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Les causes de l’infertilité

Afin de mieux comprendre l’infertilité féminine, Sher Institutes of Reproductive Medicine présente les cinq raisons principales qui peuvent l’entraîner.

On parle tout d’abord des dommages aux trompes de Fallope. Souvent causés par une maladie transmise sexuellement (la chlamydia ou la gonorrhée, par exemple), ils viennent à empêcher l’ovule de joindre les spermatozoïdes.

L’endométriose, un trouble touchant l’utérus, peut quant à elle endommager les trompes et les ovaires. Ces derniers demeurent justement une troisième raison principale de l’infertilité. S’ils sont endommagés ou dans une position incorrecte, entre autres, cela peut empêcher le cours normal de l’ovulation.

Le cycle de l’ovulation peut aussi affecter le déclenchement d’une grossesse et le succès de celle-ci. L’un des facteurs d’une telle irrégularité est l’âge de la femme; on a déjà remarqué une baisse de sa fertilité à partir de l’âge de 35 ans.

L’utérus représente finalement le cinquième élément déclencheur, dans le cas où il est de forme et de taille anormales. L’exemple classique est celui du ventre en forme de T, ce qui fait que l’utérus et la cavité utérine sont nettement plus petits que la normale.

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Découverte importante pour les cancers des ovaires

Des chercheurs ont découvert que certains cancers des ovaires agressifs se forment d’abord dans les trompes de Fallope. Cela confirme ce que plusieurs cancérologues croyaient depuis des années.
 
« L’hypothèse des trompes de Fallope comme étant l’origine de certains cancers très agressifs de l’ovaire était surtout fondée jusqu’alors sur l’examen de ces trompes retirées chirurgicalement chez des femmes ayant des prédispositions génétiques au cancer ovarien », explique l’auteur principal de l’étude, le Dr Ronny Drapkin du Dana-Farber Cancer Institute de Boston.
 
« Mais pour démontrer de façon convaincante que les cellules cancéreuses de l’ovaire peuvent provenir directement des trompes de Fallope adjacentes, il fallait reconstituer en laboratoire sur des animaux toutes les étapes du développement de la maladie et notre modèle de recherche apporte cette démonstration. Ces recherches nous aideront à identifier différents types de cancers ovariens agressifs ainsi qu’à découvrir de possibles biomarqueurs – des protéines dans le sang – signalant la présence de la tumeur. Ce modèle de laboratoire devrait aussi un jour permettre de tester des thérapies potentielles pour évaluer leur efficacité selon les différents types de tumeurs de l’ovaire », ajoute le Dr Drapkin.
 
Cette découverte pourrait ouvrir la voie à de meilleurs diagnostics et traitements pour ce type de cancer qui est l’un des plus difficiles à vaincre, car il ne présente pas de symptômes précoces. Lorsque le diagnostic tombe, le cancer est déjà à un stade avancé, malheureusement.
 
Dans le monde, on estime que 200 000 femmes reçoivent ce diagnostic chaque année et que 115 000 en meurent.