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Nouvelle percée quant au TDAH

On pourrait atténuer les symptômes du trouble déficitaire de l’attention. Des chercheurs entrevoient de nouveaux médicaments après avoir analysé un récepteur du cerveau. Leurs résultats sont parus dans Molecular Psychiatry.

On y lit que des stimulants pourraient en fait en venir à réduire les symptômes liés au déficit de l’attention. C’est qu’une dysfonction de la dopamine, un récepteur, serait bel et bien liée au développement du TDAH.

Ce lien avait déjà été établi, de même qu’avec d’autres troubles impulsifs et l’abus de drogues.

Précisément, la dopamine D4.7, une variation de la D4, semble commune à tous ceux qui sont atteints du trouble déficitaire de l’attention.

Une expérimentation a été effectuée sur ce sujet en utilisant des souris, mais l’on prévoit déjà un transfert vers l’humain, afin de soulager les symptômes des enfants atteints de ce trouble, entre autres.

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TDAH : toute la famille en souffre

Une étude de la Baylor University met en lumière certaines répercussions du trouble déficitaire de l’attention d’un enfant sur les autres membres de la famille.

Il semble que plus le trouble est sévère, plus les impacts sur la qualité de vie de l’enfant comme du parent seront importants.

Qui plus est, après comparaison entre des enfants atteints de TDAH, il semble que ceux qui sont suivis en pédiatrie courante connaissent une meilleure santé générale, une meilleure qualité de vie et une meilleure situation familiale que ceux suivis en psychiatrie.

Les chercheurs soutiennent donc qu’il est tout aussi important, dans le cas d’un trouble déficitaire de l’attention, d’évaluer la routine de l’enfant que celle du parent, afin de faire en sorte que la qualité de vie de chacun en soit le moins affectée possible.

Cette étude parue dans le Journal of Attention Disorders a porté sur près de 200 familles.

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TDAH et imprudence : sont-ils reliés?

Selon une récente étude de l’Université de l’Alabama, les enfants atteints du TDAH seraient moins prudents que les autres lorsqu’ils doivent traverser la rue. Ils seraient même plus enclins à se mettre dans des situations à risque, selon Pediatrics.

On a relevé cette différence en comparant le comportement d’un groupe de 78 enfants âgés de 7 à 10 ans. La moitié d’entre eux présentaient des symptômes reconnus (au moins 12) du trouble déficitaire de l’attention et la majorité (71 %) était formée de garçons.

Les participants ayant un TDAH qui prenaient des médicaments devaient cesser de le faire 24 heures avant le début de l’étude. On a par la suite évalué ce que faisait chaque enfant avant de traverser la rue, à quel moment il le faisait et combien de temps cela lui prenait.

Les enfants présentant un TDAH se différenciaient des autres dans la mesure où ils ne réussissaient pas à percevoir l’information de manière adéquate pour traverser la rue de façon sécuritaire. Les chercheurs concluent donc que la sécurité piétonnière demeure un défi pour ces enfants.

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Différences cérébrales reliées au TDAH

On a entendu parler au cours des derniers mois de dissemblances cérébrales chez les enfants autistes. Cette fois, l’expérience a été effectuée auprès d’enfants atteints d’un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH).

Des chercheurs du Kennedy Krieger Institute ont donc pu statuer, selon l’imagerie cérébrale d’enfants d’âge préscolaire, que le TDAH est lui aussi lié à des différences au niveau du cerveau, lisons-nous dans Clinical Neuropsychologist.
 
Les jeunes participants étaient âgés de quatre ou cinq ans. Sur 26 enfants, 13 avaient reçu un diagnostic de TDAH et la seconde moitié suivait un développement habituel.
 
La région du cerveau responsable de la maîtrise cognitive et motrice était plus petite chez les enfants atteints que chez les autres. Cette découverte ouvre bien sûr la porte à de futures interventions pouvant être accomplies le plus tôt possible.

Cette avenue est donc très encourageante, car il a été démontré que les enfants ayant reçu un diagnostic de trouble déficitaire de l’attention en bas âge étaient plus à risque de vivre des difficultés d’apprentissage et sociales.

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Médicaments pour le TDAH : aucun risque cardiovasculaire

Il semble qu’il n’y a aucun risque d’accidents cardiovasculaires pour les enfants comme pour les adolescents qui prennent des médicaments pour leur trouble déficitaire de l’attention (TDAH).

Selon les résultats d’une équipe de l’Université de la Pennsylvanie à Philadelphie, les enfants qui suivent ce genre de traitement n’ont pas plus de risques de souffrir d’arythmie ventriculaire ou de mort subite.

Ces données sont le fruit de comparaisons entre des enfants qui prenaient lesdits médicaments et d’autres qui n’en ingéraient pas.
 
Rappelons-nous qu’en 2006, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis avait demandé que les étiquettes de ces produits soient changées afin que l’on avise le public de risques potentiels. Certains cas de mort subite chez des enfants et des adolescents avaient sonné l’alarme quant à des risques cardiovasculaires.
 
Déjà, en début d’année, la FDA avait annoncé qu’à la suite de résultats préliminaires, des avis ne s’avéraient plus nécessaires.

Les résultats complets de cette étude sont parus dernièrement dans Pediatrics.

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Stress et grossesse : encore des répercussions

En avril dernier, nous apprenions qu’une étude australienne ayant porté sur 3 000 femmes enceintes avait fait un lien entre le stress et les problèmes comportementaux chez l’enfant.

Une nouvelle recherche vient confirmer ce premier constat, faisant même un lien avec le trouble déficitaire de l’attention (TDAH).
 
Il semble que le haut taux d’hormone du stress pendant la grossesse augmente les risques d’apparition de ce trouble chez les enfants en âge scolaire.
 
Ces récents résultats ont été obtenus après que des spécialistes de l’Institut psychiatrique du King’s College de Londres aient suivi pas moins de 1 700 mères et leurs enfants. On voit cette percée comme une nouvelle façon de diagnostiquer le TDAH.
 
Selon MailOnline, les mères qui avaient vécu du stress ou une rupture durant leur grossesse couraient aussi plus de risques que leur enfant ait des problèmes émotifs.
 
La pression mentale que vit une future maman durant ses premiers mois de grossesse peut donc avoir d’importantes répercussions sur le comportement de son enfant.

Selon les chercheurs, les hauts taux mentionnés des hormones du stress atteindraient le développement cérébral du bébé à naître.

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Impacts du TDAH sur les aptitudes scolaires

Souhaitant mieux comprendre le TDAH, des experts de la Case Western Reserve University, en Ohio, ont tenté de mieux cibler ses impacts sur l’apprentissage.

On a donc cherché à définir le rôle de l’environnement et celui de l’hérédité quant aux aptitudes mathématiques et de lecture, ainsi que le comportement associé au trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité.
 
Pour ce faire, les chercheurs ont suivi 271 paires de jumeaux âgés de 10 ans. La majorité de ces enfants n’avaient pas le TDAH.
 
C’est sans surprise qu’il a été constaté que l’inattention et l’hyperactivité avaient des impacts négatifs sur les performances scolaires. Toutefois, les gènes n’expliqueraient pas tout.
 
Si l’hérédité avait une influence plus grande sur la lecture, l’environnement en avait une plus importante sur les mathématiques.
 
Ainsi, l’influence du TDAH sur les résultats scolaires serait une combinaison de l’hérédité et de l’environnement, à la maison et à l’école.

Les résultats complets de cette étude sont parus dernièrement dans Psychological Science.

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Pronostic du TDAH par les mouvements de la main

La maîtrise d’un enfant des mouvements impulsifs de ses mains en dirait long sur la neurobiologie de son trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), selon deux récentes études. L’évaluation de cette capacité permettrait même d’établir un pronostic sur ce trouble et d’en prévoir les traitements nécessaires.

L’une de ces recherches consistait à faire passer des tests de frappe à des enfants âgés de 8 à 12 ans. Des mouvements involontaires, mais constants, ont été remarqués à la main opposée.

En fait, les enfants qui avaient un trouble déficitaire de l’attention présentaient deux fois plus souvent ces mouvements. C’est la première fois qu’un lien est établi entre le TDAH et une déficience dans la maîtrise du système moteur.

Dans la seconde étude, des chercheurs ont mesuré l’activité cérébrale de la partie du cerveau responsable des mouvements involontaires, le cortex moteur. Précisément, ils ont évalué l’inhibition intracorticale par un intervalle court, lequel indique l’activité musculaire et cérébrale.

Or, les enfants atteints de TDAH ont présenté une baisse marquée d’inhibition, soit 40 % de moins que les autres enfants. Aussi, plus l’inhibition motrice était faible, plus les symptômes du trouble étaient importants.

De plus, cette mesure a pu prédire fortement les problèmes de comportement que les enfants connaîtraient, en comparaison avec le témoignage des parents.

Ces deux découvertes nous permettront donc de mieux comprendre les tenants et aboutissants du trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité, lequel touche 1,2 million de Canadiens, dont près de 500 000 sont des enfants.

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Influence des émotions sur le TDAH

Une récente étude de l’Université de l’Illinois à Chicago a levé le voile sur l’influence des émotions sur la mémoire chez des enfants avec des problèmes d’attention ou de bipolarité.

Pour ce faire, on a observé l’activité cérébrale d’enfants qui devaient faire une tâche requérant la mémoire active demandant la reconnaissance de visages exprimant diverses émotions.

Parue dernièrement dans le Journal of the American Academy of Child & Adolescent Psychiatry, la recherche comptait 56 jeunes participants âgés de 10 à 18 ans.

Parmi eux, 23 étaient bipolaires, 14 souffraient du TDAH et 19 ne vivaient aucun de ces problèmes de santé. Aucun des enfants souffrant de bipolarité ou du trouble de l’attention ne prenait de médicaments.

Il en est ressorti que les deux premiers groupes accusaient une dysfonction du cortex préfrontal lors de l’expérience. De plus, ceux atteints du TDAH avaient la dysfonction la plus sévère des trois groupes.

Rappelons au passage que le cortex préfrontal est responsable de la mémoire active, du langage et de l’attention, entre autres.

La voie à suivre pour le traitement de ces troubles du comportement serait donc d’aider les patients à employer cette partie de leur cerveau.

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Le TDAH et la fumée secondaire

Les enfants exposés à la fumée de cigarette auraient beaucoup plus de chances de développer un trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH), nous apprend MedicalNewsToday.

Des chercheurs américains se sont penchés sur le cas. Ils ont suivi des enfants de 4 à 11 ans et des adolescents de 12 à 15 ans. Ils mesuraient leur exposition au tabac par des tests sanguins. Ils pouvaient ainsi connaître le taux exact de cotinine dans leur sang.

Ils ont aussi, avant de tirer leurs conclusions, évalué les aspects socioéconomiques relevant des parents ainsi que les prédispositions congénitales.

Il en a résulté que les enfants exposés à la fumée secondaire étaient 2 fois plus nombreux à avoir un TDHA, soit 10,6 % contre 4,6 %.

De plus, il y avait 2 fois plus d’enfants qui bégayaient (6,3 % contre 3,5 %). Les sujets, enfants comme adolescents, avaient finalement plus de chances de développer des maux de tête.

La fumée secondaire aurait donc des impacts sur leur réussite scolaire, autant que sur leur santé et leur bien-être.