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Nouvelle avenue pour le traitement des troubles reliés au problème d’attention

Selon Medical News Today, les expertes en développement cognitif de l’Université d’Indiana, Catarina Vales et Linda Smith, démontrent que la méthode d’apprentissage peut être influencée par le langage et ainsi diminuer le développement des troubles d’attention.

Ces scientifiques affirment que le langage doit renforcer l’image lors de l’apprentissage. Elles ont remarqué que les enfants étaient plus prompts aux mots qu’aux images.

Le langage s’adresse directement au système cognitif de l’enfant, ce qui améliore son habileté d’apprentissage. Ainsi, Vales et Smith suggèrent de nouvelles voies afin d’influencer le développement du trouble de déficit d’attention avec hyperactivité, les difficultés scolaires ainsi que d’autres troubles reliés à l’attention.

L’exercice utilisé demandait à des enfants de 3 ans d’identifier un objet à l’écran, dans une pièce contenant de nombreux articles. Lorsqu’en plus de l’image, on leur disait le mot (ex. : lit), tout de suite, leur attention se détachait des autres objets distrayants, puisqu’elles faisaient directement appel à la mémoire.

Il s’agit de la première recherche suggérant que les mots agissent directement sur la mémoire. Celle-ci a toujours été considérée comme déficiente dans le développement de troubles d’attention. Or, au contraire, on démontre ici que le langage améliore cette mémoire. C’est pourquoi les scientifiques sont persuadés qu’ils pourraient limiter le développement du TDAH, notamment.

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L’agression physique chez l’enfant reliée au trouble de déficit d’attention

La recherche, effectuée par Esme Fuller-Thomson et Sandra Rotman de l’Université de Toronto, a observé un échantillon de 13 054 adultes. Ceux-ci faisaient partie du Canadian Community Health Survey de 2005.

Au total, 1020 participants questionnés ont admis avoir été victimes de sévices physiques dans leur jeunesse, et 64 répondants ont reçu le diagnostic du TDA ou TDAH.

Ainsi, en l’absence d’agression physique, seuls 7 % des adultes souffraient du TDA ou TDAH, comparativement à 30 % de ceux ayant été abusés physiquement pendant l’enfance.

Même en tenant compte de différents facteurs démographiques et socio-économiques, « ceux ayant été victimes d’abus avant l’âge de 18 ans avaient 7 fois plus de risques de souffrir du TDA/TDAH », rapportent les deux spécialistes.

Deux autres coauteurs de l’étude, Rukshan Mehta et Angela Valeo, soulignent qu’il est possible que d’un autre côté, le TDAH dans la jeunesse encourage la discipline physique, le stress des parents étant mis en cause.

Par contre, les résultats de cette étude démontrent l’importance d’établir le TDAH comme une conséquence potentielle de violence corporelle. On encourage les professionnels de la santé à questionner le jeune qui reçoit ce diagnostic.

Les résultats ont été publiés dans la revue Journal of Agression, Maltreatment, and Trauma.