D’abord, évitez de vous endormir durant le travail, même si cette étape de la grossesse est aussi exigeante pour vous et que vous n’avez pas fermé l’oeil depuis un moment.
Souvenez-vous de ne pas oublier l’appareil-photo, puis demandez à votre conjointe si elle se sent à l’aise que vous la preniez en photo durant le travail. Certaines femmes préfèrent avoir des photos d’elles et de leur poupon dans leurs bras après l’accouchement seulement.
De plus, tentez de ne pas vous évanouir durant le processus. Il peut être pratique de suivre des cours prénataux afin de savoir à quoi vous attendre.
Ensuite, éteignez votre cellulaire. Si votre partenaire est d’accord, vous pouvez envoyer quelques nouvelles à votre famille durant l’accouchement, mais n’abusez pas et concentrez-vous sur votre conjointe.
Ne vous plaigniez pas de douleurs que vous ressentez. Au moment d’accoucher, madame souffrira bien plus que vous, quoi que vous ayez.
Finalement, ne regardez pas la télévision pendant que votre femme est en travail. Concentrez-vous plutôt sur elle. Les experts croient qu’il est préférable de lui tenir la main et de l’encourager.
Rappelons qu’il est important de soutenir votre conjointe après l’accouchement également. Si elle a eu une césarienne, attendez-vous à ce qu’elle soit clouée au lit pour un moment.
À la suite de cette intervention, elle devra impérativement prendre soin d’elle, puisque les risques d’infections après une césarienne sont plus élevés qu’après n’importe quelle opération.
Afin d’éviter d’être trop stressée à peu de temps de votre accouchement, les experts recommandent de s’y préparer. Prévoyez un plan pour plusieurs scénarios; celui où vous rentrez à l’hôpital et que votre conjoint est au boulot, par exemple.
De plus, être en bonne forme physique peut aider à mieux supporter la douleur. Plusieurs femmes se mettent au yoga durant leur grossesse pour apprendre des techniques de respiration qui peuvent être utiles au moment de l’accouchement. Une fois le travail amorcé, essayez de marcher, de bouger un peu afin de vous détendre.
Ensuite, entourez-vous de gens sur lesquels vous pouvez compter lors de l’accouchement. Ils devront savoir comment prendre soin de vous.
Aussi, lors des premières heures du travail, essayez de vous détendre et grignotez un peu. Une fois à l’hôpital, vous ne pourrez peut-être pas manger et aurez besoin de toute votre énergie.
Puis, ne vous mettez pas trop de pression quant à l’accouchement. Soyez ouverte d’esprit, notamment en ce qui a trait à la position dans laquelle vous accoucherez. Vous pouvez utiliser la gravité en accouchant en position plus verticale.
Finalement, écoutez votre obstétricien. S’il vous dit de pousser un peu, évitez d’y mettre trop d’énergie et conservez vos forces pour plus tard.
Rappelons que les femmes qui supportent moins bien la douleur peuvent avoir recours à l’épidurale. Cette piqûre dans le bas du dos permet instantanément d’éliminer les douleurs causées par les contractions, mais peut aussi avoir des effets secondaires indésirables. Renseignez-vous.
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Ne pas bouger assez nuit non seulement votre santé, mais aussi votre rendement au travail.
Selon une étude américaine parue dans le Population Health Management, avoir une mauvaise alimentation peut réduire de 66 % notre productivité, alors que le manque d’exercice peut la réduire de 50 %.
Les chercheurs constatent également que les fumeurs voient leur productivité chuter de 28 % au travail.
Ce sont les 30 à 39 ans qui en ressentent le plus les effets. Les personnes de 60 ans et plus semblent ne pas marquer de différences, avec ou sans exercice et une saine alimentation.
L’étude dévoile également que certains secteurs d’activités sont les plus touchés par les baisses de productivité qui découlent d’un mode de vie malsain. Il s’agit de secteurs des services, des transports, de la pêche, de la construction et de l’agriculture.
Le sommeil influe aussi sur le rendement au travail.
Idéalement, il faudrait donc bénéficier de bonnes nuits de sommeil, faire du sport et manger sainement.
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D’abord, il est normal qu’après le travail vous ressentiez des tremblements dans tout votre corps. Il est normal de les ressentir à cause du changement hormonal subi par votre corps après la naissance. Vous pourriez également suer davantage qu’à l’habitude après cet effort physique intense.
Vous pourriez avoir besoin de points de suture au vagin après que le docteur ait dû sectionner la peau pour laisser plus de place au bébé.
Puis, il est possible que bébé ne veuille pas être allaité durant les quinze à trente premières minutes après l’accouchement. Toutefois, ne le renvoyez pas à l’infirmière, gardez-le en contact avec votre peau. Cette proximité est très importante.
Il est possible que vous ressentiez des contractions utérines après l’accouchement. Votre utérus doit en effet reprendre sa taille normale. Votre médecin le massera afin de l’aider à rapetisser plus vite et ainsi minimiser la douleur.
Également, vous continuerez à perdre du sang jusqu’à dix minutes après l’accouchement.
Il sera normal de ressentir de la douleur au niveau de vos parties génitales jusqu’à ce qu’elles se remettent totalement de l’accouchement.
Finalement, si vous avez eu une césarienne, attendez-vous à être clouée au lit pour un moment.
Rappelons qu’après cette intervention, vous devez impérativement prendre soin de vous, puisque les risques d’infections après une césarienne sont plus élevés qu’après n’importe quelle opération.
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En fait, la naissance pourrait même prendre jusqu’à 90 minutes de plus si maman est nerveuse.
De façon générale, les femmes nerveuses avant l’accouchement prennent huit heures pour mettre leur enfant au monde, tandis que celles n’ayant pas peur en prennent six et demie.
La peur de l’accouchement, la tocophobie, atteint le cinquième des femmes. Elle nuit à la naissance puisque l’adrénaline relâchée par le corps de la femme empêche les muscles de se contracter dans le ventre et de propulser le bébé comme il se doit.
De plus, ces femmes sont plus susceptibles d’avoir recours à la césarienne ou à l’épidurale.
« Cette recherche montre que les femmes qui ont peur d’accoucher sont plus susceptibles d’avoir besoin d’interventions, et on doit chercher davantage de ce côté pour que les obstétriciens et les sages-femmes puissent fournir du soutien et des conseils », explique John Thorp du BJOG: An International Journal of Obstetrics ans Gynaecology.
Rappelons que les césariennes ne devraient pas être pratiquées trop souvent. De récentes recherches de l’Université Harvard et du Boston Children’s Hospital ont permis de découvrir que les enfants nés par césarienne étaient deux fois plus à risque d’avoir un surplus de poids en vieillissant.