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Grossesse : la pollution a un effet sur le comportement des enfants

Le diesel, l’essence, le charbon et autres matières organiques ou polluants libérés dans l’air durant la combustion de combustibles fossiles peuvent provoquer des troubles d’anxiété, de dépression ou de l’attention chez l’enfant, si la mère a été exposée durant la grossesse à cette famille de polluants atmosphériques, les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).

Selon les conclusions d’une étude new-yorkaise publiée dans la revue Environmental Health Perspectives, le risque d’un problème de comportement chez l’enfant augmente de 30 à 50 % selon les troubles. Le problème d’attention chez l’enfant est certainement le cas le plus conséquent de l’air pollué.

Lorsqu’ils sont inhalés par la mère pendant la grossesse, les HAP peuvent passer à travers le placenta vers le sang et autres tissus et se lier à l’ADN du fœtus, mentionnent les auteurs.

Pour l’étude, les concentrations d’HAP dans l’air et le niveau d’un biomarqueur d’exposition spécifique des HAP mesuré dans le sang du cordon ombilical et maternel ont été pris en considération.

L’étude a suivi les enfants de 253 mères non-fumeuses qui ont accouché entre 1999 et 2006. Toutes les femmes vivaient dans le centre-ville de New York durant leur grossesse.

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Le diabète de type 2 lié aux troubles de sommeil?

Les troubles du sommeil pourraient, dans certains cas, favoriser le développement du diabète de type 2. Ce problème serait dû à un gène qui joue un rôle clé sur notre horloge biologique.
 
Selon le Nature Genetics, les chercheurs ont finalement découvert pourquoi certaines personnes avec des troubles du sommeil étaient plus à risque de développer la forme la plus répandue du diabète.
 
C’est en effectuant des recherches sur le récepteur de la mélatonine, l’hormone de la nuit, que les scientifiques ont trouvé une explication. La mélatonine est produite par le cerveau lorsque la lumière du jour décroît. On a séquencé le gène MT2 qui commande la synthèse de ce récepteur sur 7600 personnes.
Les chercheurs ont alors découvert 40 mutations rares qui modifient la structure protéique du récepteur, et 14 le rendent même totalement inopérant.
 
Les personnes porteuses de cette mutation sont insensibles à la mélatonine et sept fois plus à risque de développer le diabète de type 2. Toutefois, cela ne représenterait que 1 à 2 % des cas de diabète de type 2.
 
Cette découverte pourrait tout de même mener à de meilleurs traitements pour certaines personnes.
 
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Une nouvelle définition pour le diagnostic de l’autisme?

Selon des experts, la définition révisée du diagnostic pour l’autisme pourrait affecter de manière significative la proportion de personnes qui sont admissibles à un diagnostic de trouble du spectre autistique.

Des chercheurs ont constaté que sur un groupe d’enfants sans déficience intellectuelle qui avaient été évalués en 1994, la moitié environ pourrait ne pas bénéficier d’un diagnostic de l’autisme aujourd’hui, si la nouvelle définition proposée était en fonction.

Pour ce faire, il faudra poursuivre les études, établir et approuver davantage les nouveaux critères décrivant l’autisme.

En 2013, les modifications proposées à la définition du diagnostic pourraient être publiées dans la cinquième édition de l’American Psychiatric Association (APA) Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-5).

Bien que les résultats soient encore préliminaires, les scientifiques tiennent à mentionner que leurs affirmations concernent uniquement les enfants qui ne sont pas atteints d’un handicap avancé ou grave.

Lors d’une réunion de l’Association islandaise des médecins, l’École de médecine de Yale a rendu publics les résultats des études de ses chercheurs. Leurs conclusions seront publiées dans l’édition imprimée d’avril du journal américain de l’Académie de pédopsychiatrie.

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Autisme : les bébés de petits poids seraient des proies plus faciles

Près d’un enfant sur 100 est atteint d’autisme.

Une étude de l’Université de Northwestern, publiée dans la revue Psychological Medicine, a examiné le carnet de naissance de plus de 3000 jumeaux. Les chercheurs ont constaté que le faible poids à la naissance a fait tripler le risque de troubles du spectre autistique chez l’un des bébés de la paire.

Si les vrais jumeaux partagent pratiquement 100 % des mêmes gènes, l’autisme ne peut donc pas être expliqué par un dysfonctionnement de la génétique. Cependant, pourquoi arrive-t-il souvent qu’un seul enfant dans la paire développe un TSA et pas l’autre?

Les conclusions des chercheurs se sont tournées vers les facteurs environnementaux, comme la différence de poids à la naissance. Cet élément serait un prédicateur fort du développement des TSA. Il peut jouer un rôle autonome ou interagir avec les gènes à risque autistique.

« Et parce que l’autisme est un trouble du développement qui influe sur le développement précoce du cerveau, les facteurs prénataux et périnataux environnementaux peuvent être d’une importance particulière », révèle l’étude.

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Augmentation du nombre de cas de TDAH

Les chercheurs du CDC’s National Center for Health Statistics ont analysé les dernières statistiques sur le TDAH, et ils ont remarqué que le nombre de diagnostics a passé de 7 %, de 1998 à 2000, à 9 %, de 2007 à 2009.

 

Lors de l’analyse, on a constaté que le nombre de diagnostics émis est plus grand chez les garçons que chez les filles, chez les 5 et 17 ans.

En effet, le pourcentage serait passé de 9,9 % à 12,3 % chez les garçons et de 3,6 % à 5,5 % chez les filles. Autre constatation, l’augmentation du nombre de cas a largement été observée chez les enfants vivant dans des ménages aux revenus inférieurs à la moyenne. Le nombre de cas pour les ménages sous le seuil de la pauvreté était supérieur à 10 %, comparativement à 7,9 % pour les familles plus aisées.

Comme les recherches antérieures indiquaient que plusieurs enfants présentant tous les symptômes de TDAH n’avaient pas été diagnostiqués faute d’avoir accès aux soins de santé, par exemple, il est difficile pour les chercheurs d’affirmer avec certitude que cette augmentation n’est pas liée à une détection accrue du trouble déficitaire.

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Un enfant en santé ne guérit pas automatiquement une fausse couche

Le triste souvenir d’une fausse couche que vivent certaines mamans n’est pas nécessairement effacé par l’arrivée d’un nouveau-né, selon une étude menée par la Avon Longitudinal Study of Parents and Children publiée par le British Journal of Psychiatry en Angleterre.

Sur 13 000 femmes britanniques, l’étude a remarqué que pour 2 800 d’entres elles ayant eu une fausse couche ou un bébé mort à l’accouchement, la naissance subséquente d’un enfant en santé ne les a pas empêchées de traîner avec elles des symptômes de dépression ou d’anxiété, au contraire.

Ces symptômes seraient en effet demeurés jusqu’à trois ans après la naissance de cet enfant en santé.

La professeure Jean Golding de l’Avon Longitudinal Study of Parents and Children a déclaré : « L’étude est importante pour les familles des femmes qui ont perdu un enfant, parce que trop souvent, on assume à tort qu’elles se remettent de cet incident rapidement, alors qu’il est clairement démontré que ce n’est pas du tout le cas. »

Toujours selon l’étude, de 50 à 80 % des femmes qui perdent un enfant tombent de nouveau enceintes.

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La fumée secondaire en lien avec les troubles du comportement

Des chercheurs britanniques ont fait paraître une étude sur le tabagisme passif et les enfantsdans Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine.

Il en est ressorti que les enfants courent plus de risques de souffrir d’hyperactivité, de troubles du comportement et de détresse psychologique. L’exposition à la fumée secondaire pourrait donc causer autant de problèmes psychologiques que physiques.

Les chercheurs en question se sont basés sur l’état de santé mentale de 901 enfants âgés de 4 à 8 ans.

On a analysé si leur salive contenait de la cotinine, une substance contenue dans le tabac. Elle est reconnue comme étant un excellent indicateur du tabagisme passif.

On leur demandait aussi dans quelle mesure ils étaient exposés à la fumée de cigarette. Ils remplissaient finalement un questionnaire ayant pour but d’évaluer leurs problèmes sociaux, émotifs ou comportementaux.

Les résultats à ce test pour les enfants considérés comme fumeurs passifs (361) étaient 44 % plus élevés que ceux qui n’étaient pas exposés à la fumée (101).

Il est donc recommandé de ne pas fumer en présence des enfants ni dans la maison.

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700 enfants naissent chaque année de mariage entre cousins au Royaume-Uni

Le phénomène est grandissant au Royaume-Uni, rapporte le Telegraph. Les mariages entre cousins sont de plus en plus nombreux depuis les trois dernières décennies. On remarque aussi le phénomène en Afrique de l’Est.
En Grande-Bretagne, c’est surtout la communauté pakistanaise qui est la plus sujette aux mariages entre cousins. De ces mariages, 700 enfants vont naître chaque année et ces petits auront des troubles génétiques. Ils sont dix fois plus à risque que ceux issus de parents de familles différentes.
 
Les enfants nés de cousins sont plus à risque de mourir très jeune, d’avoir des anomalies congénitales, des difficultés d’apprentissage, de souffrir de cécité, de problèmes d’audition et de troubles métaboliques. S’ils atteignent l’âge adulte, plusieurs auront de nombreuses fausses couches, dans le cas de femmes, ou encore seront infertiles.
 
Le phénomène est inquiétant, mais demeure tout de même tabou au Royaume-Uni.
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L’ADN pour expliquer le déficit d’attention

Une recherche publiée dans Molecular Psychiatry prétend que des centaines de variations génétiques pourraient être la cause du trouble de déficit d’attention (TDA) avec hyperactivité.

« Notre découverte des mutations génétiques qui altèrent le développement du système nerveux pourrait éventuellement favoriser une intervention plus rapide auprès des enfants qui souffrent de ce trouble », a mentionné l’auteure derrière ces résultats, la Dre Josephine Elia de l’Hôpital pour enfants de Philadelphie.

Madame Elia et son équipe ont analysé les génomes de 335 enfants souffrant de trouble d’attention et les ont comparés à ceux de 2 000 sujets jugés non hyperactifs. Il en résulte que les mutations génétiques sont plus courantes chez les patients avec un TDA que chez ceux du groupe-test.

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Lien entre l’anesthésie et les troubles d’apprentissage

Les travaux menés par le Dr Robert Wilder, de la Clinique Mayo aux États-Unis, l’amènent à conclure que les enfants qui ont eu deux à trois anesthésies avant trois ans sont plus à risque de connaître des troubles d’apprentissage une fois inscrits à l’école.

Malgré ces résultats, le Dr Wilder tient à rassurer les parents. « Oui, nous avons observé un lien entre les enfants qui ont des anesthésies et les troubles d’apprentissage, mais on ne peut affirmer hors de tout doute que ce type d’intervention cause des difficultés à l’école », a-t-il souligné, en ajoutant qu’une chirurgie chez un bambin ne devrait pas être remise en question à la lumière de cette recherche.

5 357 enfants ont participé à cette étude et l’équipe de chercheurs a observé que le risque de troubles d’apprentissage augmentait de 59 % quand les sujets avaient eu deux anesthésies avant trois ans.