L’étude menée aux États-Unis a observé 600 mères ainsi que leur enfant, en analysant leur taux de mercure durant la grossesse, puis en évaluant les enfants à l’âge de 8 ans.
Lorsque le taux de mercure dépassait la dose d’un microgramme par gramme, le risque pour l’enfant de présenter les symptômes de trouble du déficit de l’attention (TDA) augmentait de 40 à 70 %.
Cette association était particulièrement présente chez les garçons, ce qui n’a pas surpris les chercheurs, puisqu’il est bien établi que ceux-ci réagissent différemment des filles lorsqu’ils sont exposés à des substances toxiques qui affectent le système endocrinien.
Un auteur de l’étude, le Dr Bruce Lanphear, a expliqué que « cette étude, qui associe une exposition prénatale au mercure avec le développement du TDA, suggère que l’impact du mercure est beaucoup plus important que ce que nous croyions précédemment », tel que rapporté par le Huffington Post.
L’étude a été publiée dans la revue Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine, et il faut souligner que celle-ci s’est attardée uniquement aux symptômes du TDA, et non pas à un diagnostic officiel.