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La leçon d’une fillette atteinte d’un trouble obsessionnel compulsif

La mère d’une fillette de 9 ans, dont le TOC s’est déclaré à 7 ans, partage sur SheKnows son expérience et la fierté qu’elle ressent envers sa fille. Celle-ci est en mesure, même à 9 ans, d’éduquer les autres sur les stigmates de la maladie mentale.

Amy Hatch ne savait pas que sa fille souffrait, jusqu’au moment où celle-ci, à 7 ans, lui a confié qu’elle se mutilait avec des punaises parce qu’elle se détestait.

Le plus difficile, après le diagnostic, raconte cette mère, c’est l’étiquette qui l’accompagne. On croit que les gens sont fous, alors que « leur cerveau ne fonctionne simplement pas comme le nôtre ».

Il n’est pas toujours facile, notamment aux États-Unis, d’obtenir les services de santé appropriés, puisqu’ils sont très onéreux et que les spécialistes se font rares. Ainsi, Amy Hatch s’est fait un devoir de parler régulièrement avec sa fille.

Lors d’une dissertation en classe, la fillette a composé une histoire intitulée Monstres.

« Avez-vous peur des monstres? Moi je vis avec. Mon monstre, c’est le TOC. Mais je peux le faire rétrécir, et voici les étapes. Je respire profondément. Après, je trouve ce qui me fait peur. Ensuite, je rejette la cause. Finalement, je parle à ma mère et je me sens mieux.  Mon monstre ne part pas, mais il est bien moins pire. J’espère que les autres qui ont un TOC réussiront à le faire rétrécir. »

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Trouble obsessionnel compulsif : les mères critiquent leurs enfants

Selon l’Académie américaine de psychiatrie infantile et des adolescents, un enfant sur 200 souffre d’un trouble obsessionnel compulsif.

Une nouvelle étude de la Case Western Reserve University, parue dans la revue Child Psychiatry & Human Development, vient de révéler que les mères des enfants atteints d’un TOC seraient beaucoup plus exigeantes et critiques envers leur enfant qu’elles le sont pour un autre jeune dans la famille.

Selon les chercheurs, cette critique parentale serait également liée à de moins bons résultats et une moins bonne collaboration de l’enfant, après le diagnostic et pendant le traitement.

Les risques de rechute seraient d’ailleurs plus élevés pour les enfants dont la mère persiste à vouloir leur faire perdre leurs pensées répétitives qui mènent à l’anxiété et qui les poussent à avoir des routines exigeantes ou des comportements qui peuvent sembler étranges.

Selon les chercheurs, « la critique des parents peut être une réaction à l’anxiété de l’enfant. Cette recherche ne tente pas de rendre le parent responsable du TOC de l’enfant. Toutefois, la relation entre les parents et les enfants souffrant de TOC est importante et devrait être une priorité pour favoriser le traitement. Les parents peuvent aider les enfants souffrant de TOC à aller mieux ».

Les parents devraient donc essayer de reconnaître les symptômes, cesser de voir les routines extrêmes de l’enfant comme « une phase » ou un entêtement et avouer qu’il y a un problème.

Pour arriver à leurs conclusions, les chercheurs ont filmé des entretiens et posé des questions à 62 couples mère-enfant, juste avant le début du traitement pour un TOC.

Les enfants atteints de TOC ont clairement affirmé avoir l’impression de recevoir moins de gestes d’affection de la part de leurs parents que leurs frères et sœurs.

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Nouvelle méthode de détection de la dépression infantile

En mesurant l’épaisseur corticale, les médecins seraient peut-être bientôt en mesure de diagnostiquer rapidement une dépression infantile. Cette percée provient des travaux de chercheurs de la Wayne State University.

On pourrait ainsi déceler chez les enfants normaux un trouble dépressif majeur, de même que chez ceux souffrant déjà d’un trouble obsessionnel compulsif. Le syndrome dépressif est assez courant chez les enfants et les adolescents; cette méthode serait donc pleine d’espoir.
 
Pour en arriver à ce constat, on a étudié l’épaisseur corticale chez 24 patients dépressifs, chez 24 autres souffrant d’un trouble obsessionnel compulsif et chez 30 patients en santé.
 
On a par ailleurs relevé que les enfants ayant un historique familial de dépression avaient une épaisseur corticale différente.

Les résultats complets de cette découverte sont parus dernièrement dans Archives of General Psychiatry.

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Diagnostic des maladies mentales par un robot?

Des chercheurs de l’Université du Minnesota viennent de recevoir deux bourses totalisant plus de 3 millions de dollars pour mettre au point des dispositifs robotisés et des algorithmes informatiques qui viendraient en aide aux enfants atteints de maladie mentale.

L’équipe de recherche est dirigée par le professeur Nikolaos Papanikolopoulos du Collège universitaire des Sciences et de l’Ingénierie.

C’est que ces équipements permettraient d’avoir un pronostic hâtif du possible développement de certains problèmes de santé, tels l’autisme, les troubles obsessionnels compulsifs et le trouble déficitaire de l’attention. On parle d’animaux robots et de boîtes-jouets robots.

Les nouveaux outils seraient équipés de capteurs spéciaux et d’un logiciel qui permettraient l’analyse des probabilités d’anomalies en fonction d’expressions du visage et de positions du corps.

On souhaite donc développer des instruments robotiques qui pourront observer et analyser automatiquement les mouvements et les comportements des enfants. Jusqu’ici, on a utilisé la Xbox Kinect pour déceler ces anomalies, mais la nouvelle technologie sera plus avancée.

Ses coûts à long terme seront moindres, car à l’heure actuelle, un long processus psychiatrique est nécessaire pour cerner les problèmes de santé mentale dont souffrent de nombreux enfants.

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Le trouble obsessionnel compulsif dissocié du syndrome de Gilles de la Tourette

Malgré que les symptômes du trouble obsessionnel compulsif (TOC) soient associés dans 30 à 50 % des cas au syndrome de Gilles de la Tourette, il semble que ces deux troubles psychologiques soient complètement distincts, selon des chercheurs de l’Université de Montréal et du Centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital Louis-H.-Lafontaine.

Le Dr Marc Lavoie, l’auteur principal de l’étude, affirme : « Dans l’étude de l’activité cérébrale ou de sa relation avec la mémoire de travail et l’élocution, nous avons réussi pour la première fois à démontrer une dissociation claire entre les aspects du TOC et du syndrome de Gilles de la Tourette. Cette découverte pourrait avoir des répercussions majeures pour le traitement de ces maladies. Pour soigner les symptômes du syndrome de Gilles de la Tourette, il faut d’abord déterminer les syndromes du TOC et s’y attaquer. »

Le syndrome de Gilles de la Tourette, qui touche environ 1 % des adultes, se caractérise par des tics moteurs et phoniques dont la cause demeure inconnue jusqu’ici.