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Travailler plus de 11 heures par jour augmente les risques de dépression grave

Une étude réalisée auprès de 2000 cols blancs britanniques âgés de 35 à 55 ans démontre que les fonctionnaires qui travaillent plus de 11 heures par jour ont deux fois et demie plus de chances de souffrir d’une dépression sévère que leurs collègues qui travaillent sept ou huit heures quotidiennement.
 
Les participants à l’étude étaient tous en bonne santé mentale au départ. Même en tenant compte des facteurs comme la tension au travail, la consommation de drogue, d’alcool et de tabac, on parvient à ces mêmes risques plus élevés de dépression avec des heures supplémentaires.
 
« Faire des heures supplémentaires peut avoir un effet bénéfique pour l’individu et la société, mais il est important de reconnaître que le fait de trop travailler est associé à un risque accru de dépression grave », confie la principale auteure des travaux, Marianna Virtanen, à la revue PLoS ONE.
 
Par le passé, une étude canadienne avait mentionné que des semaines de travail de plus de 41 heures favorisaient également le risque de dépression majeure.
 
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Travailler à temps partiel rend les mamans heureuses

Pendant 10 ans, 1364 femmes et mères ont été suivies par des chercheurs. Ces derniers ont conclu que les mères qui travaillent, à temps plein ou partiel, font preuve d’une meilleure santé physique et d’un meilleur bien-être que celles qui restent à la maison. Le risque de souffrir d’une dépression serait moindre également.

Certaines diront que rester à la maison pour élever sa famille ne peut avoir que des bienfaits pour l’éducation et le suivi scolaire des petits. Cependant, selon cette étude, les mères qui travaillent à temps partiel réussissent tout autant que ces dernières à s’investir auprès de leurs enfants. Le point qui avantage les professionnelles est qu’elles seraient plus aptes à offrir des occasions d’apprentissage à leurs gamins.

En résumé, les chercheurs disent que si l’on tient compte uniquement du bien-être de la mère, il est mieux que celle-ci sorte de la maison pour travailler. Pour ce qui est du bien-être de la famille, puisqu’il n’y a pas de différence entre femmes au foyer et professionnelles au sujet de l’éducation, il serait mieux de valoriser un emploi à temps partiel pour équilibrer le tout et faire le bonheur de tous!

Les détails de cette étude se retrouvent dans le dernier numéro du Journal of Family Psychology.

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De plus en plus de troubles de santé mentale au travail

Un nouveau rapport de l’Organisation de coopération et de développement économique démontre que 20 % des salariés des pays membres de l’Organisation souffrent de problèmes de santé mentale.
 
Une plus grande exposition au stress et aux tensions dans les dix dernières années explique ce phénomène croissant. Un travailleur sur cinq est touché, et plusieurs ont du mal à s’en sortir.
 
« La précarisation croissante des emplois et l’augmentation actuelle des pressions au travail pourraient entraîner une aggravation des problèmes de santé mentale dans les années à venir », peut-on lire dans le rapport.
 
Trois travailleurs sur quatre qui souffrent de troubles de santé mentale notent une diminution de leur productivité et des absences plus fréquentes.
 
Cinquante pour cent des personnes malades ont des troubles graves.
 
Il est donc important de commencer à traiter une personne dès les premiers signes de dépression ou d’anxiété, avant que son cas s’aggrave. Alors que la moitié des troubles apparaissent dès l’adolescence, il serait judicieux de faire des suivis médicaux plus adéquats.

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Les jeunes plus exposés aux risques de sclérose en plaques avec un travail de nuit

Une étude mentionne que les jeunes de moins de 20 ans qui travaillent de nuit sont plus susceptibles de souffrir de sclérose en plaques.
 
Selon les Annals of Neurology, les chercheurs ont observé deux groupes de personnes. Le premier comptait 1343 personnes ayant la sclérose en plaques et 2900 personnes en santé. Le deuxième groupe comportait 5129 personnes avec la sclérose et 4509 en santé. Toutes étaient âgées de 16 à 70 ans.
 
Après les avoir questionnés sur leur horaire de travail, on a comparé les résultats entre les sujets qui travaillaient de 21 h à 7 h et ceux qui n’avaient jamais travaillé de nuit.
 
Dans les deux groupes, les moins de 20 ans qui avaient travaillé de nuit pendant une longue période étaient deux fois plus à risque de souffrir de sclérose en plaques.
 
Par contre, pour les plus de 20 ans, il n’y avait aucun impact en ce qui concerne cette maladie.
 
En travaillant de nuit, l’horloge biologique est déréglée, la qualité du sommeil en est touchée, et cela affecte grandement le système immunitaire.
 
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Le travail de maman ne nuit pas

L’Université Laval vient de présenter une étude remettant en question la pensée selon laquelle une femme devrait y repenser à deux fois avant de retourner travailler après avoir eu des enfants.

Il semble que l’activité professionnelle de maman aurait une influence sur sa progéniture, et ce, d’une manière très positive. En effet, plus une femme serait impliquée dans son travail, plus son enfant serait enclin à connaître la réussite scolaire.

Toutefois, certains aspects du travail peuvent avoir des répercussions moins heureuses. Parmi ceux-ci, on retrouve les horaires atypiques, les promotions et les changements d’orientation de carrière. Le temps accordé aux enfants en serait ainsi diminué.

Malgré tout, les emplois des parents peuvent avoir un impact quant à la scolarité de leurs enfants. Une corrélation a été remarquée : les enfants qui réussissent moins bien à l’école auraient plus tendance à avoir un parent épuisé par son travail.

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Une femme au travail a plus d’enfants

Une femme serait portée à avoir plus d’enfants si elle est sur le marché du travail. C’est la conclusion qu’a faite l’Institut national d’études démographiques (Ined) après avoir comparé différents taux de fécondité.

Celui-ci serait plus élevé au sein de pays membres de l’OCDE (l’Organisation de coopération et de développement économiques). Les pays au sein desquels le taux d’activité professionnelle est le plus élevé correspondent à ceux où le taux de fécondité augmente le plus.

Il semble que les mesures de conciliation travail-famille auraient incité les femmes à avoir une plus grande famille.

Un réel mouvement a été observé durant la dernière partie du siècle dernier. Par exemple, de 1960 à 2008, le taux de fécondité (des pays de l’OCDE) a baissé jusqu’à 2,1, ce qui n’atteint pas ce que l’on appelle « le seuil de remplacement ». Malgré tout, depuis 1995, une reprise a été remarquée.

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Le transport vers le travail et la maison est plus stressant pour les femmes

Les femmes sont beaucoup plus stressées de se rendre au travail et de revenir à la maison.

C’est ce qui ressort d’une étude parue dans le Journal of Health Economics.
 
Alors que les hommes n’en sont pas vraiment affectés, le trajet qui sépare les deux endroits est plus perturbant pour les femmes, car elles sont trop préoccupées.
 
Les chercheurs ont émis différentes hypothèses pour expliquer ce phénomène. Ainsi, la routine quotidienne aurait des effets négatifs sur la santé mentale des femmes, car elles ont plus de responsabilités chaque jour, comme prendre soin des enfants et assurer les tâches domestiques. Donc, elles sont souvent plus à la course en raison du temps accordé à tous ces aspects.
 
Aussi, les femmes gagnent en général de moins gros salaires et les frais leur apparaissent donc plus importants.
 
Le stress chronique, en plus de donner des cheveux gris, peut être à l’origine de nombreuses maladies, dont plusieurs cancers.
 
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Le travail peut conduire à l’alcoolisme

Une étude néo-zélandaise, parue dans le journal Addiction, mentionne que les jeunes adultes qui travaillent de longues heures sont plus susceptibles d’avoir des problèmes d’alcool. 

Après avoir suivi 1 000 personnes âgées de 25 à 30 ans, la Dre Sheree Gibbs et son équipe de l’Université d’Otago, en Nouvelle-Zélande, affirment que les jeunes adultes qui travaillent plus de 50 heures par semaine sont plus nombreux à avoir des problèmes d’alcoolisme que les personnes qui ne travaillent pas.
 
Ce phénomène pourrait notamment s’expliquer par la difficulté à gérer le stress relié au travail, mais aussi par le fait que les contacts sociaux sont plus nombreux lorsque l’on travaille. Ainsi, les occasions de sortir et de prendre un verre sont du même coup plus fréquentes.
 
On croit que les campagnes de sensibilisation démontrant les effets néfastes de l’alcool devraient également cibler les jeunes travailleurs.
 
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La bonne entente au travail favorise une longue vie

La bonne entente avec les collègues de travail favoriserait une plus grande longévité, selon une étude dévoilée dans le Health Psychology. 

L’étude a suivi 820 personnes de 25 à 65 ans pendant deux ans. Ceux-ci travaillaient en moyenne 8,8 heures par jour.
 
Un environnement de travail convivial et des relations positives avec ses collègues présentent des avantages pour la santé à long terme.
 
Ceux qui ont le plus de soutien au travail ont tendance à vivre plus longtemps.
 
« Nous passons la plupart de nos heures d’éveil au travail et nous n’avons pas beaucoup de temps pour rencontrer nos amis en semaine. Le travail doit être un endroit où les gens peuvent obtenir un soutien affectif nécessaire » , explique le Dr Sharon Toker du Department of Organizational Behavior au Tel Aviv University’s Leon Recanati Graduate School of Business Administration.
 
Ceux ayant un faible soutien au travail ont 2,4 fois plus de chance de mourir à l’intérieur des 20 prochaines années.

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Les mamans n’ont plus à culpabiliser pour le travail

Souvent, pour joindre les deux bouts, les deux membres d’un couple doivent travailler. Certaines mamans pouvaient ressentir une certaine forme de culpabilité à devoir retourner au boulot et ainsi quitter leur bébé.

Une nouvelle étude britannique réalisée par le Economic and Social Research Council (ESRC) démontre que les enfants qui ne passent pas le plus clair de leur temps avec leur maman n’ont pas d’effet négatif significatif par rapport à ceux qui ont leur maman à la maison.

Les résultats de la recherche prouvent que les enfants qui doivent partager leur maman avec un travail ne souffrent pas de problème de développement émotif durant les premières années de leur vie.

Au contraire, l’étude démontre que si les revenus familiaux ne sont plus au rendez-vous parce que la mère doit rester à la maison, cela a plus d’impact. Cette observation semble d’ailleurs affecter plus les petites filles que les petits garçons.