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Mort soudaine du nourrisson : problématique sous-jacente

Ces nouvelles informations proviennent d’une étude effectuée par une équipe du Boston Children’s Hospital. C’est Hannah Kinney, une neuropathologiste de l’établissement, qui effectue des recherches depuis 2 décennies.

Kinney et ses collègues ont réexaminé leurs données en étudiant l’autopsie de 71 nourrissons décédés de façon soudaine et inattendue, entre 1997 et 2008. L’équipe a eu à sa disposition des échantillons du tronc cérébral pour effectuer la recherche.

Les circonstances du décès et l’environnement ont été considérés. Les évaluations ont été séparées en trois. 15 décès n’étaient pas reliés à l’asphyxie, 35 étaient possiblement reliés, mais sans certitude, et 9 décès découlaient de causes non déterminées.

Les spécialistes analysaient les possibles anomalies chimiques du cerveau et ont été récompensés de leurs efforts. De nombreuses anomalies ont été détectées, entre autres au niveau de la sérotonine et ses récepteurs, ainsi qu’au niveau des récepteurs GABA et 14-3-3 (une protéine qui régule la sérotonine)

« Même les bébés décédés dans des conditions où la position du sommeil était en cause présentaient des anomalies du tronc cérébral qui les fragilisaient si la moindre possibilité d’asphyxie était présente », a dévoilé Kinney.

Désormais, selon Science World Report, les recherches sont axées sur la possibilité de traiter les nouveau-nés qui présentent ces spécificités.

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Des explications au syndrome de Rett

Des chercheurs ont découvert qu’une molécule essentielle pour le développement et la plasticité des cellules nerveuses manque cruellement dans la mutation des neurones du tronc cérébral des enfants atteints du syndrome de Rett.

Le syndrome de Rett est un trouble neurologique du développement qui affecte un bébé de sexe féminin sur environ 10 000 naissances. Le syndrome est presque exclusivement réservé aux filles, car il est causé par une mutation du gène X.

En plus de graves problèmes avec la fonction motrice, de grandes difficultés respiratoires peuvent faire partie des symptômes.

Une équipe de chercheurs a découvert que le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF) est impliqué dans la maturation normale des voies neuronales qui contrôlent la fonction cardiorespiratoire.

Lorsque les neurones normaux sont confrontés à un défi respiratoire, comme lorsque l’oxygène est faible, ils augmentent considérablement la production de BDNF, alors que les neurones mutants ne le font pas.

Cette découverte de chercheurs de l’Université des sciences et de la santé en Oregon, publiée en ligne dans Neuroscience, permettrait d’améliorer le traitement des troubles neurologiques.