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Un outil pour vous aider à prévenir le surmenage

Des chercheurs norvégiens ont mis sur pied l’Échelle Bergen qui, d’après sept critères de base, peut vous aider à prévenir le surmenage en identifiant les signes avant-coureurs d’une dépendance à votre travail.
 
Si vous ne comptez pas les heures supplémentaires, que vous travaillez hors de votre bureau et que vous ne parvenez pas à décrocher, il y a lieu de s’inquiéter. Les excès de travail peuvent mener à des troubles de santé physique et psychologique.
 
Le questionnaire offre un choix de réponses multiples : jamais, rarement, parfois, souvent et toujours. Si vous répondez « souvent » ou « toujours » au moins à quatre reprises aux affirmations ci-dessous, vous êtes dépendants à votre travail.
 
– Vous cherchez des solutions afin de trouver du temps pour travailler plus.
– Vous passez plus de temps que prévu au travail.
– Vous travaillez pour diminuer votre sentiment de culpabilité, d’anxiété, d’impuissance et de déprime.
– Vos proches vous ont déjà dit de réduire vos heures de travail, en vain.
– À l’idée de ne pas pouvoir travailler, vous angoissez.
– Vous délaissez vos loisirs et activités physiques pour travailler plus.
– Votre travail a des répercussions sur votre santé.
 
« Des recherches antérieures ont déjà montré que le surmenage provoquait des insomnies, un épuisement professionnel et un stress permanent chez les dépendants, entraînant par ailleurs des conflits familiaux », déclare l’auteure principale de l’étude, la Dre Cecilie Schou Andreassen au Journal of Psychology.
 
Comme toute dépendance, le premier pas vers la guérison est d’admettre que l’on a un problème.
 
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Perte des eaux : devrait-on déclencher le travail?

Des chercheurs néerlandais ont constaté que cette approche, qui consiste en une surveillance accrue, n’augmente pas les risques pour la santé des femmes et de leur bébé.

Cependant, des recherches supplémentaires seront réalisées pour confirmer que l’induction au travail n’améliore réellement pas l’issue des grossesses.

Si la grossesse qui n’a pas atteint 40 semaines de gestation peut réussir à gagner quelques heures ou journées de plus, il serait préférable de patienter pour un début de travail naturel.

En effet, c’est en observant le cas de 500 femmes qui avaient perdu leurs eaux avant terme (entre 34 et 37 semaines), les divisant en deux groupes (surveillance accrue et déclenchement du travail), que les experts sont arrivés à cette conclusion.

Il a été démontré qu’il n’y avait pas de différence significative dans le nombre de bébés nés avec une infection du sang ou des problèmes pulmonaires entre les deux groupes de femmes.

Le risque d’un accouchement par césarienne était également similaire dans les deux groupes.

Les chercheurs ont noté que le risque d’infection maternelle était légèrement plus faible chez les femmes dont on avait déclenché le travail que chez celles qui avaient été suivies.

Or, cette conclusion de privilégier un suivi médical plutôt qu’un déclenchement du travail ne s’applique pas à tous les types de femmes et de grossesses, ni aux pays à faible revenu qui détiennent peu ou pas d’antibiotiques pour traiter les cas qui auraient des besoins précis.

L’étude est parue dans la revue PLoS Medicine en avril.

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Des semaines de 35 heures de travail pour les parents?

Jörgen Larsson de l’Université de Göteborg a développé sa thèse de doctorat sur le fait que les parents travaillent beaucoup plus que par le passé et pourraient facilement mieux gérer leur stress s’ils se livraient moins au boulot.

L’homme croit même que le gouvernement devrait compenser la perte de revenus des familles qui choisissent de travailler moins, et ce, pendant les années où l’enfant est d’âge préscolaire.

Depuis les années 70, le temps de travail total payé pour les mères et les pères de jeunes enfants a augmenté en moyenne de 10 heures par semaine.

Larsson a analysé les données de 20 000 parents et a réalisé des entrevues auprès de 19 pères afin d’évaluer le bien-être temporel de ces derniers.

Par bien-être temporel, l’auteur de l’étude entend la façon dont vous êtes satisfait avec votre répartition du temps entre votre travail rémunéré, par exemple, les enfants, votre partenaire, votre travail à la maison et le temps que vous accordez à vous-même.

Il a été mis en évidence que le bien-être temporel à la maison est nettement plus faible chez les parents que chez les personnes sans enfants.

De plus, il a été prouvé qu’il y avait un grand écart entre les sexes en ce qui a trait au travail à temps partiel. Beaucoup plus de femmes (28 % contre 2 % des hommes) travaillent de 30 à 36 heures semaines.

Il ne s’agirait pas nécessairement là d’un choix ou de sexisme, mais plutôt de l’idée que les hommes qui veulent plus de temps pour prendre soin de leur famille sont encore confrontés au jugement de la société. La classe sociale plus élevée des hommes ferait en sorte également qu’ils peuvent travailler moins.

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Les femmes manquent d’information sur le déclenchament de l’accouchement

C’est ce que révèle une enquête faite par le Collectif interassociatif autour de la naissance (CIANE) auprès de 4400 femmes.

De plus, il y aurait également des lacunes au niveau du recueil du consentement des femmes.
 
En fait, une femme sur trois dont l’accouchement a été déclenché a affirmé ne pas avoir eu assez d’informations sur ce processus. De plus, 36 % d’entre elles n’auraient pas été interrogées par leur médecin pour savoir si elles étaient d’accord ou non avec cette pratique. Quelques-unes n’auraient même pas été averties que l’on allait déclencher leur accouchement avant que cela ne se fasse.
 
Le fait est que le déclenchement de l’accouchement n’est pas nécessairement recommandé. Les accouchements provoqués sont reliés à une hausse des césariennes, des épisiotomies, de l’utilisation des forceps, ventouses et autres.
 
Les femmes ayant reçu de l’ocytocine, la substance injectée pour occasionner l’accouchement, sont 2 fois plus nombreuses que les autres à avoir mal vécu leur accouchement.
 
Rappelons que 34 % des cas de déclenchement par les médecins le sont pour des dépassements de terme, 62 % pour d’autres raisons médicales et 2 % pour des raisons d’organisation.
 
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Autisme : quand le salaire de la mère écope

Selon une récente étude parue dans Reuters Santé, effectuée par des chercheurs du Centre de recherche pour l’autisme au Centre hospitalier pour enfants de Philadelphie, les familles à la charge d’un enfant autiste gagneraient en moyenne 17 763 $ de moins annuellement que les autres ménages.

En effet, en comparant plusieurs éléments sociodémographiques (âge des parents, éducation, race, etc.), il a été démontré que le père d’un enfant autiste avait autant de chances d’être embauché et de gagner le même salaire qu’un autre homme.

Toutefois, il en était très différent pour la mère. Selon l’étude et conformément aux autres mères, celle qui a un enfant autiste était 6 % moins susceptible d’être employée, travaillait en moyenne sept heures de moins par semaine ou avait moins de la moitié du revenu annuel.

Les chercheurs ne peuvent dire avec certitude que l’écart est causé par le fait d’avoir un enfant atteint d’autisme. Ils concluent tout de même que devant ce problème de santé de plus en plus diagnostiqué (1 enfant sur 110), on se doit de trouver un moyen de mieux venir en aide à ces familles et éviter que l’enfant ne soit un fardeau financier pour les parents qui désirent venir en aide à leur petit (équilibre travail-famille, subventions, etc.).

Aux États-Unis, on estime à 3,2 millions de dollars les coûts engendrés par l’autisme au cours d’une vie.

L’étude repose sur des données provenant d’enquêtes nationales sur les ménages réalisées chaque année entre 2002 et 2008.

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Votre emploi et l’autisme de votre enfant : y a-t-il un lien?

L’origine des troubles du spectre autistique est encore méconnue. Des experts tentent désormais d’établir un lien entre l’utilisation de solvants au travail et le développement de l’autisme complet, du syndrome d’Asperger et du trouble envahissant du développement.

Il semblerait que les parents qui ont été exposés plus souvent aux laques, aux vernis, au xylène, à l’asphalte et à d’autres produits contenant des solvants sont plus susceptibles d’avoir des enfants atteints de TSA, comparativement aux autres parents.

Bien que les résultats soient encore préliminaires, ce sont tout de même 174 familles — 93 enfants atteints de TSA et 81 ayant un développement typique — qui ont participé à l’étude pilote d’Erin McCanlies, une épidémiologiste de l’Institut national pour la sécurité et santé au travail (NIOSH), et ses collègues. Leurs résultats sont publiés en ligne dans le Journal of Autism and Developmental Disorders.

Les parents ont pris part à des entrevues téléphoniques qui permettaient d’évaluer l’exposition à des solvants au travail lors de ces périodes : trois mois avant la grossesse, au cours de la grossesse et jusqu’à la naissance ou encore la fin du sevrage si l’enfant était allaité.

Les chercheurs affirment que de telles expositions pourraient effectivement jouer un rôle défavorable pour les conditions neurologiques de l’enfant, mais d’autres recherches sont nécessaires pour confirmer une association.

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Travail: de nombreuses femmes ont renoncé ou reporté une grossesse

Le premier baromètre Ipsos-Elle sur les femmes et le travail a été dévoilé le 8 mars, au cours de la journée « Elle active ».  

Ces résultats dressent un portrait peu flatteur de la situation des femmes au travail. Ce sondage révèle en effet que les femmes parviennent mal à concilier vie professionnelle et familiale, rapporte le site Famili.fr.
 
Interviewée par le magazine Elle, Dominique Levy-Saragossi, directrice générale d’Ipsos-marketing, explique que « 20 % des femmes en couple ont déjà reporté voire renoncé à avoir un enfant pour des raisons professionnelles ». Un résultat qui a choqué la directrice.
 
Autre point du sondage à ne pas négliger : « 30 % des femmes de 18 à 34 ans indiquent que l’employeur a abordé la question de leurs projets familiaux durant l’entretien de recrutement ». Ce résultat montre donc que les patrons semblent à l’écoute concernant la maternité. Soulignons toutefois qu’ils n’ont pas le droit d’interroger les futures employées sur ce thème. 
 
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Provoquer le travail des femmes enceintes de gros bébés ou non?

Selon une étude des Hôpitaux universitaires de Genève, chez les fœtus estimés à un poids supérieur au 95e percentile lors des échographies, les effets indésirables tels que la dystocie des épaules se produisaient trois fois moins si le travail était déclenché chez les mères.

De plus, des études antérieures ont révélé que l’induction du travail peut réduire le poids de naissance, diminuer le risque de blessures néonatales comme la dystocie de l’épaule, les lésions du plexus brachial et la mort.

Provoquer le travail a également été associé à une plus grande probabilité d’accouchement vaginal spontané (58,7 % contre 51,7 % pour les grossesses à terme), ont signalé les spécialistes à la réunion annuelle de la Society for Maternal-Fetal Medicine.

Cependant, ils ont également constaté des taux plus élevés de césariennes à l’induction, et la fiabilité de l’estimation du poids fœtal était plus souvent mise en doute.

Un résultat qui a été « un peu inquiétant », ont déclaré les experts, est un risque accru d’ictère dans le groupe de femmes au travail provoqué. Cela serait peut-être dû à la naissance quelque peu prématurée ou encore à un effet direct de l’ocytocine.

L’étude a démontré que la prévention de la macrosomie à la naissance peut conduire à des résultats d’accouchement sans risque.

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Quand la maternelle influence le marché du travail

Pour les enfants, la classe est le lieu de travail. L’écoute et la bonne attention durant la maternelle peuvent prédire avec précision le développement des compétences axées sur le travail.

C’est ce que suggère une étude publiée en ligne dans le Journal of Abnormal Child Psychology par la Dre Linda Pagani, professeure et chercheuse à l’Université de Montréal et au CHU Sainte-Justine.

Le travail seul ou en équipe, le niveau de maîtrise de soi et de confiance en soi et la capacité à suivre des directives et des règles sont les critères qui ont été soigneusement évalués par les enseignants de plus d’un millier d’enfants de la maternelle qui fréquentaient tous des écoles de milieux défavorisés de Montréal.

Ceux qui répondaient de manière positive à tous ces critères de production et de bonne conduite étaient plus susceptibles de continuer à en faire autant une fois adulte, sur le marché du travail.

Bien que plusieurs autres facteurs expliquant un déficit de l’attention au primaire aient été pris en considération sur l’échelle d’évaluation, il semblerait que les garçons, les enfants agressifs et les enfants ayant des aptitudes cognitives inférieures à la maternelle étaient beaucoup plus susceptibles d’appartenir à une classe d’adultes moins accomplis.

Pour les spécialistes, il y a des risques importants de la vie associés à des déficits d’attention chez les enfants, qui comprennent un haut taux de décrochage scolaire, de chômage et d’abus de substances problématiques. Selon les chercheurs, ces résultats plaident fortement pour une identification précoce et un traitement des problèmes d’attention.

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L’exercice physique améliore les relations de travail

Une étude réalisée auprès de 200 personnes démontre que l’exercice physique peut améliorer l’ambiance de travail.
 
Selon le Journal of Business and Psychology, les employés dont les patrons faisaient régulièrement de l’exercice physique ont déclaré ressentir moins d’abus de leur part et avaient de meilleures relations avec leur supérieur.
 
Au contraire, plus les patrons étaient stressés et plus leurs employés se sentaient maltraités.
 
C’est la première étude qui démontre les effets de l’exercice physique pour diminuer le stress des patrons et améliorer les relations de travail.
 
Par le passé, des études avaient aussi mentionné que des relations tendues avec les supérieurs pouvaient également affecter le mariage des employés, les rendant plus irritables, entre autres.
 
Certains chercheurs affirment qu’il est bon pour la santé des personnes qu’elles disent à leur patron ce qu’elles pensent, et cela permettrait aussi aux dirigeants de s’améliorer. On recommande même que les employés aussi évaluent régulièrement leur parton.