Catégories
Grands Titres

Ce père trisomique dont le fils est devenu médecin prouve qu’avec de l’amour, tout est possible

Un médecin a souhaité rendre hommage à son père qui est atteint de trisomie 21.

Jad Issa est atteint de trisomie 21 et cela ne l’a jamais empêché de réaliser ses rêves, dont celui d’être père.

Sader, le fils de Jad Issa, a donc eu la chance de grandir dans un foyer aimant et c’est d’ailleurs le premier souvenir qui lui revient en tête lorsqu’il pense à son enfance. En effet, comme l’a déjà confié Sader, ce dernier a eu la chance de passer beaucoup de temps avec son père lorsqu’il était enfant et ainsi, il n’a jamais manqué d’affection et d’amour.


Pendant toute l’enfance de Sader, Jad a travaillé dans un moulin à blé et il s’est fait un devoir d’économiser de l’argent pour les études de son fils.

Aujourd’hui, Sader gagne sa vie en tant que dentiste et il est extrêmement reconnaissant à l’égard de son père: «Je pense que j’aurais été beaucoup moins enthousiaste dans la vie et beaucoup moins passionné par ce que je fais si je n’avais pas eu ce père si spécial.»


Le métier de dentiste est l’un des mieux rémunérés en Syrie et Sader gagne donc très bien sa vie.

D’ailleurs, Jad ne manque jamais la moindre occasion pour souligner que son fils «est médecin». Comme l’a expliqué Jad, il ne vante pas la réussite de son fils par égocentrisme, mais tout simplement parce qu’il est très fier de lui.

Sader a expliqué que même si ses parents sont ensemble depuis des décennies, l’amour entre sa mère et son père est encore aussi fort que s’ils s’étaient mariés hier.


Les parents de Sader prennent toujours soin l’un de l’autre et ils adorent se promener ensemble, ou tout simplement discuter pendant des heures.

Enfin, selon Sader, il ne serait jamais devenu médecin sans l’aide et la fierté de son père.

Quelle histoire inspirante!

Catégories
Uncategorized

L’isolation des parents donnant naissance à des enfants trisomiques

Dre Kay Seligsohn est psychologue pour le Programme du syndrome de Down (trisomie 21) à l’Hôpital général du Massachusetts. Elle donne quelques trucs pour aider les parents dont les membres de la famille immédiate (parents, frères et sœurs) posent problème à la suite de la naissance d’un enfant avec des « soins spéciaux ».

Certains vont simplement se retirer parce qu’ils sont incapables de gérer cette situation, d’autres demeureront dans l’entourage du parent, mais causeront encore plus de peine et de frustration en donnant leur avis : « Quand vas-tu placer ton fils? J’ai fait des recherches et plusieurs parents le font! » demande une mère à sa fille.

SheKnows a demandé à la Dre Seligsohn quelle était la meilleure façon de faire face à cette situation. Selon elle, le parent doit lui-même prendre les devants et préparer sa famille en l’éduquant. Lui fournir des livres ou vidéos sur la trisomie 21 constitue la base. Par la suite, il faut aller au-devant des questions. Par contre, il faut savoir se préparer aux commentaires désobligeants ou maladroits, puisqu’ils feront partie intégrante de la vie du parent et de l’enfant.

Lorsque les proches sont malgré tout plus nuisibles par leur incompréhension ou leur déni, sachez vous entourer d’amis ou encore de parents vivant la même situation. Ceux-ci vous apporteront plus de soutien et ne feront pas semblant que tout va bien.

N’oubliez pas à la base de chercher les bonnes ressources pour obtenir l’aide réelle dont votre enfant et vous-même avez besoin, puisqu’avant d’éduquer les autres, il vous faut accepter la situation et établir votre routine.

Catégories
Uncategorized

Le commissaire à la santé et au bien-être du Québec tranche

Un article publié dans le quotidien La Presse nous apprend que M. Robert Salois, commissaire à la santé et au bien-être du Québec, recommande le test de dépistage gratuit du syndrome de Down chez toutes les Québécoises enceintes.

En ce moment, il faut débourser pour subir une échographie de clarté nucale combinée à une prise de sang. L’amniocentèse est offerte gratuitement pour les femmes enceintes considérées à risque.

La décision de M. Salois est toutefois nuancée alors qu’il souhaite que les médecins aient le consentement « libre et éclairé » des parents avant que le test soit effectué. « On devra parler des risques, mais aussi de comment vivre avec un enfant trisomique et aussi parler de ce que les personnes trisomiques peuvent apporter à la société », a mentionné la commissaire adjointe à l’éthique, Guylaine de Langavant.