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Selon les résultats d’une équipe de l’Université du Michigan, parus dans Social Science Research, l’accord travail-famille serait plus difficile à atteindre pour les couples non mariés.
Les chercheurs en question ont analysé le cas de 2 300 personnes. Il semble que les conjoints de fait ont plus tendance à occuper des postes moins payants et à devoir composer avec des horaires différents de l’habituel 9 à 5.
Les parents qui vivent selon de tels horaires auraient plus tendance à devenir dépressifs et à ne pas se sentir valorisés. Ils auraient aussi plus de difficultés à concilier le travail et la vie familiale.
Pourtant, les horaires éclatés sont chose de plus en plus commune en Amérique, variant le travail de soir, de week-end ou suivant des horaires irréguliers.
Finalement, le nombre de couples non mariés ayant des enfants étant aussi une chose des plus communes (on les a dénombrés à 2,5 millions en 2009aux États-Unis), d’autres études devront faire le point sur les réels ou possibles effets de cette situation sur les enfants.
Selon une étude échelonnée sur 50 ans, le congé de maternité aurait une influence sur la réussite et le comportement des enfants en milieu scolaire, rapporte Mail Online.
L’impact en serait encore plus grand si la mère a interrompu cette première année de vie pour travailler à temps plein.
Une différence marquée a aussi été notée selon les conditions socio-économiques et si l’enfant grandit dans une famille monoparentale ou non.
Ainsi, les enfants de la classe moyenne et ceux vivant avec leurs deux parents seraient plus affectés par ce retour prématuré au travail que les enfants de la classe ouvrière et ceux de familles monoparentales.
Les enfants issus de la classe supérieure et de la classe moyenne en souffriraient plus, car les avantages que représente une mère au travail ne surpassent pas les effets négatifs qui accompagnent la diminution de l’attention et de la supervision maternelles.
Ces résultats proviennent de l’analyse de 69 études conjointes réalisées depuis les années 60, tous milieux socio-économiques confondus et toutes les mères ayant réintégré le marché du travail avant les trois ans de leurs enfants.
Les mères veulent être leur patron
Une femme sur huit ne trouverait pas son horaire de travail conciliant avec son rôle de mère, nous apprend MailOnline.
Il semble que des voix commencent à s’élever en Angleterre, où de plus en plus de femmes songent à devenir des travailleuses autonomes. C’est l’une des seules façons qui leur permettrait à la fois d’avoir une carrière et d’élever leurs enfants.
Il s’agit là de l’une des conclusions provenant d’une étude menée par le site internet Netmums.com et la compagnie Avon.
Plus de 2 200 mères sur le marché du travail y ont participé. Plus de la moitié d’entre elles occupent un poste de bureau en entreprise, selon un horaire de 9 à 5 s’étendant parfois à de plus longues heures.
En majorité, ces mères ont un ou des enfants âgés de moins de sept ans. Le cinquième a un poupon de moins de 12 mois.
À cause du coût actuel de la vie, entre autres, ces femmes ne pourraient songer à quitter leur emploi. De là l’idée de voir le travail d’une autre façon, soit de devenir son propre patron.
Une nouvelle étude sur le cerveau démontre que notre corps a toujours besoin que nous dépensions de l’énergie, peu importe ce que nous sommes en train de faire, nous apprend The Star.
Une équipe de chercheurs, dont fait partie la professeure Daniela Calvetti, a prouvé que l’influx d’information transmis de neurone à neurone est tout aussi demandant à produire qu’à stopper.
Ainsi, après une dure et longue journée de travail, il faut redoubler d’efforts pour réussir à s’en détacher et enfin se reposer.
La professeure explique le phénomène en le comparant à la conduite d’un véhicule : s’il est nécessaire de dépenser de l’énergie pour faire monter un camion sur une pente, il en faut autant pour arrêter sa course quand il redescend.
Cette équipe de l’Université Case Western Reserve, à Cleveland, a pu arriver à ces conclusions en créant une reproduction informatique de la transmission d’informations des neurones du cerveau. La découverte a paru dans le Journal of Cerebral Blood Flow & Metabolism.