Pendant 10 ans, 1364 femmes et mères ont été suivies par des chercheurs. Ces derniers ont conclu que les mères qui travaillent, à temps plein ou partiel, font preuve d’une meilleure santé physique et d’un meilleur bien-être que celles qui restent à la maison. Le risque de souffrir d’une dépression serait moindre également.
Certaines diront que rester à la maison pour élever sa famille ne peut avoir que des bienfaits pour l’éducation et le suivi scolaire des petits. Cependant, selon cette étude, les mères qui travaillent à temps partiel réussissent tout autant que ces dernières à s’investir auprès de leurs enfants. Le point qui avantage les professionnelles est qu’elles seraient plus aptes à offrir des occasions d’apprentissage à leurs gamins.
En résumé, les chercheurs disent que si l’on tient compte uniquement du bien-être de la mère, il est mieux que celle-ci sorte de la maison pour travailler. Pour ce qui est du bien-être de la famille, puisqu’il n’y a pas de différence entre femmes au foyer et professionnelles au sujet de l’éducation, il serait mieux de valoriser un emploi à temps partiel pour équilibrer le tout et faire le bonheur de tous!
Les détails de cette étude se retrouvent dans le dernier numéro du Journal of Family Psychology.
Le travail de maman ne nuit pas
L’Université Laval vient de présenter une étude remettant en question la pensée selon laquelle une femme devrait y repenser à deux fois avant de retourner travailler après avoir eu des enfants.
Il semble que l’activité professionnelle de maman aurait une influence sur sa progéniture, et ce, d’une manière très positive. En effet, plus une femme serait impliquée dans son travail, plus son enfant serait enclin à connaître la réussite scolaire.
Toutefois, certains aspects du travail peuvent avoir des répercussions moins heureuses. Parmi ceux-ci, on retrouve les horaires atypiques, les promotions et les changements d’orientation de carrière. Le temps accordé aux enfants en serait ainsi diminué.
Malgré tout, les emplois des parents peuvent avoir un impact quant à la scolarité de leurs enfants. Une corrélation a été remarquée : les enfants qui réussissent moins bien à l’école auraient plus tendance à avoir un parent épuisé par son travail.
Une femme serait portée à avoir plus d’enfants si elle est sur le marché du travail. C’est la conclusion qu’a faite l’Institut national d’études démographiques (Ined) après avoir comparé différents taux de fécondité.
Celui-ci serait plus élevé au sein de pays membres de l’OCDE (l’Organisation de coopération et de développement économiques). Les pays au sein desquels le taux d’activité professionnelle est le plus élevé correspondent à ceux où le taux de fécondité augmente le plus.
Il semble que les mesures de conciliation travail-famille auraient incité les femmes à avoir une plus grande famille.
Un réel mouvement a été observé durant la dernière partie du siècle dernier. Par exemple, de 1960 à 2008, le taux de fécondité (des pays de l’OCDE) a baissé jusqu’à 2,1, ce qui n’atteint pas ce que l’on appelle « le seuil de remplacement ». Malgré tout, depuis 1995, une reprise a été remarquée.
Les femmes sont beaucoup plus stressées de se rendre au travail et de revenir à la maison.
Une étude néo-zélandaise, parue dans le journal Addiction, mentionne que les jeunes adultes qui travaillent de longues heures sont plus susceptibles d’avoir des problèmes d’alcool.
La bonne entente avec les collègues de travail favoriserait une plus grande longévité, selon une étude dévoilée dans le Health Psychology.
Souvent, pour joindre les deux bouts, les deux membres d’un couple doivent travailler. Certaines mamans pouvaient ressentir une certaine forme de culpabilité à devoir retourner au boulot et ainsi quitter leur bébé.
Une nouvelle étude britannique réalisée par le Economic and Social Research Council (ESRC) démontre que les enfants qui ne passent pas le plus clair de leur temps avec leur maman n’ont pas d’effet négatif significatif par rapport à ceux qui ont leur maman à la maison.
Les résultats de la recherche prouvent que les enfants qui doivent partager leur maman avec un travail ne souffrent pas de problème de développement émotif durant les premières années de leur vie.
Au contraire, l’étude démontre que si les revenus familiaux ne sont plus au rendez-vous parce que la mère doit rester à la maison, cela a plus d’impact. Cette observation semble d’ailleurs affecter plus les petites filles que les petits garçons.