Les personnes aux prises avec un trouble du sommeil paradoxal sont plus à risque de souffrir de démence ou de la maladie de Parkinson, selon le Dr Ronald B. Postuma de l’Université McGill à Montréal.
« Ce trouble consiste à incarner leurs rêves. Si ces personnes rêvent qu’elles se battent, alors elles vont donner des coups de poing pendant cette phase du sommeil », a-t-il expliqué.
Pendant 12 ans, M. Postuma a travaillé avec 93 sujets qui souffraient de ce trouble du sommeil profond afin de déterminer le risque de démence et de la maladie de Parkinson.
Parmi les participants, 15 diagnostics de Parkinson et 11 de démence ont été signalés au cours de l’étude.