Étiquette : travail
On a su dernièrement que les bébés allaités obtiendraient de meilleurs résultats à l’école. Selon Miller-McCune, l’effet serait inverse pour la maman.
Pourtant, le fait d’avoir un enfant n’arrête pas les femmes de retourner sur le marché du travail. L’effet en est donc tout autre : elles délaissent plutôt l’allaitement. Aux États-Unis, par exemple, le tiers des mères seulement choisissent l’allaitement comme unique moyen de nourrir leur enfant.
Une récente étude de l’Université de l’État de la Caroline du Nord stipule que le travail de la mère influencera la condition physique de ses enfants.
En fait, les enfants dont la mère a un emploi auraient 200 % plus de risques de subir un accident ou d’avoir des problèmes de santé.
Ainsi, les hospitalisations, l’asthme, les blessures et les empoisonnements seraient plus fréquents chez ces enfants, comme nous pouvons le lire dans le Vancouver Sun.
Cette étude est contraire à plusieurs autres réalisées au cours des dernières années, qui concluaient quant à elles que les enfants vivaient plus souvent ces problèmes si leur maman était à la maison.
En effet, on avait auparavant remarqué que les enfants dont la mère occupe un emploi avaient une meilleure santé, et ce, en lien avec un revenu familial plus élevé, un plus grand accès à des assurances et une plus forte estime de soi de la maman.
La présente recherche est une analyse de données s’étalant sur 20 ans et regroupant 89 000 enfants de 7 à 17 ans. On a donc aussi pu remarquer que durant les dernières années, le nombre de femmes ayant des enfants âgés de moins de 18 ans a augmenté de 75 %, ce qui pourrait avoir influencé les présentes conclusions.
Si maman travaille, bébé est gros?
Une récente étude menée par trois universités américaines a fait un lien entre l’occupation de la mère et le poids de son enfant. Il semble que plus une maman travaille, plus l’indice de masse corporelle (IMC) de son enfant est élevé.
Pour arriver à cette conclusion, on a suivi 979 enfants jusqu’à la 6e année. Pour chaque 5,3 mois où la mère travaillait, l’IMC de son enfant était 10 % plus élevé que la moyenne habituelle.
Cela revient à dire qu’à chacune de ces périodes de 5,3 mois, les enfants engraissaient de près de 500 grammes de plus que ce qui était attendu en fonction de leur croissance.
Rappelons au passage que l’IMC des enfants a été analysé en fonction du statut de la mère, mais que celui du père ainsi que son rôle n’ont pas été abordés.
On ne saurait expliquer ce phénomène pour l’instant, encore moins en tirer des conclusions hâtives.
Toutefois, une piste d’explication serait que les femmes sur le marché du travail ont moins de temps et seraient portées à acheter plus souvent des plats préparés au lieu de cuisiner des repas santé.
Les résultats complets de cette recherche sont parus dernièrement dans Child Development.
Mise en garde quant à l’acupuncture
Plusieurs femmes recherchent des moyens naturels de soulager la douleur durant le travail lorsqu’elles accouchent.
Or, selon une récente étude parue dans BJOG, l’acupuncture ne serait pas une solution. Du moins, il semble que l’acupuncture ne réduirait que très peu la douleur reliée à l’accouchement.
Pour tirer ces conclusions, on a suivi 105 femmes qui allaient accoucher pour la première fois. Les participantes ont toutes été provoquées.
Parmi elles, 52 avaient reçu un traitement d’acupuncture avant le début des contractions. Elles n’ont remarqué aucune différence quant à leur douleur par la suite et les deux tiers ont eu recours à l’épidurale durant le travail.
En comparaison, celles qui avaient reçu un faux traitement d’acuponcture ont demandé l’épidurale à 56 %, contre 77 % pour celles qui n’avaient rien reçu du tout.
En conclusion de cette recherche, on a retenu que les différences entre les trois groupes ne se démarquaient pas. Cela corrobore ce qui a déjà été démontré dans de précédentes études sur le sujet.
De plus en plus d’hôtels en France ont commencé à offrir à une clientèle qui le désire de louer une chambre durant le jour, pour une période variant de 3 à 7 heures.
Depuis novembre 2010, le site dayuse-hotels.com vous permet de choisir parmi une vingtaine d’hôtels classés entre 3 et 5 étoiles, situés à Paris et en province, qui offrent la possibilité d’une courte location, le temps de se reposer, d’avoir un espace de travail tranquille et, avouons-le, de permettre à des personnes infidèles de se rejoindre en toute immunité.
C’est d’ailleurs sur cette dernière utilisation que le site web met l’accent, ajoutant dès le départ le concept de discrétion sous son nom et ajoutant un pictogramme de 2 personnes amoureuses se faisant la chasse.
Les prix des chambres offertes varient de 100 $ à 275 $.
Cette initiative permet désormais à des hôteliers de rentabiliser un peu plus leur établissement, ceux-ci ayant habituellement une grande sélection de chambres inoccupées durant le jour.
Un centre d’affaires français, Regus, a commandé une recherche sur les mères de famille et le travail.
Selon ce sondage, seulement 25 % des entreprises souhaiteraient engager une mère en 2011, contre 33 % en 2010. Les raisons en sont nombreuses et il y a tout à penser que les femmes sont encore victimes de discrimination.
En effet, 37 % des employeurs craignent qu’une employée soit moins efficace et moins disponible que les autres si elle a des enfants.
De plus, parmi les entreprises sondées, 33 % des gestionnaires ne veulent pas engager une maman de peur qu’elle parte de nouveau en congé de maternité.
Vingt-quatre pour cent croient finalement que les compétences de ces femmes pourraient être dépassées à leur retour.
Les femmes connaissent déjà ces lois du marché, car dans une étude précédente, 37 % des répondantes considéraient leur congé de maternité comme un frein à leur carrière.
Une récente étude de l’Université du Michigan a démontré que les femmes se lèvent deux fois et demie plus souvent la nuit que les hommes pour s’occuper des enfants.
Parue dans Social Forces, la recherche en question a porté sur les données concernant près de 20 000 parents sur le marché du travail de 2003 à 2007.
Ainsi, parmi les familles de deux travailleurs ayant un enfant de moins d’un an, la mère a plus souvent tendance à se lever la nuit pour prendre soin du bébé. La proportion est de 32 % chez les femmes contre 11 % chez les hommes.
Une fois que l’enfant a d’un à deux ans, les chiffres changent. Ainsi, la mère a un sommeil interrompu dans 10 % des cas. Pour le père, le taux demeure bas, soit deux pour cent.
Les taux baissent une fois de plus lorsque l’enfant a de trois à cinq ans. Il semble alors que les femmes se lèvent la nuit dans une proportion de trois pour cent, contre un pour cent chez les hommes.
De plus, la différence demeure malgré le statut de chaque parent. Ainsi, dans le cas où la femme est la principale source de revenus du couple, elle se lève tout de même la nuit dans 28 % des cas. Si le père a un tel rôle, il se réveille la nuit pour s’occuper de l’enfant dans quatre pour cent des cas seulement.
Les femmes semblent donc faire face à un autre facteur influant sur l’avancée de leur carrière par rapport aux hommes.