Catégories
Uncategorized

Les enfants de parents qui se sont enlevé la vie ont plus de chance de se suicider

Voilà ce qui ressort de la plus grande étude américaine jamais réalisée à ce jour sur ce sujet. De plus, il semblerait que les enfants qui vivent le deuil de parents qui se sont suicidés ont également jusqu’à deux fois plus de risque d’être hospitalisés à la suite d’une tentative de suicide, d’une grave dépression, d’une psychose ou de troubles de la personnalité.

Selon les chercheurs de l’étude publiée dans le Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, les adultes vivent de façon très différente le suicide, si l’on compare aux réactions infantiles.

Un éventail d’émotions négatives et lourdes telles que la peine, la culpabilité, la colère et la honte, après avoir perdu un parent à cause d’un suicide, pousse les jeunes à s’isoler au lieu de demander de l’aide. Selon les spécialistes, cela peut entrainer les enfants à commettre l’impardonnable encore plus que l’aspect héréditaire ou génétique.

En 2002, l’Organisation mondiale de la santé a affirmé que ceux qui restent après un suicide souffrent plus intensément que s’ils devaient affronter toute autre situation de deuil.

De plus en plus de programmes d’aide pour les enfants sont développés, dans divers pays, pour les soutenir après une telle tragédie. Au Québec, selon un article de La Presse, l’intervenante de la Ressource régionale suicide de Laval du CSSS local, Josée Lake, se démarque par la qualité de son programme et vient en aide à plusieurs enfants à travers la province.

Catégories
Uncategorized

Il est préférable de ne pas dormir après un événement très traumatisant

Une nouvelle étude publiée dans le Journal of Neuroscience dévoile des résultats contraires à des travaux précédents. Auparavant, on mentionnait qu’après un événement traumatisant, le fait de dormir permettait d’estomper les émotions négatives.
 
Après avoir évalué la réponse émotionnelle de 106 personnes auxquelles on avait montré des images de scènes traumatisantes, la moitié est allée dormir, et l’autre non.
 
« Non seulement le sommeil a protégé ces souvenirs, mais il a également protégé la réponse émotionnelle que les sujets lui avaient apportée », explique la neurologue et coauteure de l’étude, Rebecca Spencer.
 
Par contre, lors d’événements particulièrement traumatisants, mieux vaut rester éveillé. D’ailleurs, le corps lui-même se met dans cet état de défense et vous aurez du mal à trouver le sommeil.
 
Avant de prendre des somnifères, la Dre Spencer recommande plutôt de vivre cette période d’insomnie afin que les souvenirs et les émotions négatives ne se figent pas.
 
Attention toutefois de ne pas tomber dans un cercle vicieux. Le manque de sommeil à long terme n’est nullement recommandé. On parle seulement ici de faits réellement négatifs et marquants, comme un accident.
 
« Ce n’est pas parce que vous avez eu une mauvaise journée qu’il faut rester éveillé. Nous avons besoin de garder certains faits et certaines réponses émotionnelles en mémoire pour savoir quoi éviter. Ces souvenirs sont riches d’enseignements. »

Catégories
Uncategorized

La santé mentale des enfants-soldats

On estime que dans le monde, 250 000 enfants (soit âgés de moins de 18 ans) sont soldats. Ils participent à des conflits armés au sein de 14 pays et territoires. Comment soutenir ces enfants, une fois qu’ils sont sortis de cette situation?
 
Une étude parue dans JAMA fait état d’une thérapie ciblée qui pourrait leur venir en aide. Elle a été évaluée auprès d’anciens enfants-soldats ougandais.
 
Basée sur la réponse au traumatisme, elle s’étale sur un court laps de temps. Son utilisation auprès des enfants a démontré des résultats probants.
 
En effet, les anciens enfants-soldats qui l’avaient suivie ont vu leurs symptômes liés au stress post-traumatique réduit grandement, en comparaison de ceux qui avaient reçu une autre forme d’aide thérapeutique.
 
Vu l’étendue de la guerre, on prévoit que l’Ouganda fera face à de grands enjeux quant à ses enfants-soldats, au cours des prochaines années.
 
Catégories
Uncategorized

Un traumatisme durant l’enfance raccourcit la vie

Selon Biological Psychiatry, une étude américaine aurait démontré que les traumatismes que peut vivre un enfant auraient des répercussions sur sa santé, plus tard dans sa vie.

La raison en est que les télomères, des complexes de protéines se trouvant dans l’ADN, seraient affectés par les traumatismes. En conséquence, ils seraient beaucoup moins longs que ceux des autres personnes.
 
Ainsi, un enfant vivant avec un stress post-traumatique en grandissant aurait plus de risques d’avoir le cancer, des maladies cardio-vasculaires, des maladies dégénératives ou de connaître une mort prématurée, entre autres.
 
Parmi les traumatismes relevés dans le cadre de cette recherche, on retient la violence familiale, les sévices sexuels et la négligence.

On a par ailleurs remarqué que les personnes qui avaient vécu plus d’un type d’événement traumatisant durant l’enfance avaient les plus courts télomères.

Catégories
Uncategorized

Rappel des dangers des commotions cérébrales

Les commotions cérébrales sont le lot de nombreux sportifs professionnels comme les hockeyeurs, les lutteurs, les boxeurs et les footballeurs. Ces traumatismes à répétition causent toutefois d’importants dommages à l’organe le plus fragile de notre corps.
 
Les personnes qui sont victimes de commotions cérébrales sont plus susceptibles de développer des maladies comme la dépression ou la démence.
 
Une commotion cérébrale suit habituellement un coup à la tête qui cause un déplacement violent du cerveau dans la boîte crânienne. Cela perturbe alors le fonctionnement de cet organe.
 
Il en résulte donc des nausées, des vomissements, des vertiges, de la confusion, de la fatigue, de la faiblesse et des céphalées.
 
L’Association américaine de neurologie a émis un avis demandant aux sportifs victimes de commotions cérébrales d’être évalués et de ne pas reprendre le jeu tant et aussi longtemps que tous les symptômes n’ont pas disparu.
Catégories
Uncategorized

Les traumatismes liés à l’accouchement plus fréquents qu’on ne le croit

Des chercheurs du Département des soins et d’obstétrique de l’Université de Sydney Ouest, en Australie, ont mené une étude sur le sujet.

Leurs résultats sont parus récemment dans le Journal of Advanced Nursing. La clé, selon eux, serait l’ouverture au dialogue. 

En effet, ils recommandent que l’on encourage les nouvelles mères à parler de leur expérience afin de leur permettre d’accéder facilement à la thérapie. Ils proposent aussi qu’elles reçoivent plus de soutien si elles choisissent d’allaiter.

Bien que l’on entende peu parler de ce type de traumatisme, il est pourtant bien réel. Le manque d’empathie à la douleur des femmes en couche serait l’une des causes. Ainsi, une nouvelle mère pourrait subir les suites d’un accouchement traumatisant sans qu’elles aient pu être prévues.

Parmi les symptômes, on note les retours en arrière, le sentiment de peur et de panique, les cauchemars et les problèmes de sommeil.

Un traumatisme non réglé peut avoir des répercussions sur toute la famille. La mère peut se détacher de ses sentiments pour éviter d’en vivre les symptômes liés. Elle peut aussi devenir surprotectrice, voulant protéger sa famille et elle-même.

Cela peut aussi influer négativement sur sa façon d’interagir avec les autres et avoir des répercussions physiques et émotionnelles.

Finalement, une femme ayant traversé un stress post-partum est plus à risque de revivre une expérience traumatisante lors de ses prochains accouchements.

Catégories
Uncategorized

On rappelle l’importance de la ceinture de sécurité en voiture

Les personnes qui ne portent pas leur ceinture de sécurité en voiture s’exposent à de graves traumatismes. Le nombre d’accidents du genre a réellement augmenté au Québec.
 
L’année dernière, 137 blessés graves en raison de la ceinture de sécurité qui n’était pas bouclée ont été enregistrés, alors qu’ils étaient 109 en 2004-2005.
 
Selon le Journal de Montréal, 36 % de tous les traumatismes enregistrés à l’Hôpital général de Montréal en 2009 étaient des personnes qui ne portaient pas la ceinture de sécurité. En 2008, ce taux était de 18 %.
 
Par contre, la plus grande cause de traumatismes demeure les chutes, surtout chez les personnes âgées. Seulement à l’Hôpital général, elles représentaient 53 % de tous les traumatismes l’année dernière, alors qu’à l’Hôpital Sacré-Cœur de Montréal, c’était 42 % des cas.
 
Une note encourageante toutefois, les victimes de traumatismes ont maintenant plus de chances de survivre après leur accident, notamment en raison des progrès de la médecine. 96 % survivent à l’Hôpital général et 92 % à Sacré-Cœur.
Catégories
Uncategorized

Une enzyme pourrait aider à réparer des traumatismes

Le magazine Nature Neuroscience rapporte que des chercheurs des Universités Harvard et Cambridge ont découvert que l’enzyme kinase Mst3b joue un rôle dans la régénération des fibres nerveuses endommagées lors d’un traumatisme.

Cette enzyme est déjà connue pour son rôle au niveau de la régulation de la surcroissance des neurones. Lorsqu’elle est présente, elle active la croissance des axones dans le système nerveux central et périphérique.

Habituellement, le système nerveux central ne répare pas les fibres nerveuses endommagées, ce qui limite bien souvent le rétablissement des patients.

Ainsi, l’utilisation de l’enzyme ou agent stimulant pourrait aider à traiter les accidents vasculaires cérébraux, les blessures de la moelle épinière et les traumatismes crâniens.

Des études plus poussées seront entamées sous peu.

Catégories
Uncategorized

L’ADN altéré par les traumatismes infantiles

Selon une équipe de l’Université McGill et de l’Institut Douglas à Montréal, les traumatismes infantiles altèrent l’ADN et les gènes.

Les scientifiques ont analysé 36 cerveaux de rats, dont 12 ayant été abandonné par leur mère, et ont découvert différentes marques dans les zones du cerveau associées au stress, comme l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS).

« L’expérience clinique nous a appris qu’une enfance difficile peut avoir des conséquences sur le cours de la vie », a fait savoir l’un des auteurs de cette recherche, le Dr Gustavo Turecki.

Catégories
Uncategorized

Le stress exacerbe l’asthme

Une étude, publiée dans la revue Psychosomatic Medicine, nous apprend la corrélation entre les traumatismes infantiles et l’asthme chez les adultes.

Pour la Dre Kate M. Scott de l’Université de l’Otago à Wellington, en Nouvelle-Zélande, ces résultats confirment le lien entre des facteurs psychologiques et les symptômes de la maladie respiratoire. « Nous savions déjà que le stress ou l’anxiété pouvaient exacerber l’asthme, mais nous venons de démontrer qu’ils peuvent aussi augmenter l’incidence de souffrir de l’asthme », a-t-elle souligné.

La chercheuse a analysé les dossiers médicaux de plus de 18 000 adultes pour en arriver à ces conclusions.