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L’exposition au mercure durant la grossesse pourrait être reliée au trouble du déficit de l’attention

L’étude menée aux États-Unis a observé 600 mères ainsi que leur enfant, en analysant leur taux de mercure durant la grossesse, puis en évaluant les enfants à l’âge de 8 ans.

Lorsque le taux de mercure dépassait la dose d’un microgramme par gramme, le risque pour l’enfant de présenter les symptômes de trouble du déficit de l’attention (TDA) augmentait de 40 à 70 %.

Cette association était particulièrement présente chez les garçons, ce qui n’a pas surpris les chercheurs, puisqu’il est bien établi que ceux-ci réagissent différemment des filles lorsqu’ils sont exposés à des substances toxiques qui affectent le système endocrinien.

Un auteur de l’étude, le Dr Bruce Lanphear, a expliqué que « cette étude, qui associe une exposition prénatale au mercure avec le développement du TDA, suggère que l’impact du mercure est beaucoup plus important que ce que nous croyions précédemment », tel que rapporté par le Huffington Post.

L’étude a été publiée dans la revue Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine, et il faut souligner que celle-ci s’est attardée uniquement aux symptômes du TDA, et non pas à un diagnostic officiel.

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La bipolarité est-elle familiale?

Selon une récente recherche, la présence de problèmes de santé mentale au sein d’une famille pourrait prédire de plus grands risques pour un enfant de souffrir de bipolarité, plus tard dans la vie.

Les problèmes de santé mentale ci-mentionnés regroupent l’anxiété et le trouble de déficit de l’attention, entre autres. Il semble que l’historique familial soit encore le plus important facteur de prévalence de la bipolarité.

Après avoir suivi 141 enfants et adolescents, des chercheurs de l’Indiana University School of Medicine ont établi que le risque de bipolarité était cinq fois plus élevé au sein de familles où la bipolarité avait déjà été diagnostiquée.

D’autre part, il s’est avéré que les enfants qui grandissent au sein d’une famille où des membres ont reçu un diagnostic d’anxiété, ou si d’autres enfants ont reçu un diagnostic de problème de santé mentale, couraient de plus grands risques que les autres d’être reconnus bipolaires.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dans Archives of General Psychiatry.

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Les médicaments pour le TDAH toujours présents

De 1996 à 2008, les médicaments prescrits pour traiter ou soulager les symptômes du trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) n’ont cessé de prendre de l’importance. Leur augmentation s’est faite sur une pente douce, mais continue, lit-on dans l’American Journal of Psychiatry.

Leur prévalence a été très marquée durant les années 90, pour ensuite se stabiliser, mais ils sont toujours aussi présents. Ainsi, en 1987, ils étaient prescrits à 0,6 % des enfants; en 1997, ce taux a grimpé à 2,7 %. Il s’est ensuite stabilisé en 2002 à 2,9 %, mais l’augmentation est bien présente : 2,4 % en 1996, contre 3,5 % en 2008.

Toutefois, les prescriptions de ces médicaments sont encore en hausse, de même que les cas de TDAH diagnostiqués. Chez les 4 à 17 ans, le diagnostic du TDAH est passé de 7,8 % en 2003 à 9,5 % en 2007. On estime que près de 60 % des enfants atteints prennent de tels médicaments. Pourtant, ils ne constituent pas l’unique traitement possible.

Le trouble du déficit de l’attention est le trouble le plus connu chez les enfants, et il se poursuit très souvent à l’adolescence et durant la vie adulte. Ses symptômes les plus reconnaissables sont la difficulté à demeurer concentré et à garder son attention, à maîtriser son comportement, et l’hyperactivité.

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Trouble du langage écrit lié au TDAH

Un enfant qui souffre du TDAH serait plus enclin à souffrir aussi d’un trouble du langage écrit, lit-on dans Pediatrics. Il semble aussi que les filles ayant un TDAH auraient plus de risques d’avoir ledit trouble ainsi que des difficultés de lecture.

Ce triste constat a été fait après que l’on ait suivi 5 718 enfants; une certaine partie des sujets étaient atteints d’un TDAH. Tous les enfants étaient nés entre 1976 et 1982, et ils ont été suivis jusqu’à presque 20 ans.

Le lien entre le trouble déficitaire de l’attention et celui du langage écrit (et, dans certains cas, des difficultés de lecture) a été fait selon leur incidence et une analyse de données scolaires et médicales.

La différence s’est révélée marquante. Chez les garçons ayant le TDAH, 64,5 % avaient aussi un trouble du langage écrit, contre 16,5 % pour les autres. Ce rapport était de 57 % contre 9,4 % chez les filles. L’analyse finale s’est faite lorsque les participants ont eu l’âge de 19 ans.

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D’autres risques liés au TDAH

Une récente étude du Massachusetts General Hospital parue dans le Journal of the American Academy of Child & Adolescent Psychiatry démontre un lien entre le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) et les problèmes de consommation.

On a suivi des patients dès l’âge de 11 ans, ces derniers vivant tous avec le TDAH. On a remarqué que 10 ans plus tard, leur trouble était un indicateur important d’une future dépendance, à la cigarette, aux drogues ou à l’alcool.
 
En comparaison à ces 268 enfants ayant le TDAH, on a suivi un groupe témoin formé de 229 enfants. Tous les participants avaient sensiblement le même âge au début de la recherche, soit 10,9 ans en moyenne dans le premier groupe et 11,9 ans en moyenne dans le second.

Selon les chercheurs, les enfants atteints du TDAH étaient trois fois plus enclins à développer une dépendance. En ciblant certains facteurs, ils en sont tout de même arrivés à un risque plus élevé de 1,5 fois chez ceux qui avaient un trouble du déficit de l’attention.

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Autre cause possible du TDAH

Si les cas d’enfants aux prises avec un trouble du déficit de l’attention (TDAH) semblent exploser, les explications n’en sont pas moins nombreuses. Ainsi, une nouvelle étude sous-entend maintenant que l’anesthésie en bas âge pourrait y être reliée.

Des études réalisées sur des primates ont en effet démontré des effets de l’anesthésie sur le développement du cerveau. Comme nous pouvons le lire sur Medical News Today, cela prouverait que des déficits pourraient en découler.
 
Toutefois, une plus récente recherche a démontré un facteur de risque de développement du TDAH lorsque de multiples anesthésies ont été pratiquées avant l’âge de deux ans, mais il semble qu’une seule exposition n’en comporte pas.

Finalement, on suggère de retarder, dans la mesure du possible, les interventions chirurgicales d’un enfant lorsqu’il aura atteint quatre ans. Ces conclusions ont été tirées de nombreuses études faites au cours des dernières années.

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Données alarmantes sur les troubles de développement

Selon Pediatrics, le nombre d’enfants autistes ou souffrant d’un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) a augmenté de 17 % en 12 ans. Une vaste étude américaine fait état de cet inquiétant constat.

Ainsi, de 2006 à 2008, près de 10 millions de jeunes ont reçu un diagnostic de l’un de ces troubles de développement, ce qui représente 15 % des enfants d’âge scolaire. Le nombre de cas est 12,8 % plus élevé que ce qui a été observé de 1997 à 1999.
 
La même recherche suggère aussi que trois enfants sur quatre faisant partie d’une classe scolaire typique ont développé des difficultés. On reconnaît que plusieurs enfants connaissaient ce genre de problème dans le passé.
 
De nos jours, ils sont toutefois plus nombreux à pouvoir recevoir un diagnostic. Il est aussi possible que les parents aient plus tendance à en demander un, ce qui permet à leur progéniture d’avoir accès à des services spécialisés et à des médicaments.
 
Selon les chercheurs, ce comportement parental est positif, car plus un syndrome est décelé tôt, meilleures seront les interventions. Un meilleur soutien sera alors offert à l’enfant. On propose qu’une plus grande aide soit aussi donnée aux enseignants et aux parents.
 
L’une des raisons de ces hausses serait l’augmentation des naissances prématurées. Cette situation fait que plusieurs bébés naissent avec des problèmes de développement latents.

On pense aussi que certains facteurs environnements seraient en cause. Les phtalates contenus dans le plastique et certains produits ainsi que les pesticides pourraient jouer un triste rôle dans cette augmentation.

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Comparaisons entre l’alcoolisme prénatal et le TDAH

Des chercheurs américains se sont penchés sur le cas d’enfants atteints d’un TDAH et d’autres souffrant d’alcoolisme prénatal. À première vue, ces deux groupes semblent vivre avec les mêmes problèmes, car ils ont tous des troubles de comportement similaires, comme l’hyperactivité et l’impulsivité.

Or, certains aspects diffèrent. Les enfants ayant un TDAH arrivent mieux à comprendre de nouveaux éléments. Ils ont toutefois de la difficulté à les retenir sur une longue période de temps; leur mémoire est donc plus touchée.

Ceux qui ont reçu un diagnostic d’alcoolisme fœtal, pour leur part, vivent avec un problème d’apprentissage à la base. Ils ont un déficit quant au décodage du langage. Toutefois, une fois le nouveau renseignement intégré, ils arrivent mieux à se le rappeler après une certaine période de temps.

Les résultats complets de cette recherche paraîtront dans l’édition de juin prochain de la revue Alcoholism: Clinical & Experimental Research.

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Les causes biologiques du déficit de l’attention

Des chercheurs auraient mis le doigt sur les causes physiques du trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). 

Les enfants qui en souffrent auraient des particularités cérébrales différentes de la moyenne, peut-on lire dans The Telegraph.

En effet, selon des chercheurs de l’Université de Nottingham, leur cerveau ne pourrait que difficilement se sortir d’un état de rêve éveillé.

De plus, cet état par défaut reviendrait chaque fois que l’enfant n’est pas concentré à une tâche.

On ne pourrait donc dire qu’un enfant a des difficultés de concentration ou qu’il est facilement ennuyé sans prendre en considération de véritables raisons biologiques. 

Rappelons finalement que le TDAH est le trouble le plus fréquent chez l’enfant.