C’est ce que les résultats d’une étude effectuée par les chercheurs de l’Institut Davis MIND, publiés dans l’édition de la revue Pediatrics, révèlent.
En fait, les mères souffrant d’obésité ont un risque trois fois plus élevé d’avoir un enfant atteint d’un trouble du spectre autistique (TSA).
Cette découverte inquiète les experts, qui estiment que « plus d’un tiers des femmes (aux États-Unis) en âge de procréer sont obèses, et près de 10 % d’entre elles ont un diabète gestationnel ou un diabète de type 2 pendant leur grossesse », selon la biostaticienne à l’Institut MIND, Paula Krakowiak.
Plus le corps de la mère produit de l’insuline, plus son besoin en oxygène est élevé, ce qui peut se traduire par l’acheminement d’air de moins bonne qualité au foetus. Le diabète peut également entraîner une carence en fer chez le foetus, affectant ainsi le développement de son cerveau.
Rappelons qu’environ un enfant américain sur 110 qui nait aujourd’hui sera atteint d’un TSA, et qu’un sur 83 verra sa croissance affectée par un autre trouble envahissant du développement.