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Effets sournois de la télévision

Des chercheurs de l’École de médecine de Harvard se sont penchés sur l’effet néfaste que peut avoir la télévision sur les jeunes filles.

Après avoir suivi des adolescentes de Fiji, ils ont remarqué que le taux de troubles alimentaires était tout aussi élevé même si grand nombre d’entre elles n’avaient même pas de téléviseur à la maison.

C’est que l’influence déjà vécue par leurs amies se transposerait à elles, apprend-on sur ScienceDaily.

Les chercheurs ont donc conclu que l’influence de pairs qui consomment beaucoup de télévision est encore plus grande que si une personne l’écoute elle-même.

En fait, selon ladite étude, les jeunes filles qui souffraient de troubles alimentaires étaient liées à 60 % à des copines qui regardaient beaucoup la télévision.

Ce taux était indépendant du fait que les jeunes filles visées écoutent elles-mêmes la télévision ou non.

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Un lien entre l’anorexie et les grossesses non désirées

Les femmes atteintes de ce trouble alimentaire seraient en fait plus à risque de connaître une grossesse non désirée, voire un avortement, nous apprend le journal Obstetrics & Gynecology.

Une étude menée en Norvège démystifie les présupposés liés aux anorexiques. Il serait donc faux de croire que si leurs menstruations deviennent irrégulières ou absentes, elles ne peuvent tomber enceintes tout de même.

Cynthia M. Bulik a mené cette étude de l’Université de la Caroline du Nord. Elle est la directrice du programme des troubles alimentaires de cette université.

Ses collègues et elle ont suivi 62 060 Norvégiennes. 62 d’entre elles étaient reconnues comme étant anorexiques.

Une grossesse imprévue a été rapportée par la moitié des femmes souffrant d’anorexie, contre 18,9 % chez les autres.

De plus, 24,2 % des femmes présentant ce trouble alimentaire avaient déjà subi un avortement. Les autres femmes l’avaient vécu selon un taux de 14,6 %.

Madame Bulik rappelle donc que les conséquences physiques liées à l’anorexie ne peuvent en aucun cas devenir un moyen de contraception.

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L’ocytocine contre les troubles alimentaires

L’ocytocine, qui est déclenchée lors de l’accouchement, permettrait aussi de régler des troubles alimentaires et accélérer le réflexe de succion.

Des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), en France, ont fait connaître leurs conclusions dans la revue Human Molecular Genetics.

Pour cette étude, réalisée sur des souriceaux, les scientifiques ont analysé un gène nommé Magel 2. Celui-ci est impliqué dans l’apparition du syndrome de Prader-Willi, une maladie génétique orpheline.

Les bébés qui en sont atteints présentent un faible réflexe de succion à la naissance. Les souriceaux qui n’avaient pas ce gène n’étaient pas capables de se nourrir.

C’est donc la diminution de l’ocytocine dans leur cerveau qui causait les difficultés de succion.

Il y aurait peut-être là un espoir pour les bébés atteints du syndrome de Prader-Willi et vivant avec des troubles alimentaires à la naissance. Pour l’instant, le traitement est difficile pour eux et comporte des méthodes d’alimentation lourdes.

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Les problèmes de poids pris en charge par l’État

Avec son projet de loi approuvé reconnaissant les troubles alimentaires comme des maladies, le gouvernement argentin force les organismes de santé publics et privés à rembourser les frais de traitement déboursés par les contribuables aux prises avec l’obésité, la boulimie et l’anorexie.

L’Argentine prend donc le taureau par les cornes alors que 40 % de sa population souffre d’un surplus de poids et que l’obésité est la deuxième cause de mortalité au pays, après le tabagisme.

En plus du remboursement des frais liés aux problèmes de poids, un volet préventif est aussi au menu, notamment un encadrement plus restrictif des publicités sur les régimes et les méthodes amincissantes.

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Une charte québécoise contre l’anorexie

Les professionnels de la mode, de la publicité et des médias pourraient être invités, sur une base volontaire, à signer une charte qui viserait à lutter contre l’anorexie.

Christine St-Pierre, la ministre de la Culture et de la Condition féminine, envisagerait même une loi si elle juge éventuellement que le taux de participation n’est pas suffisant. La ministre dit toutefois préférer une mesure qui responsabiliserait les intervenants plutôt que de les punir.

Mme St-Pierre, qui revient d’un séjour dans l’Hexagone, s’est dite très inspirée par le modèle français, où les intervenants du monde de la mode et de la publicité sont invités à adhérer à une « charte d’engagement volontaire sur l’image du corps et contre l’anorexie ». En adhérant à cette charte, ils s’engagent à promouvoir une image de la femme plus réaliste et diversifiée.

« Je suis en pleine réflexion, mais ça m’inspire beaucoup », a confié la ministre québécoise à Cyberpresse.ca.