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Le sommeil des tout-petits et leur comportement

Les résultats d’une récente recherche sur le sommeil des jeunes enfants ont été publiés dans l’édition de juillet du Journal of Developmental & Behavioral Pediatrics.

Il s’agit là d’une étude basée sur l’analyse du comportement de plus de 9 000 enfants, de leur naissance à l’âge de 4 ans. Selon la Dr Rebecca J Scharf de l’Université de la Virginie, « Les enfants d’âge préscolaire ayant un sommeil insuffisant ont plus de chance de développer de l’agressivité, de la frustration, d’avoir recours à des agressions, des impulsions, des crises et d’avoir un comportement dérangeant. »

En moyenne, un enfant de cet âge aurait besoin d’une période de sommeil d’au moins 9 h 45. En deçà de ce seuil, c’est considéré comme un manque de sommeil. D’ailleurs, les enfants du groupe dormant moins de 9 h 45 ont démontré de plus importants troubles du comportement.

Toujours selon Dr Scharft, « Il y a de très bonnes raisons de croire que la carence de sommeil mène à une extériorisation du comportement[.] Il serait tout à fait avisé de prôner de bonnes habitudes de sommeil, une routine appropriée pour aider les jeunes enfants. »

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L’alimentation et les troubles de comportement

Les troubles de comportement à court et long termes seraient entre autres causés par une carence alimentaire chez l’enfant. Une étude canadienne conduite par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) a publié un rapport clair sur le sujet qui est expliqué sur TopSanté.

Les chercheurs disent : « Combattre ces situations d’insécurité alimentaire dans les familles pourrait aider à diminuer le fardeau des problèmes de santé mentale des enfants d’âge scolaire et réduire les inégalités sociales en matière de développement ».

Ce sont d’abord les habitudes alimentaires de 2120 jeunes d’un an et demi à 4 ans qui ont été enregistrées. L’état mental des mêmes enfants a ensuite été analysé lorsqu’ils ont atteint les âges de 4 ans et demi à 8 ans.

Des troubles d’anxiété, d’agressivité, d’hyperactivité et de dépression ont été observés chez les enfants en situation d’insécurité alimentaire, soit un accès limité et/ou incertain à une alimentation suffisante et satisfaisante.

Naturellement, ce sont surtout les enfants de familles à faible revenu qui sont le plus visés, alors qu’il est difficile pour elles de fournir ce type de régime de base à leurs petits. Ces derniers présentent deux fois plus de risque de souffrir de troubles mentaux que les enfants jouissant d’une saine alimentation.