santé mentale de l’enfant.

Selon des données de l’Institut Douglas, les taux de dépression clinique sont peu élevés dans l’enfance et au début de l’adolescence, mais ils augmentent de façon importante à la fin de l’adolescence (environ 17 %), et ce, surtout pour les filles, même si le suicide chez les jeunes touche de plus en plus les garçons.

Le site dépressionnerveuse.fr a établi que les critères qui pouvaient conduire une femme à la dépression sont la grossesse, le syndrome prémenstruel, la puberté, la dépression post-partum, la ménopause, la pauvreté, des sévices physiques ou sexuels, une relation amoureuse difficile, de lourdes responsabilités, l’accumulation de tension et la sensibilité au stress.

Il y a environ deux fois plus de femmes que d’hommes parmi les dépressifs.

Le Professeur Colman rappelle qu’il est important pour les mères d’aller chercher de l’aide afin d’éviter que la dépression ne s’aggrave et pour faire en sorte de cerner le problème chez le jeune rapidement.