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Trouble alimentaire: Témoignage bouleversant de Joanie Gonthier

De passage sur le plateau de Tout le monde en parle dimanche soir, l’animatrice et chroniqueuse Joanie Gonthier et la journaliste judiciaire Geneviève Garon ont toutes deux livré des témoignages bouleversants sur leur terrible combat contre les troubles alimentaires.

C’est avec courage et transparence que les deux femmes se sont livrées à coeur ouvert sur leur parcours et leur cheminement vers la guérison. Joanie s’est confié sur les impacts qu’avaient l’anorexie, la boulimie, l’alcoolisme, la dépression et l’anxiété sur son corps et sa tête. Elle a notamment raconté qu’après avoir mélangé beaucoup d’alcool et de somnifères suite à des cycles de boulimie, elle souffrait de somnambulisme, qui la rendait extrêmement confuse, jusqu’à uriner « un peu partout dans [son] domicile », sous les yeux de son amoureux (avec qui elle est en couple depuis 10 ans et qu’elle surnomme affectueusement l’ange de sa vie). Joanie affirme également qu’elle n’avait que deux choix, au final : vivre ou mourir. Sobre depuis deux ans, elle vit maintenant dans une meilleure harmonie avec son corps et l’alimentation, visant à se détacher de toute pression sociale.

Geneviève, pour sa part, a partagé un touchant message sur les réseaux sociaux la semaine dernière, indiquant « revenir à la vie après trois mois de traitement pour guérir » son trouble alimentaire. En entrevue à Tout le monde en parle, elle s’est ouvert sur son orthorexie, qui a doucement mais violemment dérapé vers une anorexie. « Pendant longtemps, mon premier réflexe, quand j’entrais dans une pièce, c’était de me demander si j’étais la plus mince », a-t-elle entre autres mentionné, ajoutant également que l’on pouvait considérer l’effet de vivre avec un trouble alimentaire comme celui de vivre avec un.e partenaire violent.e.

L’animatrice et la journaliste ont également exprimé que le confinement pouvait avoir de lourdes conséquences sur la vie des gens vivant avec ce genre de troubles. Elles se sont également entendu pour dire qu’il fallait faire très attention avec les réseaux sociaux et que l’on devait s’entourer de bonnes personnes, dans une ère où l’on est en comparaison systématique constante avec les autres; ce qui peut nous plonger dans les troubles alimentaires ou de toutes sortes plus facilement.

Ayant réussi à se sortir de leur combat respectif, Joanie et Geneviève ont ainsi lancé un message profondément fort à tous ceux et toutes celles qui sont au prise avec de tels problèmes de santé. D’ailleurs, on vous suggère fortement de visionner leur entrevue intégrale avec Guy A. Lepage et Dany Turcotte juste ici.

Il y a quelques jours, Joanie Gonthier a dévoilé la couverture de son autobiographie J’ai menti, qui paraîtra sur les tablettes cette semaine.

En coulisses

Avez-vous écouté la touchante performance de Marie-Mai à Tout le monde en parle dimanche soir? La chanteuse et maman interprétait une version acoustique de son succès C’est moi.

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Comment aider notre adolescent à éviter les troubles alimentaires

Les troubles alimentaires, rappelle Parentingsquad.com, touchent les gens de tous âges, et ce, peu importe le genre. Ils comprennent notamment l’anorexie, la boulimie et l’hyperphagie.

Or, l’adolescence peut représenter une période vulnérable pour ce trouble de santé, considérant la pression de l’image véhiculée par la société.

La communication est votre allié le plus précieux. Soyez à l’écoute, soyez alerte et assurez-vous d’être actif aussi sur les mêmes réseaux sociaux que votre adolescent.

Discutez de l’image véhiculée par ces réseaux. Les adolescents doivent se bâtir une bonne estime d’eux-mêmes, et vous pouvez y contribuer.

Soyez un parent, et non un ami. Vos enfants ont déjà des amis. Votre rôle consiste à faire des choix sensés pour leur santé. Montrez l’exemple, et ne faites pas de la nourriture un ennemi.

Changez d’alimentation, diminuez les portions, assurez-vous que toute la famille est active et boit beaucoup d’eau. Si vous ne montrez pas l’exemple, vous ne pourrez pas améliorer la confiance de votre jeune.

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Ces adolescents qui ont peur de prendre du poids

L’étude a été menée par le UCL Institute of Child Health au Royaume-Uni, en collaboration avec la London School of Hygiene and Tropical Medicine.

Les données ont été récoltées auprès de 7000 participants. Les résultats démontrent qu’encore une fois, les filles sont très préoccupées d’un possible surpoids, en comparaison avec les garçons (11,5 % contre 4,7 %). Cependant, les garçons sont désormais plus préoccupés qu’avant par leur poids.

D’autre part, la recherche dévoile que :

– La moitié des filles et 40 % des garçons évitent la malbouffe;

– Le quart des filles et 14,5 % des garçons restreignent leur alimentation en sautant des repas ou en se faisant vomir;

– 34 % des filles et 21 % des garçons sont en colère ou vivent de la détresse à cause de leur poids ou de la forme de leur corps.

La responsable de la recherche, Dre Nadia Micali, est préoccupée parce que les troubles de l’alimentation sont « plus présents chez les préadolescents et adolescents que précédemment ». Selon elle, il faut rapidement venir en aide à ces jeunes.

Une vidéo accompagne cette recherche. Elle sensibilise parents et enfants aux dessous des troubles de l’alimentation.

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Troubles alimentaires : les garçons se soucient de plus en plus de leur image

Seulement aux États-Unis, selon Science World Report, c’est 20 millions de femmes et 10 millions d’hommes qui vivent avec un trouble alimentaire de taille durant leur vie. Cela inclut bien sûr l’anorexie et la boulimie, mais également l’hyperphagie boulimique, moins connue, ainsi que d’autres troubles non spécifiques.

Une récente étude spécifie que bien qu’il soit plus fréquent chez les femmes d’être aux prises avec ces troubles, les jeunes hommes (adolescents) ont de plus en plus de difficulté avec leur image corporelle.

Sur les 5527 adolescents interrogés, près de 18 % étaient soucieux de leur image, surtout au niveau de la corpulence de leurs muscles.

Comme l’indique la responsable de la recherche, Alison Field, du Children’s Hospital Adolescent Medicine Division de Boston, dans un communiqué : « Les hommes et les femmes n’ont pas du tout les mêmes préoccupations quant à leur image ». Alors que les filles recherchent la minceur, les garçons veulent des muscles développés.

Ainsi, lorsqu’on parle de troubles de l’alimentation chez les garçons, il faut plutôt regarder du côté des suppléments protéinés, des hormones de croissance ou des stéroïdes consommés par ceux-ci.

Field met les parents en garde. Regardez ce que votre adolescent consomme!

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Les parents jouent un rôle important dans les troubles alimentaires des ados

C’est une nouvelle étude publiée dans le Journal of Adolescent Health qui fait état de ce constat. Comme le mentionne Medicalxpress, ces comportements ne sont cependant pas intentionnels et peuvent être corrigés.

La Dre Emma Haycraft du Centre for Research into Eating Disorders, au Royaume-Uni, explique : « Un parent qui dit “Tu ne quittes pas la table tant que tu n’as pas terminé” ou “tant que tu n’as pas mangé tes légumes” créé une atmosphère négative associée aux repas ». Haycraft ajoute : « Cela peut aussi enseigner à l’enfant à ignorer les signes de la satiété et donc à trop manger ».

Chez les garçons comme les filles, c’est le contrôle sur la quantité de nourriture qui indiquait de potentiels futurs problèmes alimentaires.

Les résultats de l’étude démontrent une particularité en rapport avec le sexe de l’enfant. Chez les garçons, le fait de se faire dire de « moins manger » faisait en sorte qu’ils développaient des symptômes associés aux désordres alimentaires.

Quant aux filles, ce sont les commentaires inverses, soit lorsqu’elles étaient forcées à manger plus, qui menaient aux problèmes boulimiques ou anorexiques.

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Les troubles alimentaires touchent aussi les femmes plus âgées

Contrairement à la croyance populaire, il n’y a pas que les adolescentes qui peuvent être obsédées par leur poids et leur image; les femmes adultes aussi.
 
Une étude américaine parue dansl’International Journal of Eating Disorders mentionne que les troubles alimentaires guettent de plus en plus les femmes de 50 ans et plus.
 
Malheureusement, à cet âge plus avancé, les troubles alimentaires peuvent s’avérer être plus dommageables pour la santé des femmes.
 
62 % des plus de 50 ans ont dit que leur poids ou leur ligne avait un impact négatif sur leur vie, alors que 13 % des femmes de plus de 50 ans sont obsédées par leur poids au point de souffrir de troubles alimentaires comme l’anorexie, la boulimie ou le sport en excès.
 
1849 femmes ayant en moyenne 59 ans ont répondu à des questionnaires. 25 % étaient obèses, 29 % en surpoids, 42 % de poids normal et 2 % trop maigres.
 
Ces femmes peuvent également avoir recours à différents moyens pour perdre du poids, comme les pilules amaigrissantes (7 %), l’excès de sport (7 %), les diurétiques (2,5 %), les laxatifs (2 %) ou encore les vomissements (1 %).
 
79 % des femmes de plus de 50 ans ont déclaré qu’elles n’aimaient pas leur corps. Ainsi, cette étude révèle que les pressions sociales exercées sur les femmes et l’importance de l’image corporelle peuvent avoir un impact également plus tard dans la vie, et non seulement à l’adolescence.
 
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Les programmes scolaires pour contrer l’obésité peuvent engendrer d’autres problèmes

Selon un nouveau rapport du C.S. Mott Children’s Hospital National Poll on Children’s Health, il pourrait y avoir un lien entre l’augmentation des troubles alimentaires chez les enfants et les programmes de prévention de l’obésité inculqués dans les écoles.

Aux États-Unis, 82 % des parents d’enfants âgés de 6 à 14 ans affirment que leurs jeunes fréquentent une école où il y a un programme pour contrer l’obésité.

Parmi ces programmes, on retrouve l’éducation nutritionnelle, la limitation des sucreries ou de la malbouffe, les mesures de l’IMC (Indice de masse corporelle) devant d’autres élèves ou l’incitation à l’activité physique.

7 % des parents déclarent que leurs enfants se sont déjà sentis mal à l’aise, jugés et surveillés lors des périodes de repas à l’école.

 30 % des parents disent être témoins d’un comportement chez l’enfant qui pourrait conduire à un trouble alimentaire.

On parle ici d’une diète inappropriée, d’une inquiétude excessive à contrôler les matières grasses dans les aliments, d’une lecture abusive des étiquettes, d’un refus de manger les repas familiaux ou encore d’un excès dans la pratique d’activité physique.

Les spécialistes rappellent que l’obésité infantile est un problème grave. Afin d’intervenir dans ce qui semble être une épidémie d’obésité infantile, tout le monde doit collaborer.

 Ils disent que les interventions mises en place par les écoles sont souvent mal comprises et mal interprétées par les enfants et les parents.

Une prise en charge dès le début par des parents conscientisés et attentifs qui s’engagent et creusent lorsqu’ils s’aperçoivent d’un problème permet de prévenir au lieu de guérir.

La bonne communication parent-enfant et le respect mutuel sont également des points importants à ne pas écarter du dossier des troubles alimentaires.

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Une alimentation sans gluten favorise la dépression

Les femmes qui ont une intolérance au gluten sont plus sujettes au stress, à la dépression et aux troubles de l’image corporelle si elles suivent un régime strict sans gluten.
 
177 femmes atteintes de la maladie coeliaque ont participé à cette recherche rapportée dans le journal Chronic Illness.
 
Cette maladie est causée par un trouble du système immunitaire après une consommation de gluten, soit les féculents comme le pain et les pâtes. Elle cause des douleurs abdominales, de la constipation, une baisse d’appétit, de la diarrhée, des nausées et des vomissements.
 
De plus, avec une diète qui limite la consommation de gluten, on note également plus de détresse psychosociale.
 
« Les sorties au restaurant et les repas entre amis peuvent être mal vécus par ces personnes, car elles doivent rester vigilantes. Elles peuvent avoir le sentiment d’être un fardeau pour leurs hôtes. Dans de nombreux cas, le seul traitement qu’on leur propose est de surveiller ce qu’elles mangent », mentionne un des auteurs de l’étude, John Smyth, dans un communiqué.
 
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L’anorexie frappe très jeune

Des chercheurs de l’Institut de santé des enfants du Collège universitaire de Londres ont relevé, sur une période de 14 mois, 208 cas de troubles alimentaires chez des enfants de moins de 13 ans.

Les filles sont beaucoup plus souvent touchées : 82 % des cas les concernaient. Les enfants étaient admis à l’hôpital parce qu’ils se purgeaient, refusaient de manger ou ingéraient des laxatifs.
 
Il semble que la mode des mannequins rachitiques touche bien plus que les adolescentes, malheureusement.
 
Selon le British Journal of Psychiatry, au Royaume-Uni seulement, 100 000 jeunes de moins de 13 ans souffrent de troubles alimentaires.
 
Si les cas d’enfants de 6 à 8 ans sont plus rares, ils demeurent présents et le nombre de cas augmente avec l’âge.

Il semble toutefois que les traitements aient leur effet. On évalue à 73 % ceux qui voient une amélioration de leur état en 1 an.

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Les troubles alimentaires des ados cachent autre chose

Les adolescents souffrent presque aussi souvent de troubles de l’alimentation que les adultes. La plupart d’entre eux ont au moins un autre problème psychiatrique, selon une étude parue dans Archives of General Psychiatry. Les jeunes qui vont chercher de l’aide n’en reçoivent donc pas pour leur problème de nutrition nécessairement.

Après avoir questionné 10 123 adolescents âgés de 13 à 18 ans, des chercheurs de l’Institut national de santé mentale à Bethesda, dans le Maryland, ont pu statuer quelques corrélations.

Par exemple, le taux de jeunes qui souffrent d’une maladie mentale coexistante à l’anorexie était de 55,2 %, contre 88 % quant à la boulimie. Les adolescents anorexiques ayant des pensées suicidaires représentaient 2,3 %, alors que 53 % des jeunes boulimiques en avaient.

Rappelons finalement que 0,5 % des adultes souffrent d’anorexie et que 1 % souffrent de boulimie, comparativement à 0,5 % et 3 % des adolescents.