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Déceler les dépendances des enfants dès trois ans

En fait, les enfants susceptibles de développer de telles dépendances montreraient déjà des signes d’instabilité avant la maternelle.

Parue dans la revue Psychological Science, l’étude en question révèle que les enfants ayant un tempérament perturbé seraient deux fois plus à risque d’être dépendants au jeu ou à des substances illicites à l’âge de 21 et 32 ans que des enfants équilibrés.

Les experts ont analysé le comportement, le parcours intellectuel, économique et psychologique de plus de 1000 sujets, de leur naissance jusqu’à l’âge de 32 ans.

Dix pour cent de ces enfants, à trois ans, avaient un tempérament perturbé. Ils avaient un manque de contrôle d’eux-mêmes, des humeurs changeantes et un comportement impulsif, entre autres.

Les scientifiques ont constaté qu’une fois adultes, les mêmes personnes avaient encore un sentiment d’isolement et une tendance au pessimisme. De plus, ils montraient une dépendance au jeu ou à la drogue.

À l’issue de cette recherche, les chercheurs ne peuvent pas encore expliquer ce lien entre le tempérament durant l’enfance et les dépendances à l’âge adulte. Ils supposent cependant que le jeu est une échappatoire aux émotions négatives ressenties.

De plus, rappelons que les enfants souffrant du trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité sont deux à trois fois plus enclins à avoir des problèmes de dépendance.

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La dépression n’a pas d’âge

Une étude controversée nous démontre que des enfants âgés d’à peine trois ans pourraient recevoir un diagnostic de trouble dépressif majeur.

Des chercheurs auraient en effet décelé certains modèles cérébraux chez des enfants dépressifs qui ressemblent beaucoup à ceux d’adultes atteints du même trouble.
 
Cette découverte est des plus surprenante, car on parle ici d’enfants âgés de seulement trois ans. La recherche menée par l’Université de Washington porte à croire, pourtant, que les enfants ont déjà les capacités cognitives et émotionnelles pour vivre une dépression.
 
Les chercheurs ajoutent qu’une dépression en bas âge laisse certaines marques au cerveau. Les enfants dépressifs semblent donc prédisposés à vivre une dépression une nouvelle fois, une fois qu’ils sont adultes.
 
Une analyse hâtive de ces marques cérébrales, soit dès l’âge de quatre ou cinq ans, permettrait une intervention plus rapide auprès des enfants atteints.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dans le Journal of Affective Disorders.

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Les petites filles déjà préoccupées par la minceur à trois ans

Une récente étude de l’Université de Pepperdine à Malibu, aux États-Unis, nous apprend que les petites filles sont déjà préoccupées par la minceur à un âge aussi jeune que trois ans.

Pour en arriver à ces conclusions, l’auteure de cette étude, Jennifer Harriger, a présenté à 55 fillettes 3 personnages auxquels elles devaient associer un adjectif. Physiquement, il y avait un personnage gros, un de taille moyenne et un mince.

Des qualificatifs négatifs étaient attribués à une échelle de 3,1 mots au personnage dit « gros ». Les mots en question étaient stupide, bruyant, moche, etc. Le personnage dit « mince » n’a reçu que 1,2 mot négatif en moyenne.

À l’opposé, des qualificatifs positifs aussi éloquents que gentil, intelligent, beau et amical étaient accordés selon un taux de 2,7 au personnage mince, contre 1,2 au personnage corpulent.

Finalement, les petites filles disaient en majorité vouloir jouer avec le personnage mince. Il est donc évident que la publicité actuelle leur apprend qu’avoir un surplus de poids est mauvais.

Tristement, l’obsession de la minceur et de la perte de poids de la société actuelle semble affecter jusqu’aux plus jeunes filles.