Étiquette : travail
Selon un sondage réalisé par Slimming World auprès de 2000 personnes, certains employeurs refusent d’embaucher des personnes obèses, car ils croient que ce se sont des travailleurs paresseux.
Ainsi, selon l’enquête comprenant 200 employeurs, le quart des hommes ont dit qu’ils refuseraient un candidat ayant un surpoids et un patron sur dix affirme l’avoir déjà fait.
Le sondage révèle également que les obèses gagnent moins d’argent que les autres employés. Ils sont souvent négligés lors des promotions, et ce, malgré leurs compétences et ils sont plus susceptibles d’être victimes d’intimidation.
Le quart des personnes interrogées disent avoir reçu des commentaires désobligeants à propos de leur poids sur leur lieu de travail. Seulement 16 % des personnes ayant un surplus de poids se sentent soutenues par leurs collègues dans leurs efforts de perdre du poids.
Pour les spécialistes, ce sondage démontre à quel point les personnes obèses peuvent être victimes de discrimination en milieu de travail.
Les problèmes de santé personnels ont un réel impact sur notre efficacité au travail, selon l’Institut Sociovision en France. L’entreprise Malakoff Médéric a effectué un sondage auprès de 23 000 salariés français pour le compte de l’institut.
On a constaté que chez les 50 ans et plus, les problèmes sont plus nuisibles puisque 34 % ne voient pas très bien, même avec des lunettes, que 29 % ont du mal à entendre et que 28 % ont une maladie chronique (20 % pour les salariés en général). Ces troubles posent une gêne au travail dans plus des trois quarts des cas.
Près de la moitié des salariés interrogés n’ont pas de suivi médical régulier, alors que 31 % des travailleurs disent souffrir de troubles du sommeil.
En général, les gens s’absentent une douzaine de jours par année pour diverses raisons, mais ces journées d’absence grimpent à 35 jours pour 13 % des personnes qui souffrent d’une maladie chronique et à 45 jours pour des troubles psychologiques dans 9 % des cas.
La grande majorité des personnes ayant participé au sondage aimeraient que leur entreprise ait plus à cœur la santé de ses travailleurs en fournissant par exemple des services de santé, des moyens de gérer le stress ou encore en donnant des solutions aux troubles du sommeil.
La Revue d’Épidémiologie et de Santé publique en Grande-Bretagne rapporte que les hommes qui n’expriment pas leur colère au travail ont plus de risques d’avoir une attaque cardiaque et même d’en mourir.
L’Université de Stockholm s’est penchée sur les effets du stress et affirme que réprimer ses émotions augmente réellement les risques de maladies cardiovasculaires.
Par exemple, ceux qui expriment spontanément leur colère envers un collègue n’ont pas plus de risques que la moyenne des gens d’avoir une attaque cardiaque.
Pour l’étude, on a classé 2 700 hommes, ayant en moyenne 41 ans, dans différents groupes selon leur réaction face à un conflit : ceux qui ne disent rien, ceux qui fuient et ceux qui expriment leur colère plus tard à la maison.
Ceux qui fuient la situation augmentent leur risque de maladie cardiaque de trois fois, tandis que ceux qui ne font qu’éviter le conflit augmentent les risques de deux fois.
Il est donc préférable de savoir s’exprimer tôt, mais idéalement de trouver le moyen de faire face à la situation le plus positivement possible. Le stress a des effets néfastes sur le corps et est à l’origine de bien des maladies, dont celles du cœur.