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Plus de dépendances chez les enfants avec le TDAH

Indépendamment du sexe et de l’ethnie, un enfant atteint d’un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) connaîtra plus souvent des problèmes de consommation une fois adulte.

C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des spécialistes de l’Université de la Caroline du Sud après avoir analysé 27 études longitudinales. Celles-ci avaient suivi au total plus de 10 000 enfants.

Sur une période de 10 ans, on a donc observé 4 100 enfants atteints du TDAH et 6 800 enfants non atteints. On a remarqué que ceux avec le trouble avaient deux à trois fois plus souvent des problèmes de consommation à l’adolescence et à l’âge adulte.

Ces problèmes concernaient l’alcool, la nicotine, la marijuana, la cocaïne ainsi que d’autres drogues. De plus, on a remarqué que les personnes qui avaient eu un trouble déficitaire de l’attention n’arrivaient pas à se défaire de leur dépendance.

Selon les chercheurs de cette étude, parue dernièrement dans Clinical Psychology Review, on pourrait douter du résultat s’il ne s’agissait que d’une seule étude. Or, la conclusion est tirée de plus de 25 recherches différentes.

On peut donc conclure à l’importance d’un diagnostic le plus tôt possible et à la nécessité d’un suivi médical adéquat pour les enfants atteints du TDAH.

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Un gène pointé du doigt pour le TDAH

Une étude a trouvé une nouvelle réponse pour le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).

MailOnline présente aujourd’hui les résultats d’une recherche sur le TDAH. On aurait découvert un lien direct avec le développement du cerveau. Ce lien avait déjà été prouvé en ce qui concerne l’autisme et d’autres troubles semblables.

Des scientifiques de l’Université Cardiff, au Pays de Galles, ont mené une recherche portant sur environ 1 400 petits. Ils ont découvert que les enfants atteints avaient deux fois plus de chances de présenter une erreur génétique que les autres.

La professeure Anita Thapar, qui a dirigé cette étude, dit que le lien est maintenant établi entre les gènes et l’apparition de ce type de trouble. Il avait déjà été démontré que le TDAH avait tendance à se propager dans une même famille.

Il est dorénavant clair que TDAH est dû au développement du cerveau de ces enfants et non pas, comme on l’a longtemps cru, à une mauvaise alimentation ou une éducation déficitaire de la part des parents.