Catégories
Hollywood PQ Potins

Stéphane Rousseau aurait perdu ses chances de travailler avec Denis Villeneuve

Stéphane Rousseau, présent sur le plateau de Je viens vers toi à titre de chakra cette semaine, a partagé une confidence étonnante sur le réalisateur Denis Villeneuve.

C’est lors d’un segment sur quelles pilules miracles l’humoriste et comédien choisiraient de prendre, offrant toutes un avantage particulier, dont celui du pouvoir de devenir le comédien chouchou de Denis Villeneuve, qu’il nous dévoilait un vieux souvenir en lien avec ce dernier!

Aucune description disponible.
Capture Noovo

En voyant cette option, Rousseau a révélé avoir, selon lui, gâché ses chances de travailler un jour avec ce grand du cinéma lors d’une soirée où il était un peu éméché.

«J’ai un peu scrapé mes chances avec lui dans un party de Noël (…) Il était venu me parler et j’ai commencé à lui raconter une anecdote. Je m’enlisais un peu dans cette anecdote-là (…) Elle était interminable, pas de punch! Un moment donné je l’ai vu reculer et il est parti tranquillement. Il est disparu, il a fait un fade out comme dans Dune quand ils partent dans le désert au loin», raconte Stéphane!

Aucune description disponible.
Capture Noovo

La star de STAT a ajouté qu’il se trouvait lui-même ennuyeux… et qu’il avait ensuite rappelé cette histoire à Denis, qui aurait gentiment dit qu’il ne s’en souvenait plus!

Qui sait peut-être un jour, nous verrons Stéphane dans un projet de Denis!

On lui souhaite!

Catégories
Mon Fric

Les Québécois veulent travailler un maximum de 36 heures sur 4 jours

Un récent sondage révèle que la grande majorité des Québécois aimeraient travailler 4 jours par semaine pour un maximum de 36 heures, rapporte l’Agence QMI

L’enquête menée par la firme de recherche d’emploi Talent.com a été publiée mardi. Elle conclut que 95 % des Québécois souhaitent travailler 4 jours par semaine, et 67 % des sondés veulent un maximum de 36 heures hebdomadaires. 

À l’ère de la pénurie de main-d’oeuvre, la semaine de 4 jours est de plus en plus demandée, avec 60 % des sondés qui ont répondu demander une telle chose à leur employeur. La flexibilité des choix de travail arrive ex aequo, devant les prestations d’assurance, avec un taux de 50 %. 

Le Québec est la seule province où la semaine de travail et la question des horaires ont été préférées dans la liste des avantages proposés.

D’ailleurs, 36 % des Québécois estiment que la semaine de 4 jours est la suite logique au travail hybride et au télétravail.

Les Québécois en faveur d’une telle mesure plaident pour un meilleur équilibre travail/famille, une meilleure santé mentale, la prévention des burn out, la réduction du stress. 

« Des programmes pilotes réussis pour une semaine de travail de quatre jours ont été mis en place dans plusieurs pays, ce qui a entraîné une amélioration de la productivité. Les Québécois se montrent eux aussi de plus en plus intéressés par ce concept, mais ils expriment de nombreuses inquiétudes », a fait savoir le directeur des ventes chez Talent.com, Yannick Paradis, dans des propos repris par l’Agence QMI. 

Et même s’ils souhaitent travailler 4 jours seulement, près des trois quarts des sondés craignent qu’une telle mesure fasse baisser leur salaire ou les force à travailler durant de plus longues journées. 

L’enquête a été faite entre le 30 mars et le 6 avril dernier auprès de 1 003 Canadiens de la population active. 

Articles recommandés:

Catégories
Mon Fric

La Marine canadienne paie 4 000 $ par mois à qui veut  passer un an en mer

Dans le cadre du nouveau programme, les Canadiens âgés de 16 à 57 ans peuvent rejoindre la marine à temps plein avec un contrat d’un an et partir ensuite s’ils le souhaitent. Les candidats de moins de 18 ans auront besoin de l’autorisation de leurs parents ou tuteur pour postuler.

La Marine royale canadienne offre une période d’essai aux Canadiens pour qu’ils se joignent à l’institution « sans conditions » avant de décider de poursuivre ou non une carrière en son sein.

Car l’institution  face à un énorme défi de recrutement et à une pénurie de personnel sans précédent.

Dans le cadre du nouveau programme lancé récemment, les citoyens canadiens et les résidents permanents peuvent rejoindre la marine à temps plein avec un contrat d’un an, donc.

«Grâce au nouveau Programme d’expérience navale (NEP), la Marine repense une façon d’attirer, de recruter et de former des marins», lit-on dans un communiqué de presse du ministère de la Défense nationale (MDN).

« L’objectif du programme est simple : réduire le temps nécessaire pour former des civils en tant que marins, encourager le développement de marins qui aiment leur travail et attirer ceux qui apprécient le style de vie unique que la Marine a à offrir ».

Le salaire sera équivalent à des postes de premier échelon dans le secteur privé, avec des rations et des chambres payées, a indiqué la MRC, ce qui peut être environ 4 000 $ par mois.

Les étapes après le programme

Une fois que les recrues du NEP ont signé un contrat d’un an, elles doivent suivre un cours de formation de base de huit semaines avant de se rendre à Esquimalt, en Colombie-Britannique ou à Halifax, pour un cours de formation navale spécialisée.

Le ministère a déclaré que le programme est unique, en ce sens qu’il permet aux recrues d’essayer différents métiers avant de s’engager dans une carrière militaire à long terme. Les candidats des Forces armées canadiennes doivent généralement choisir un métier avant de s’enrôler dans l’armée.

« La vie dans la marine peut parfois être exigeante et difficile, ce n’est pas pour tout le monde et c’est pourquoi le nouveau programme d’expérience navale donne aux participants la possibilité de vivre la vie dans la marine, pendant un an, sans aucune condition », a déclaré le vice de la marine. Commandant -Adm. Angus Topshee, dans un communiqué.

Articles recommandés:

Catégories
Mon Fric

Annonce majeure concernant le travail des enfants au Québec

Le gouvernement Legault vient de faire une annonce majeure concernant le travail des enfants au Québec, rapporte La Presse

En effet, le ministre du Travail, Jean Boulet, a présenté aujourd’hui le projet de loi 19 qui a pour objectif d’encadrer le travail des enfants.

Information majeure de ce projet de loi: les enfants qui n’ont pas 14 ans n’auront pas le droit de travailler.

Il y aura tout de même des exceptions, précise La Presse.

En effet, les activités en lien « à une prolongation de la vie scolaire, familiale, et qui comportent peu de risques pour leur santé » seront autorisées. Aider l’entreprise familiale et faire du gardiennage font partie des exceptions tout comme travailler dans des colonies de vacances.

Crédit photo: Capture d’écran vidéo Facebook

La Presse souligne que le projet de loi 19 prévoit également de réglementer la quantité d’heures travaillées par les enfants âgés entre 14 et 16 ans. 

En effet, ils ne pourront travailler pas plus de 17 heures par semaine pendant l’année scolaire et pas plus de 10 heures entre le lundi et le vendredi. Une nouvelle réglementation qui devrait être appliquée dès la rentrée scolaire du mois de septembre prochain.

Pour justifier le contenu du projet de loi 19, Jean Boulet explique s’être appuyé notamment sur les recommandations du Comité consultatif du travail et de la main-d’œuvre.

Articles recommandés:

Catégories
Mon Fric

La nouvelle loi sur le travail pousserait plusieurs restaurants à fermer

La proposition de loi de la Coalition avenir Québec visant à fixer l’âge légal d’entrée sur le marché du travail à 14 ans a suscité la déception des restaurateurs, qui estiment que cela entraînera la fermeture de nombreux restaurants.

Selon une enquête menée auprès de l’Association Restauration Québec, environ un tiers des restaurants sont contraints d’embaucher des jeunes de moins de 14 ans pour pouvoir fonctionner.

Le vice-président aux affaires publiques et gouvernementales de l’Association Restauration Québec, Martin Vézina, a admis que cette proposition de loi était décevante pour les restaurateurs, et a souligné que la nécessité les avait contraints à embaucher des travailleurs aussi jeunes.

Il a également noté que les démarches pour faire venir de la main-d’œuvre de l’étranger sont compliquées et que l’augmentation des salaires de 21% depuis 2019 dans l’industrie n’a pas suffi à attirer suffisamment de relève, en particulier en région.

Selon M. Vézina, les restaurateurs seront contraints de licencier des travailleurs et de fermer des établissements, ce qui aura un impact particulièrement important dans les milieux ruraux du Québec.

Catégories
Mon Fric

Voici comment travailler 4 jours semaine

Alexandra Lamoureux, associée et directrice de l’impact social de la Boîte Pac, affirme que la solution à la réduction du temps de travail ne consiste pas à perdre un cinquième de son revenu en travaillant 32 heures par semaine, mais plutôt à augmenter les taux horaires.

Cependant, cette proposition est souvent mal reçue par les cabinets d’avocats et les agences lorsqu’elle leur suggère de réduire le temps de travail tout en conservant le même montant de facturation. Selon elle, il est justifié d’augmenter les tarifs si la transition vers une semaine de quatre jours est réussie, car cela permet aux employés d’être plus efficaces en accomplissant leurs tâches en moins d’heures qu’auparavant.

Cela constitue le dilemme le plus épineux auquel elle doit faire face depuis que sa firme a commencé à accompagner les organisations dans leur transition vers une semaine de quatre jours il y a un an.

Faire passer le message 

Selon Alexandra Lamoureux, experte en semaine de quatre jours, les entreprises qu’elle accompagne dans leur transition vers cette formule peuvent craindre d’annoncer une augmentation des tarifs et une réduction du temps de travail à leur clientèle. Pourtant, elle recommande la transparence et la démonstration de l’optimisation des façons de faire.

Elle assure que le client n’y perdra pas, car sa facture restera identique et il bénéficiera d’un travail plus créatif. Même les entreprises qui doivent fournir un service sept jours sur sept peuvent passer à une semaine de 32 heures, selon la consultante. La formule n’est pas figée, car certaines entreprises peuvent fermer complètement le lundi ou le vendredi, tandis que d’autres peuvent opter pour une rotation.

Elle propose par exemple que chaque membre d’une équipe de 20 personnes assure une veille tous les 20 vendredis pour surveiller les courriers électroniques en cas d’urgence.

Revoir ses priorités

La directrice de l’impact social reconnaît que, dans certains cas, la semaine de travail de quatre jours peut ne pas répondre aux besoins des clients. Elle donne en exemple une entreprise qui a mis fin à un contrat de 300 000 $ car elle estimait que cela demandait trop d’efforts à son équipe, même le week-end.

La direction a créé un nouveau test pour évaluer si un contrat respecte son engagement envers l’amélioration de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. C’est ainsi qu’elle a déterminé que le contrat en question ne respectait plus ces normes.

Bien que sa cliente ait perdu une source de revenus, selon Alexandra Lamoureux, elle s’ouvre également à de nouvelles opportunités qui permettront à ses employés et à l’organisation de profiter des avantages de la semaine de quatre jours. Si l’ajout d’un nouvel employé est nécessaire pour garantir le succès de cette initiative, la consultante recommande de le faire sans hésitation.

Elle considère cela comme un investissement qui, à long terme, se traduira par des économies en réduisant le taux de rotation du personnel. De plus, si l’entreprise doit recruter de nouveaux employés, elle aura déjà une pile de CV de travailleurs qualifiés.

Articles recommandés:

Catégories
Nightlife.ca

Aire commune dévoile ses nouvelles cabines de télétravail

Vous êtes rendus fans de télétravail depuis le confinement? Nous aussi. Vous n’en reviendrez donc pas du projet qu’Aire commune a développé pour notre ville bien aimée. Ceux qui sont derrière plusieurs espaces de greendesking depuis quelques années ont la mission de revitaliser nos espaces urbains avec des projets culturels, professionnels et artistiques. Leur nouveau projet « Îlots d’été » vient tout juste d’être dévoilé, et nous positionne comme étant la toute première métropole au monde à accueillir un tel réseau d’espaces de travail en plein air!

En effet, vingt-trois super cute cabines au design épuré sont accessibles dès cette semaine, et ce gratuitement et sans réservation, dans plusieurs quartiers de Montréal. Les cabines facilitent le télétravail à l’extérieur puisqu’elles sont équipées du Wifi offert par FIZZ et de prises électriques pour recharger nos appareils électroniques (god knows qu’on se retrouve toujours sans batteries à des moments hyper importants lorsqu’on travaille dans un parc). En plus, la structure ombragée de la cabine facilite grandement le travail extérieur puisqu’il sera plus facile de voir ce qui se passe sur nos écrans. Wow wow wow et re-wow!

« Fizz aspire à faire les choses autrement, et c’est pourquoi la proposition d’Aire commune d’inviter les gens à travailler autrement nous a interpellés. En offrant le Wi-Fi gratuitement dans tous les îlots d’été, on souhaite encourager la communauté à changer d’air et à se connecter les uns envers les autres. » – Martin Gendron, directeur principal, Marketing, Communications et Partenariats chez Fizz.

Emplacements

Crédit: Gracieuseté

Plus besoin de se casser la tête pour profiter du beau temps tout en télétravaillant grâce à ce magnifique projet d’Aire commune en collaboration avec le Mouvement Desjardins. Plus de neuf arrondissements de Montréal vous recevront dans ces cabines. Par exemple, vous les retrouverez entre autres sur le bord du fleuve à Lachine, sur l’esplanade du Stade olympique, au coeur de la Petite Italie ou même du centre-ville de Montréal.

« Le gouvernement du Québec est fier de soutenir le réseau Îlots d’été dans le cadre du Fonds d’initiative et de rayonnement de la métropole. Avec cet appui, nous souhaitions participer au développement d’une initiative innovante et créative qui contribuera à la vitalité de Montréal. Ces îlots d’été déployés à travers la ville donneront l’occasion aux citoyennes et aux citoyens de travailler en plein air et ainsi de renouer avec leur milieu de vie et leur environnement, mais aussi avec leur métropole. » – Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.

Crédit:Gracieuseté

En plus, vu la grande demande de greendesking au Québec, Aire commune a laissé savoir qu’ils ont l’intention de déployer plus d’une cinquantaine de stations Îlots d’été à Montréal d’ici 2025! Des études sont sorties et ont annoncé que le télétravail pouvait augmenter la créativité, améliorer la mémoire et diminuer le stress. On retrouve même un sondage de Léger qui révèle qu’un employeur sur dix a observé une augmentation de la productivité de ses employés. Si les statistiques le disent, c’est que ça doit être vrai! L’arrivée de toutes ces cabines sera donc bien appréciée, c’est certain!

Catégories
Art de vivre

La Barbade prend les grands moyens pour attirer des touristes

Le gouvernement de l’île paradisiaque de 290 000 habitants va permettre aux travailleurs étrangers en télétravail de s’y installer pour y travailler durant un an.

La nouvelle initiative du gouvernement de la première ministre Mia Amor Mottley se nomme «12-month Barbados Welcome Stamp».

Alors que de par le monde, de nombreux employés ont goûté aux joies du télétravail, la Barbade souhaite voir s’installer chez elle des employés étrangers, qui tout en travaillant pour leur société, pourront bénéficier durant un an de ses plages au sable blanc et de son climat tropical.

Les nouvelles mesures du gouvernement de la Barbade sont souples.

«Vous pouvez venir ici et travailler pour une couple de mois à la fois si vous le désirez, retourner chez vous et revenir», explique la première ministre.

Le gouvernement fait ainsi le pari qu’il pourra relancer son industrie touristique qui a été durement frappée par la pandémie. Le tourisme représente 40% du PIB de la Barbade, alors que normalement plus de 2,4 millions de voyageurs visitent chaque année l’île, dépensant plus de 1,1 milliard de dollars US.

Pour les futurs travailleurs qui voudront se prévaloir de l’initiative «12-month Barbados Welcome Stamp», sachez que la Barbade n’a recensé à ce jour que 98 cas et sept décès liés à la COVID-19.

Photo : Bigstock

Catégories
Ton petit look

Je suis une collègue de type « chat sauvage »

Je n’aime pas les gens; c’est un constat que j’ai fait il y a de cela plusieurs années. Je n’aime pas les gens au point où je suis une des personnes les plus désagréables avec qui travailler; je n’aime pas tout ce qui n’a pas été fait par moi et j’ai beaucoup de difficulté à reconnaître le travail de l’autre.

Je suis de ces personnes ultra-perfectionnistes et ultra-observatrices. De celles qui ne donnent droit ni à l’erreur ni au temps de faire les choses. Je comprends rapidement comment un nouveau milieu fonctionne, je fais habituellement bien mon travail et j’exige la même chose des autres. Pourtant, il m’arrive de faire des erreurs – l’erreur est humaine – mais je déteste me faire reprocher quelque chose que je fais de mal.

Bref, les personnes qui n’arrivent pas à s’adapter et qui manquent de tact en me disant que je fais mal quelque chose me tapent royalement sur les nerfs. Je les déteste et je ne m’empêche pas de le leur montrer.

Pire, j’ai une extrême capacité à rendre quelqu’un si certain qu’il travaille mal qu’il perd sa confiance en lui et devient tout malheureux dans son travail, tout en faisant réaliser au patron tous ses défauts. Et ceci, sans que le patron ne se rende compte de ce que je fais! Et avant de me faire jeter des roches, je suis consciente de ce point et j’essaie de ne pas utiliser cette tactique. Je comprends de plus en plus le mal que je fais en agissant de la sorte et je réalise que je ne peux pas être ce bourreau du travail avec tout le monde.

Avec le temps, j’essaie de reconnaître les signes avant-coureurs de ces situations pour éviter que ces situations s’enveniment. J’essaie de voir les bons côtés de la personne, d’apprendre à la connaître, de garder mes distances et de ne pas me brûler trop vite. Peut-être suis-je faite pour travailler de la maison? Ou seule dans un bureau? Je suis probablement la candidate idéale pour le télétravail (sans appels de clients, de grâce!)! Il faut voir les bons côtés, ça prend des gens asociaux pour occuper ces postes-là.

Il n’en reste pas moins que ça me prend un gros moment pour apprivoiser l’autre; surtout celui qui est différent, mais aussi celui qui me ressemble. Ça prend de grosses frictions et de nombreuses situations problématiques. À un moment, ça éclate, puis je deviens près de la personne. Des fois, c’est aussi le temps qui fait qu’un.e collègue que je n’aimais pas devient quelqu’un de familier, avec qui j’aime travailler.

Comme le dirait si bien Marjo « On n’apprivoise pas les chats sauvages! »

Catégories
Art de vivre

Quand le travail invisible est plus épuisant qu’un « vrai » emploi

Ça a souvent été dit, mais c’est constamment oublié : être maman à la maison, c’est un travail invisible. Les mamans à la maison ou en congé de maternité font des tonnes de tâches. Elles s’occupent des enfants en jouant avec eux, en leur faisant à manger, en s’occupant de leur hygiène. Elles s’occupent aussi de la maison en faisant le ménage, en organisant les biens, en faisant les achats nécessaires. Puis, elles s’occupent de toute la famille en prenant les rendez-vous, en planifiant des vacances, en organisant des activités. Tout ça, et beaucoup plus encore. Bref, la charge mentale est immense.

Lors de mon premier congé de maternité, me retrouvant pour la première fois maman à la maison le temps de quelques mois, j’ai trouvé ça difficile. J’avais l’impression de passer mes journées à travailler, sans vraiment travailler.

Je m’explique.

En tant que tel, je trouvais ça plus épuisant d’être mère à la maison que d’être enseignante, mon emploi habituel. Je manquais de sommeil, je passais ma journée à faire de nombreuses tâches et je me retrouvais complètement brûlée à 4h l’après-midi.

Or, ce que je trouvais le plus difficile, ce n’était pas mes grosses journées. Je savais que c’était temporaire, qu’un jour, bébé ferait ses nuits, vieillirait, et que tout ça deviendrait plus facile (ce qui fût le cas quelques mois après).

Ce que je trouvais difficile, c’était que je manquais de reconnaissance. Je faisais ce qui est, selon moi, un des plus importants travails du monde : éduquer nos enfants. Pourtant, un partie de moi se sentait inutile. Alors qu’on vit dans une société de performance, on se valorise trop souvent par rapport à notre emploi rémunéré. Ainsi, quand on fait un travail invisible, un incontournable sentiment d’inutilité vient nous envahir.

Bon, ce texte semble être un horrible constat négatif, mais détrompez-vous! Il y a quelque chose qui m’a vraiment aidée: mon chum et moi, on se dit merci.

Ça a l’air d’une solution bien simple, et ce l’est, mais son efficacité est assez incroyable. C’est simplement parce que ça provoque le sentiment que tout le travail fait est reconnu par quelqu’un. C’est parfois tout ce que ça prend pour se donner un petit boost de confiance et de sentiment d’accomplissement.

Mon chum et moi, on se remercie pour plein de choses.

« Merci d’avoir fait la vaisselle. »

« Merci d’avoir plié le linge. » (On va se le dire, le défi n’est pas de partir une brassée, mais bien de la plier!)

« Merci d’avoir fait prendre le bain aux enfants. »

C’est un effort conscient qui aide tout le monde à se sentir mieux face au travail invisible qui est fait. En prime, ça fait vraiment du bien au couple! Ça a même été confirmé scientifiquement par une étude qui a conclu que cette expression de gratitude réduit les chances de divorce!

Dites-vous merci dans votre couple?

Vous avez envie de partager votre histoire? Écrivez-nous via info@tplmag.com