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Ma quête de l’anxiété sans complexe

(CHRONIQUE)

L’anxiété est entrée dans ma vie, il y a quelques années. Mon rôle de maman n’avait jamais été aussi éprouvant, avec toute l’intimidation que vivait ma fille au secondaire et sa détresse psychologique qui me grugeait aussi par l’intérieur. Depuis, j’ai développé un trouble anxieux invalidant. Ce qui veut dire que je me levais le matin, une boule dans l’estomac, sans savoir comment l’expliquer, ni la calmer et elle était toujours là le soir, l’heure venue d’aller me coucher. C’est par un heureux hasard que je suis tombée sur le livre L’anxiété sans complexe du Dr. Sophie Malffolini, à la pharmacie. Et c’est si beau que je devais vous le partager.

Crédit:Photo Isabelle Comtois

Cette femme souffre également d’anxiété et elle est passée par toutes les phases de ce mal qui nous ronge par l’intérieur. Je parle au présent, car on ne peut pas réellement se débarasser d’elle, par contre, on peut l’aimer, l’accueillir et apprendre à vivre avec elle. Sophie le dit elle-même : « Au terme d’une longue quête personnelle, j’ai appris à l’accueillir avec compassion plutôt qu’à l’éviter et à la rejeter. C’était le début de la liberté. Et si on déposait enfin les armes et que l’on faisait de l’anxiété notre alliée? » J’ai vu son livre comme une douceur surgir dans mon quotidien. Je me suis lancée dans cette quête, non pas contre un dragon qui garde captive une princesse, mais pour me sauver moi, du mal que je m’infligeais, sans en avoir conscience. Et cet outil est devenu mon allier.

Crédit:Photo Isabelle Comtois

Non seulement lorsqu’on l’ouvre, la douceur des couleurs et la beauté des photos nous enveloppent, mais on se sent épaulée, car Sophie s’adresse à nous comme à une amie. Durant ce voyage qui s’échelonne sur 7 semaines, on apprend les mécanismes du fonctionnement de notre cerveau, des techniques de méditation pleine conscience, de cohérence cardiaque et de relaxation. Elle nous aide également à déterminer nos habitudes de vie anxiogènes et à les éviter. Il faut toutefois s’investir complètement dans le processus. D’ailleurs, Sophie nous demande de tenir un journal quotidien et de pratiquer les exercices durant une semaine avant de passer à l’étape suivante. Ce qui procure une guérison graduelle. Pour ma part, il m’est arrivé d’avoir besoin d’un peu plus de temps pour maîtriser une technique et, pour une fois, je me suis donné le droit de le prendre.

Crédit:Photo L’anxiété sans complexe – Edition Cardinals

Le plus beau dans tout ça, c’est que je dois avouer avoir ressenti un soulagement assez rapidement lorsque j’ai baissé la garde et c’est ce que je souhaite à tous ceux qui vivent avec un problème d’anxiété. J’ai repris le contrôle sur mes émotions, sur ma vie, sur mon bien-être. Je respire plus librement et lorsque « Madame anxiété » revient cogner à ma porte, je sais quand et comment lui accorder du temps afin d’éviter qu’elle prenne toute la place. Ce livre ne remplace pas un suivi psychologique, mais il est un outil excellent à considérer pour cheminer vers un mieux-être.

Bonne lecture.

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Trouble anxieux chez l’enfant, gage de rechutes s’il est mal traité

La recherche a été menée aux États-Unis, sous le titre CAMELS (Child/Adolescent Anxiety Multimodal Extended Long-term Study), auprès de 288 volontaires âgés de 11 à 26 ans.

Les participants ont tous été traités pour troubles anxieux, à la suite d’une évaluation d’un spécialiste de la santé. Les notions de présence de troubles anxieux, de sévérité de l’anxiété et du fonctionnement quotidien global de l’individu ont été analysées.

Les jeunes ont été suivis à l’aide d’une thérapie cognitivo-comportementale, de la médication, une combinaison des deux, ou encore à l’aide d’un placébo. 

Les jeunes ont été réévalués 6 ans après le début des traitements. Si près de la moitié (46,5 %) étaient en rémission, il n’en demeure pas moins que 48 % des participants avaient subi un autre épisode de trouble anxieux nécessitant un traitement, les filles étant deux fois plus à risque de rechute.

Ceux ayant été traités à l’aide de médication étaient également plus à risque de vivre à nouveau de l’anxiété si le traitement n’était pas suffisamment long.

« Ce n’est pas parce qu’un enfant réagit bien à un traitement précoce que notre travail est fini, et que nous pouvons baisser la garde », explique la psychologue Golda Ginsburg, dans des propos rapportés par Top Santé.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue Jama Psychiatry.

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Quand l’anxiété devient-elle un trouble?

Il est important de distinguer le trouble anxieux d’une anxiété courante chez l’enfant, car plus tôt il aura du soutien, mieux il pourra reprendre les rênes de son existence.

Le trouble anxieux constitue l’un des problèmes psychiatriques les plus courants, et un tel problème durant la vie adulte prend très souvent sa source durant l’enfance.

Or, l’enfance est remplie de facteurs de stress normaux, y compris ceux liés au développement. Toutefois, cette anxiété considérée comme normale peut parfois dégénérer, par exemple, si l’anxiété se dénote par des indices physiques typiques (maux de ventre, de tête, transpiration) et émotionnels (peur et nervosité), lit-on sur Medscape.

Le trouble anxieux, quant à lui, touche directement les pensées de l’enfant. Il aura de la difficulté à prendre des décisions, et ses perceptions de son environnement changeront. On peut aussi remarquer une hausse de la pression artérielle et des maux physiques plus intenses, comme la diarrhée, les palpitations et l’essoufflement.

Le trouble anxieux, chez l’enfant, peut finalement s’accompagner d’autres problèmes de santé, la dépression par exemple.