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La transmission du sida par la femme enceinte est très faible

Il y a plusieurs années, lorsque le sida était encore chose nouvelle, le risque de transmission de la mère à son bébé était de 50 %. Grâce à la trithérapie, ce taux se situe aujourd’hui à seulement 1 %.

En effet, nous pouvons constater que les progrès médicaux offrent maintenant de l’espoir aux femmes atteintes d’avoir un enfant sans danger.

Ainsi, à la condition que la femme enceinte suive un traitement, que sa charge virale soit indétectable et que son accouchement soit sécuritaire, les risques que le bébé soit porteur du VIH sont presque nuls.

Toutefois, une fois l’enfant né, la mère séropositive ne doit pas allaiter, car le lait maternel contient des traces du virus du sida.

Rappelons finalement que la propagation du virus du sida a chuté de 19 % dans le monde depuis 1999.

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La chimiothérapie pour traiter le sida?

Selon les chercheurs Rafick-Pierre Sékaly, de l’Université de Montréal, et Jean-Pierre Routy, de l’Université McGill, la chimiothérapie combinée à la trithérapie pourrait détruire les cellules infectées par le VIH.

Puisque les traitements de trithérapie ne guérissent pas le sida, les scientifiques croient que les patients atteints du virus conservent une certaine charge virale dans les cellules immunitaires. « On montre que si on veut éliminer le VIH complètement, il ne faut pas s’attaquer au virus, il faut s’attaquer aux cellules qui portent le virus », a souligné le Dr Sékaly.

Ils souhaitent donc utiliser la chimiothérapie, en plus des traitements de trithérapie, afin de détruire ces cellules. « Si on arrivait à avoir des thérapies qui tuent, électivement, soit le sous-type de cellule où le virus se cache pour un certain temps et après ces cellules vont repousser non infectées, on pourrait en enlever beaucoup. Ou, électivement, faire sortir le virus, disons, un mois, de sa cellule, il va repousser, mais dans un contexte où la force immunitaire environnante serait beaucoup plus puissante qu’à l’heure actuelle. À ce moment-là, le virus sort, il montre où il est et les cellules qui l’entourent viennent le manger », a ajouté le Dr Routy.

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La trithérapie augmente l’espérance de vie

Telles sont les conclusions émises par des chercheurs canadiens du centre de recherche sur le sida de Vancouver.

Après avoir analysé 14 études réalisées sur le sujet, les chercheurs ont constaté que l’âge moyen du décès des patients atteints du sida, vivants dans un pays riche, est passé de 56,1 à 69,4 ans.

Les chercheurs ont analysé des données provenant des périodes 1996-1999 et 2003-2005.

Ainsi, les chercheurs canadiens du centre de recherche sur le sida de Vancouver concluent que ce traitement a permis de faire passer le sida « d’une maladie mortelle à une maladie chronique de longue durée. »

Selon l’Agence de la santé publique du Canada, 58 000 Canadiens étaient séropositifs en 2005.

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La RAMQ autorise l’ATRIPLA

Après l’homologation de l’ATRIPLA par Santé Canada en octobre 2007, c’est maintenant au tour de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) d’emboîter le pas et d’autoriser ce médicament contre le VIH/sida qui a les mêmes effets que la trithérapie en un seul comprimé.

Pour les médecins qui traitent les patients atteints du VIH/sida, dont Réjean Thomas, cette nouvelle est bien accueillie et va simplifier la prise de médicaments de leurs patients. « Plus il y a de pilules à prendre à différents moments de la journée et plus grand est le risque d’en oublier », soutient le Dr Thomas.

L’ATRIPLA a été mis au point par Bristol-Myers Squibb Canada et Gilead Sciences.

20 000 Québécois vivent avec le virus du VIH, ce qui représente une hausse de 8 % depuis 2002.