Après un bouleversant témoignage de Livia Martin suite au deuil de son amoureux, Urbania partage une autre vidéo de la série La santé mentale : entre moi et moi dans le cadre de leur collaboration avec l’Ordre des psychologues du Québec. Cette fois, c’est Bianca Gervais qui parle à la Bianca de 15 ans qui souffre de trouble alimentaire. « Y’avait plus de place pour rien. Y’avait plus de place pour les amitiés, y’avait plus de place pour l’amour. Tu n’étais qu’un chiffre sur la balance », débute-elle sans détour en précisant que ce problème a duré jusqu’à l’âge de 23 ans. « C’est d’autant plus sournois parce qu’on te valorise énormément de cette minceur-là, comme un accomplissement. »
C’était sûrement d’autant plus difficile comme Bianca a pratiquement grandi sous l’oeil de la caméra. À seulement 5 ans, elle a décroché un rôle dans l’émission Watatatow, et depuis, sa carrière n’a fait que fleurir, mais peut-être parfois au détriment de sa santé. Pour conserver sa silhouette svelte et élancée, Bianca avoue qu’elle s’est entraînée à l’extrême. « Toi tu ne boufferas pas, mais ça, ça va te bouffer. T’sais que tu aurais pu en mourir » finit-elle par laisser tomber en s’adressant à elle-même plus jeune.
Toutefois, il y a bien une lueur au bout du tunnel, Sébastien Diaz. C’est pour lui que Bianca a trouvé la force de confronter ses démons pour pouvoir ainsi fonder une famille sans danger. C’est pourquoi elle est allée consulter. « Ça va être tough, ça va être confrontant. Mais tu mets des crèmes dans ta face pour ne pas avoir de boutons, et tu vas voir le coiffeur pour tes cheveux. Le psychologue, c’est comme une crème de jour. C’est ta nouvelle crème de jour pis c’est ta porte de sortie. »
À ce moment, Bianca s’ouvre sur sa bataille quotidienne de la perfection, et les défis qui viennent avec ce désir de se réaliser à travers les autres. À aujourd’hui 34 ans, la comédienne avoue ne pas avoir atteint cet objectif. « Je pense que ça va être ta quête à vie. […] Mais je pense que la bienveillance, ça commence par toi. Si tu ne t’accordes pas de bienveillance, les gens autour ne vont pas le faire », termine-t-elle avec sincérité.
On lève notre chapeau à Bianca Gervais pour son ouverture et sa vulnérabilité.
Plus récemment, la comédienne s’était aussi ouverte sur la perte d’un emploi qui l’avait profondément affectée.
En coulisses
Pssst : On pourra bientôt voir Bianca Gervais dans la nouvelle série réalisée par Patrick Huard, Escouade 99.
Regardez cette publication sur InstagramSieste et arme de plastique. Fake polissssss. #escouade99
On comprend pourquoi Bianca craque pour Sébastien Diaz, un vrai homme à tout faire!
Regardez cette publication sur InstagramDemi Lovato est fière de son corps, et elle entend bien le montrer.
La chanteuse est cependant surtout fière de sa victoire obtenue contre le trouble alimentaire qui l’affligeait depuis des années, et l’interprète de Heart Attack souhaite montrer l’exemple.
« Maintenant que j’ai travaillé sur moi-même et que je suis belle, j’entends l’utiliser. Je veux montrer au monde que vous pouvez vaincre un trouble alimentaire et porter des sous-vêtements sur la couverture d’un magazine ensuite. C’est possible et c’est ce que je veux montrer aux gens », explique Demi Lovato.
La chanteuse prépare maintenant le lancement de son cinquième album en carrière, justement intitulé Confident.
Demi Lovato a lancé cet été l’extrait Cool For The Summer, dont le vidéoclip plus suggestif qu’à l’habitude lui avait attiré quelques mauvaises critiques.
CatégoriesDemi Lovato évite la rechute de peu
La chanteuse Demi Lovato croyait que ses vieux démons la hantaient toujours. La vedette de 22 ans, qui fut traitée en 2010 durant trois mois dans un centre pour des troubles alimentaires, a failli rechuter à l’été 2013.
La vedette s’est confiée récemment au magazine Fitness. Elle explique : « Ce fut difficile. J’ai presque failli retourner en traitement pour mes problèmes alimentaires. J’étais obsédée par la nourriture et terrifiée en même temps. »
Le petit ami de la chanteuse, Wilmer Valderrama, lui a été d’un grand secours. « Wilmer s’en est rendu compte et m’a sorti de ces problèmes. »
Aujourd’hui, l’interprète de Really Don’t Care semble avoir tourné la page : « J’étais tannée d’avoir peur de la nourriture. Maintenant, je suis un plan alimentaire. Je mange quatre petits repas par jour et deux collations. Cela m’aide à mieux contrôler mes portions. »
Photo : BANG/BIG
Comme le rapporte Science World Report, ce sont près de 20 millions de femmes et 10 millions d’hommes qui souffrent d’un trouble alimentaire aux États-Unis uniquement. Pour nombre d’entre eux, c’est l’anorexie qui les ronge.
Or, plutôt que de se concentrer sur le côté émotionnel négatif relativement à cette quête de l’amaigrissement, des spécialistes de l’Université Rutgers se sont dirigés vers la fierté que retirent les anorexiques.
Les résultats de l’étude sont expliqués dans la revue scientifique Clinical Psychological Science. « Les femmes souffrant d’anorexie sont souvent dans un tourbillon émotionnel complexe. C’est pourquoi il est important de comprendre ce qu’elles retirent de positif de cette expérience », commente Edward Selby, l’un des experts.
En tout, 118 femmes entre 18 et 58 ans ont participé à la recherche. Elles souffraient toutes d’anorexie, et pendant les deux semaines de suivi, on a remarqué qu’elles ressentaient des émotions positives malsaines en lien avec la quantité de poids qu’elles arrivaient à perdre.
Des sites « pro-anorexiques » soutiennent cette fierté et encouragent même ce comportement destructeur.
Seul le tiers des femmes anorexiques se remettent de ce trouble alimentaire à ce jour. La compréhension des émotions complexe pourrait aider à mieux adapter les traitements.
Cependant, Science World Report ajoute à cela les indications de l’International Journal of Eating Disorders, dans lequel on cite également les risques élevés de fausse couche, d’avortement ou de mort-né.
Selon les données recueillies par la Dre Milla Linna, de l’Université finlandaise de Helsinki, 5 à 10 % des femmes souffrent de troubles alimentaires. L’étude comparative a été menée sur une période de 15 ans (de 1995 à 2010) auprès de 11 000 femmes.
Sur le lot, 2257 jeunes femmes souffraient de troubles alimentaires et étaient suivies par la Clinique du centre hospitalier de l’Université d’Helsinki.
La conclusion :– Les femmes souffrant de boulimie étaient 3 fois plus à risque de fausse couche et 2 fois plus enclines à l’avortement.
– Chez les femmes anorexiques, la moitié des grossesses se sont terminées par une fausse couche.
Dre Linna est catégorique. Sans un suivi adéquat, les conséquences sont désastreuses. « Il faut absolument détecter le problème tôt, apporter les soins adéquats et assurer un suivi sur une période plus longue pour prévenir les risques. »
L’obésité et la sous-alimentation conséquentes des troubles de boulimie et d’anorexie sont reconnues comme des facteurs de risque de grossesse accidentelle. En effet, ils sont souvent accompagnés d’irrégularités ou d’absence du cycle menstruel, et par conséquent, les femmes se préoccupent moins des moyens de contraception.
Selon les données actuelles, 10 % des enfants souffrirait d’un trouble alimentaire. Comme nous pouvons le lire sur Health Day, un trouble alimentaire infantile n’est pas la même chose qu’être difficile à l’heure du repas.
Il est normal pour un enfant d’être difficile quant à certains aliments, mais il faut reconnaître les signes d’un trouble, car celui-ci peut entraîner des conséquences graves sur son développement physique et mental. Rejeter tous les aliments empêche évidemment un enfant d’absorber tous les nutriments dont il a besoin.
Quelques indices peuvent aider à reconnaître l’apparition d’un trouble alimentaire infantile. Une fatigue inexpliquée et une perte d’énergie peuvent indiquer un problème. Des changements soudains dans les habitudes alimentaires qui durent plus de 30 jours aussi.
Durant le repas, si un enfant tousse beaucoup ou s’étouffe avec la nourriture, cela peut aussi constituer un indicateur. Un comportement dérangeant durant les heures de repas peut également mettre la puce à l’oreille.
Sans que cela ne devienne trop paniquant, il faut observer son enfant et réagir le plus rapidement possible, car la voie de la guérison n’en sera que plus facile pour lui.
CatégoriesMangez bien, pour tomber enceinte
On lit dans BJOG les résultats de chercheurs du Royaume-Uni quant à l’impact de l’alimentation sur la conception. Il a clairement été démontré qu’un trouble alimentaire peut faire en sorte que la grossesse soit retardée.Les femmes participant à cette étude qui avaient déjà souffert d’anorexie ou de boulimie avaient pris plus de 6 mois à tomber enceinte dans presque 40 % des cas.Toutefois, après un an, il y avait autant de grossesses chez les femmes souffrant ou ayant souffert d’un trouble alimentaire que chez les autres.Ces problèmes de santé devraient donc être soignés adéquatement, selon les chercheurs, bien avant un projet de conception.Il serait tout indiqué d’être mieux renseigné quant aux impacts d’un trouble alimentaire sur la fécondité de la femme. D’autre part, des traitements devraient être attribués lorsque nécessaires. CatégoriesL’anorexie frappe très jeune
On lit sur Francesoir.fr que les cas d’anorexie se font de plus en plus nombreux, en particulier pour les plus jeunes de la société occidentale. Une étude menée en Grande-Bretagne démontre une hausse inquiétante.Au cours des 3 dernières années, on a relevé pas moins de 2 000 cas de trouble alimentaire chez les enfants de 5 à 15 ans. Parmi ces problèmes, on note l’anorexie, la boulimie et l’hyperphagie.Ce dernier trouble, l’hyperphagie, consiste en une ingestion compulsive et démesurée de nourriture qui n’est pas suivie d’un comportement compensatoire (se faire vomir, prendre des laxatifs, par exemple).La grande tristesse des présents résultats est que les troubles alimentaires frappent de plus en plus jeunes : sur les 2 000 enfants atteints, 98 sont âgés de 5 à 7 ans, et 600 n’ont pas encore 13 ans.La Grande-Bretagne fait par ailleurs figure de contradiction : si 24,5 % de sa population souffre d’obésité, 3 enfants sur 1 000 démontrent des symptômes de trouble alimentaire.Il est encore difficile, toutefois, de cerner les véritables raisons de l’anorexie chez l’enfant. Des causes génétiques pourraient être reconnues, mais l’on dénote des pressions sociales et l’imposition d’une certaine image corporelle depuis quelques années.On apprend dans le Journal of Clinical Nursing que plusieurs enfants d’à peine 10 ans présentent des signes de troubles alimentaires futurs. Selon une étude taïwanaise ayant porté sur près de 16 000 enfants et adolescents, se faire vomir est assez fréquent chez les plus jeunes.
En effet, pas moins de 16 % des enfants âgés de 10 à 12 ans ont avoué se faire vomir dans le but de perdre du poids, contre 15 % chez les 13 à 15 ans. Le taux semble en fait diminuer au fil des ans : seulement 8 % des 16 à 18 ans, dans le cadre de cette étude, se faisaient vomir.La différence était aussi notable entre les garçons et les filles, car ces dernières se faisaient vomir dans 16 % des cas au total, contre 10 % chez les garçons.Ce comportement est précurseur de troubles alimentaires comme l’anorexie et la boulimie. Vu le nombre de jeunes enfants s’y adonnant, la prévention s’impose afin de contrer ces futurs problèmes psychologiques.Selon les chercheurs, ce réflexe de vomissement pourrait être prévenu en s’assurant que l’enfant déjeune chaque matin, qu’il dort suffisamment, qu’il mange le moins possible de grignotines à base de friture en soirée et qu’il passe moins de temps devant un ordinateur.
On pense le plus souvent à l’anorexie, lorsqu’on parle des troubles alimentaires. Pourtant, un comportement obsessif de l’alimentation peut consister à se priver systématiquement de certains groupes alimentaires en particulier.
Certaines personnes se privent de viande, d’autres de produits laitiers, pour ne pas engraisser. Il s’agit de l’orthorexie. Si ce mot semble nouveau, il existe pourtant depuis 1997, selon Mail Online.Ce trouble entraîne des déficiences en nutriments et en vitamines. De plus, la personne atteinte a tendance à faire trop d’exercice, d’où une perte de poids accélérée et néfaste.Ce phénomène est de plus en plus fréquent chez les femmes de plus 30 ans. D’ailleurs, la mode des régimes dépuratifs et des désintoxications alimentaires, qui ont la cote en ce moment, est souvent à l’origine de ce trouble.Les hommes peuvent eux aussi souffrir d’orthorexie, soit à raison de 1 sur 30. On pense toutefois que les adolescentes sont le plus à risque, car elles subissent l’influence de modèles surréalistes et se font proposer un grand nombre de régimes trop restrictifs.Il est encore difficile de déceler ce trouble alimentaire, car il est souvent perçu comme une simple volonté de bien s’alimenter.