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La leçon d’une fillette atteinte d’un trouble obsessionnel compulsif

La mère d’une fillette de 9 ans, dont le TOC s’est déclaré à 7 ans, partage sur SheKnows son expérience et la fierté qu’elle ressent envers sa fille. Celle-ci est en mesure, même à 9 ans, d’éduquer les autres sur les stigmates de la maladie mentale.

Amy Hatch ne savait pas que sa fille souffrait, jusqu’au moment où celle-ci, à 7 ans, lui a confié qu’elle se mutilait avec des punaises parce qu’elle se détestait.

Le plus difficile, après le diagnostic, raconte cette mère, c’est l’étiquette qui l’accompagne. On croit que les gens sont fous, alors que « leur cerveau ne fonctionne simplement pas comme le nôtre ».

Il n’est pas toujours facile, notamment aux États-Unis, d’obtenir les services de santé appropriés, puisqu’ils sont très onéreux et que les spécialistes se font rares. Ainsi, Amy Hatch s’est fait un devoir de parler régulièrement avec sa fille.

Lors d’une dissertation en classe, la fillette a composé une histoire intitulée Monstres.

« Avez-vous peur des monstres? Moi je vis avec. Mon monstre, c’est le TOC. Mais je peux le faire rétrécir, et voici les étapes. Je respire profondément. Après, je trouve ce qui me fait peur. Ensuite, je rejette la cause. Finalement, je parle à ma mère et je me sens mieux.  Mon monstre ne part pas, mais il est bien moins pire. J’espère que les autres qui ont un TOC réussiront à le faire rétrécir. »

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Les maladies mentales n’empêchent pas la perte de poids

En comparant les résultats d’une recherche sur la perte de poids chez les gens atteints de troubles mentaux graves avec ceux de la population générale, on ne retrouve pas vraiment de différence.

Dans le ScienceDaily, on découvre la toute dernière étude de la renommée Johns Hopkins University School of Medicine, qui a été conduite auprès de gens souffrants de schizophrénie, de bipolarité et de dépression grave.

Elle révèle que, par le biais d’un programme qui comprend des conseils nutritionnels simples et des classes d’exercices régulières, les gens souffrants de graves troubles mentaux arrivent à adopter des comportements sains en matière de santé. Ils arrivent ainsi à atteindre leurs objectifs de perte de poids de façon significative.

Il s’agit là d’une excellente nouvelle, alors que le taux de mortalité des gens atteints est de 2 à 3 fois plus grand, souvent en raison de conditions reliées à l’obésité.

Gail L. Daumit, professeure en médecine interne générale de l’université, déclare : « Cette population est souvent stigmatisée. Les résultats de cette étude devraient permettre aux gens de changer leurs perceptions concernant les gens atteints de maladies mentales. Il est maintenant clair que cette population est capable de faire de bons choix en matière de santé et d’atteindre ses objectifs de perte de poids ».