Dans le but de trouver les causes environnementales possibles d’augmenter les risques d’autisme et autres troubles neurologiques chez les petits, un rapport de chercheurs de la Mount Sinai School of Medicine a été publié dans la revue Environmental Health.
La National Academy of Sciences affirme que 3 % de tous les troubles neurocomportementaux chez les enfants, tels que le trouble du spectre autistique (TSA) et de déficit d’attention avec hyperactivité (TDAH), sont dus à des expositions à des produits toxiques dans l’environnement.
Un autre 25 % serait causé par des interactions entre les facteurs environnementaux et génétiques.
Pour les chercheurs de cette étude, il est clair que le facteur héréditaire demeure l’une des causes principales des troubles neurologiques du développement.
Toutefois, ils croient que les causes environnementales jouent un rôle également, rôle qui pourrait être « potentiellement évitable », disent-ils.
Les 10 premiers produits toxiques montrés du doigt sont le trihydrate d’acétate de plomb, le méthylmercure, les polychlorobiphényles (PCB), les pesticides organophosphorés, les pesticides organochlorés, les perturbateurs endocriniens, les gaz d’échappement des automobiles, les hydrocarbures aromatiques polycycliques, les retardateurs de flamme (brome) et les composés perfluorés.
Mentionnons qu’une autre étude qui se retrouve dans la même édition de la revue a tenté de prouver que le tabagisme durant la grossesse accentuait les risques de syndrome d’Asperger.
Aux États-Unis, de 400 000 à 600 000 enfants sur 4 millions de naissances sont atteints d’un trouble neurocompotemental.